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Pinocchio le robot

Film

Critique de Gersende Bollut, le Dimanche 21 Août 2005 à 23:53

Staff Technique
Oeuvre orig. : Carlo Collodi, d'après son conte / Direction littéraire et artistique : F-E Porché
Producteur : Philippe Garell
Réalisation : Daniel Robichaud
Scénario : Peter Svatek et Claude Scasso
Chara. design : J-B Andreae et Marcos Testamarck
Musique : James Gelfand
Acteurs : VO / VF : Sonja Ball / Maxime Baudoin (Pinocchio), Howard Ryshpan / Georges Aubert (Gepetto), Whoopi Goldberg / Maïc Darah (Cyberina), Howie Mandel / Jean-Claude Donda (Spencer), Sonja Ball / Barbara Tissier (Marlène)...
Fiche de l'animé
Public : Tous
Origine : France / Canada / Espagne
Titre original : Pinocchio 3000
Type : Film
Genre : Comédie
Durée : 1 h 20 mn
Année de prod. : 2004
Produit par : CinéGroupe et Fílmax

Fiche du DVD
Zone : 2 (Europe) 2 (Europe)
Format cinéma : 1.85
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3
Support : DVD-5 (1 face/1 couche)
Boitier : Digipack
Disponibilité : Disponible (10/08/2005)
Editeur : francetélévisions Distribution
Format sonore
Français
Dolby Digital Stéréo

5.1
Français Stéréo ; Français 5.1

Sous-titre(s) : Aucun
Bonus/Goodies :
  • Jeu de coloriage
  • Karaoké
  • Bande-annonce
  • Partie Rom
  •  Présentation
    En 1996, Daniel Robichaud, originaire de Montréal, supervisait l'animation du film le Cinquième Elément de Luc Besson. En 1998, il supervisait celle du Titanic de James Cameron. En 2000, il supervisait enfin celle de Terminator 2 -3D, du même James Cameron. Pinocchio le robot est sa première réalisation.

    Commençons par une rapide présentation des protagonistes...

    Les personnages

    Pinocchio : Constitué de pièces détachées et de programmes informatiques dernier cri, Pinocchio est la fierté de Gepetto, son créateur et "père virtuel". Semblable à un enfant, il préfère jouer innocemment sans se soucier des conséquences. Seulement, pour devenir le vrai petit garçon qu’il aimerait tant être, il doit apprendre à distinguer le bien du mal. Sa naïveté fera de lui une vrai proie pour le diabolique Scamboli...


    Gepetto : Du fond d’un atelier artisanal, perdu au milieu d’une jungle de gratte-ciel, Gepetto est un inventeur généreux à qui il ne manque qu’un fils. Grâce à sa science, il crée donc Pinocchio. Grâce à sa bonté, il tentera d’en faire le plus heureux des enfants. Pour Daniel Robichaud, "Gepetto est le personnage central du conte de Collodi. Même si nous l’avons un peu relooké, il était primordial de conserver son âme au maximum car c’est lui qui véhicule toutes les valeurs du récit : l’amour entre un père et un fils, la générosité, le goût du travail et l’inventivité"


    Cyberina : Cyberina est une fée holographique.
    Sa bonne humeur constante ainsi que ses précieux conseils en font l’une des meilleures amies de Gepetto. Telle une mère souhaitant éduquer son enfant, elle donne à Pinocchio son fameux nez réactif aux mensonges.


    Spencer : Fidèle assistant de Gepetto, Spencer est aussi un compagnon cher sur qui l’on peut compter. Avec sa rassurante allure de pingouin, Spencer est donc un robot...

    Marlène : Marlène est une jeune fille en pleine crise. Détestant les robots et écologiste dans l’âme, elle s’oppose aux machiavéliques idées de son père, Scamboli.


    3 : Sympathique
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    An 3000. Dans la cité de Scamboville se dresse une jolie petite maison où réside Gepetto. Grâce à l'aide du pingouin Spencer et de la fée Cyberina, il vient de créer un prototype de robot ultraperformant : Pinocchio. Le petit robot sait parler, danser, chanter et même rire sans toutefois être un véritable enfant. La fée Cyberina lui fait la promesse de le changer en vrai petit garçon quand il aura appris à faire la distinction entre le bien et le mal. Pour cela, elle lui fait don d'un nez magique qui grandira à chacun de ses mensonges...



