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Sinbad

la Légende des Sept Mers
Edition Collector

Critique de Gersende Bollut, le Mercredi 11 Février 2004 à 00:22

Staff Technique
Producteur : Mireille Soria et Jeffrey Katzenberg
Réalisation : Patrick Gilmore et Tim Johnson
Scénario : John Logan
Chara. design : Raymond Zibach
Décors : Raymond Zibach
Dir. artistique : Seth Engstrom et David James
Dir. animation : Dan Wagner
Musique : Harry Gregson-Williams
Acteurs : VO / VF - Brad Pitt / Patrick Bruel (Sinbad), Catherine Zeta-Jones / Monica Bellucci (Marina), Joseph Fiennes / Damien Ferrette (Proteus)...
Fiche de l'animé
Public : Tous
Origine : Etats-Unis
Titre original : (idem vf)
Type : