Avant d’entamer la critique, un petit complément d’information sur l’historique de Saiyuki.
Cette légende chinoise, après avoir été l'oeuvre du chinois HiuanTsane et avant d'être une série, eut les honneurs d’une adaptation cinéma pour film réalisé en 1960 sous la bannière Toei Doga par Taiji Yabushita et Osamu Tezuka
Ce qui ne fut pas sans conséquence sur ce dernier puisque de là lui vint l'idée créer sa propre entreprise de production d'animés, Mushi Production.
Pour les curieux ce film est disponible en VHS NTSC et il peut être commandé sur amazon.com.

Merci encore à Mazinga pour toutes ces informations.

Sanzo a été mortellement blessé par le poison de la créature des sables et bien que ses quatre compagnons aient pu s’extraire du temple dont ils étaient prisonniers, le temps presse pour l’emmener se faire soigner. Kogaiji, parti lui aussi en quête du Sutra enfouit dans les sables, proposa de leur fournir un moyen de locomotion mais seulement si Gokû parvenait à le vaincre. Ce dernier, bien conscient de l’enjeu a décidé d’utiliser l’ultime moyen qui lui restait pour le battre : il a ôté son contrôleur de force et, à la grande stupéfaction de son adversaire, a ainsi révélé son vrai visage de monstre. Face à un être déchaîné, Kogaiji succombe rapidement et désormais plus rien ne peut arrêter Gokû qui s’en prend même à ses amis, mais heureusement Sanzo dans un ultime effort parvient à le raisonner.
Une fois les plaies pansées, le groupe repart et fait escale dans un village où les habitants résignés, doivent livrer chaque année, une jeune femme aux monstres du château qui surplombe leur domaine. Cette coutume rappelle de tristes souvenirs à Hakkaï qui ne compte pas laisser se poursuivre de pareils agissements plus longtemps.

- Dévastation – Au-delà du combat
- Bouc émissaire – Le prix de l’obéissance
- Mère – Le lien rouge
- Stupide garçon manqué – Les assassins frissonnants
- L’appel – Le hurlement inaudible

Les cinq volumes de Saiyuki présentent une qualité identique que se soit pour l’image ou le son. Il subsiste certes quelques petites imperfections mais le niveau global n’en demeure pas moins très satisfaisant et ce titre nous permet de mesurer l’étendue des progrès de l’éditeur depuis ses réalisations de l’année dernière. Les suppléments n’ont certes pas beaucoup évolués dans leur concept mais ils s’étalent désormais pour une partie sur l’ensemble des DVD et ne sont plus figés du premier au dernier comme cela était le cas par le passé. De plus il est sans doute difficile de concilier les exigences de chacun et les données mises à disposition pour réaliser ce travail.
La série bénéficie d’une réalisation très soignée sur tous les points. Le design des personnages et des décors arbore un style particulièrement réussi mais la musique n’est pas en reste car même si les thèmes reviennent régulièrement, ils restent très agréables (en particulier la musique style «Far West » du début) et collent très bien à la série dans son ensemble. Pour preuve également le générique de début, en tout point remarquable et qui possède un petit parfum de jeux vidéo (le logo du titre par exemple) auquel la présence de membres de la société Enix (Dragon Quest) n’est peut être pas étranger.
Saiyuki est donc une série séduisante qui a peu de chance de vous décevoir aussi bien sur le plan de l’œuvre elle-même que sur celui de la qualité de ses DVD.
Il est juste dommage que cette première saison se termine un peu brutalement en laissant toutes les attentes du spectateur en suspens.