     Image
    5 : Parfait !
    Magnifique, exceptionnelle, resplendissante ! La source numérique du master explique bien sûr la très haute tenue de la copie présentée, qui ne peut à aucun moment être prise en défaut. Aucune poussière évidemment, et surtout une compression au rasoir et un piqué à toute épreuve. Du grand art.
     Son
    4 : Très bon !
    Bande son percutante et dialogues parfaitement clairs, du coup pas grand chose à redire si ce n'est qu'on reste perplexe devant l'option éditoriale choisie par l'éditeur : deux pistes VF, une en Stéréo et une en 5.1 (évidemment préférable car plus ample), mais pas de VO à l'horizon. Etrange...
     Interactivité 1.5 : Pas terrible Packaging 3.5 : Bon
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    Fidèle à son habitude, l'éditeur francetélévisions a soigné la présentation de ce titre : les menus sont animés en 3D (logique vu la nature du long métrage) avec un fond musical efficace. Par contre, pas grand chose à se mettre sous la dent niveau suppléments : un jeu de coloriage très sommaire qui consiste à retrouver la couleur appropriée à chaque élément du corps de Pinocchio, un karaoké de la chanson peu inspirée Quelle différence, la bande-annonce du film, une section Rom avec le minimum syndical... et c'est tout ! Autrement dit les personnes désireuses d'en savoir davantage sur la production du film ont sont pour leurs frais. Il y avait pourtant sans doute des choses à dire sur cette coproduction internationale, première réalisation de Daniel Robichaud. Un Collector en perspective ? Rien d'annoncé en tous cas.

  • Jeu de coloriage
  • Karaoké
  • Bande-annonce
  • Partie Rom

  •  Révision d’un mythe 
    Avant Pinocchio le robot, divers longs métrages ont tenté de moderniser l’image de la marionnette. Par exemple, la version de Roberto Benigni (en 2002) où ce dernier incarne un Pinocchio dans le corps d’un homme de 40 ans ou bien encore, officieusement, AI Intelligence Artificielle (2001) de Steven Spielberg sans oublier les différentes apparitions comiques du pantin dans Shrek et Shrek 2 (2001 et 2004). En tout, on dénombre pour l’instant une trentaine d’adaptations du roman de Carlo Collodi.
    Et n'oublions évidemment pas l'une des meilleures adaptations en dessin animé produites à ce jour, celle du studio belge Belvision, Pinocchio dans l'espace, film réalisé en 1965.

     Bilan artistique   
    2.5 : Moyen
    Soyez honnête, en arrivant sur cette critique vous pensiez avoir affaire à une de ces productions bâclées dont l'amateur d'animation éclairé aime à se gausser d'un ton dédaigneux... Et vu les critiques presse plus que mitigées lors de la sortie du film ("le scénario mêle confusion et mièvrerie" pour Zurban, "on n'avait à vrai dire jamais rien vu d'aussi laid, ignoble et complaisant dans le genre du divertissement agressif hanté par l'idée d'une infernale robotisation de la jeunesse" pour Chronic'art) et le quasi-anonymat de ladite exploitation salles, vous auriez effectivement des raisons d'être sceptique sur cette énième adaptation du conte de Collodi. Stupéfaction, il n'en est finalement rien (ou pas grand chose). Le rythme est certes parfois un peu laborieux et les quelques chansons pseudo-branchées sans grand intérêt, mais malgré tout cette coproduction hispano-franco-canadienne se suit avec plaisir et constitue un honnête divertissement. Surtout, la réalisation sans faille force l'admiration et devrait convaincre jusqu'aux plus blasés d'entre vous. L'animation 3D est d'une fluidité irréprochable et se montre presque mieux maîtrisée que dans Shrek. Oui oui, l'ogre US aurait à en apprendre face au petit pantin de bois... ou plutôt de métal dans cette version futuriste qui se sort habilement des nombreux pièges présupposés (la cité dirigée par Scamboli échappe à une vision mollassonne du futur tel que le cinéma en a si souvent présenté). Enfin, ce Pinocchio-là parvient presque à éviter la comparaison avec le classique disneyen, ce qui n'est pas le moindre de ses mérites. Attention, ce film ne saurait nullement prétendre postuler au rang de chef-d'œuvre, la faute en partie à un rythme un peu plan-plan et à divers poncifs dus au côté 'comédie calibrée pour la famille', mais l'effort fourni pour rivaliser avec les blockbusters US est louable, et le pari du divertissement à moindres frais franchement relevé. Ajouter facilement un point à la note pour les spectateurs de moins de 12 ans.

     Note du disque 3.5 : Bon  Note de l'animé 2.5 : Moyen
    L'illustre conte de Collodi trouve une nouvelle jeunesse avec cette adaptation non dénuée de charme, contredisant la plupart des préjugés que l'on pouvait avoir avant de l'avoir vue. La 3D parfaitement aboutie, alliée à un design global franchement sympathique, fait de cette coproduction internationale un divertissement d'honnête facture, que les jeunes bambins apprécieront sans retenue. Les plus grands ne vivront certes pas une révolution cinématographique mais n'auront pas pour autant le sentiment d'avoir perdu leur temps, c'est déjà ça.


    Points Forts Points Faibles
    + Animation 3D aboutie
    + Design réussi
    + Quelques bonnes idées
    + Image DVD parfaite
    - Chansons insignifiantes
    - Pas révolutionnaire
    - Absence de bonus
    digne d'intérêt sur le DVD

    Note Globale
    3 : Sympathique. Ca se laisse regarder.
    Matériel utilisé pour le test :
  • Lecteur DVD Toshiba SD-210EE
  • Téléviseur Philips
  • + Lecteur DVD-Rom Power DVD XP
  • © CinéGroupe et Fílmax
    Boutique


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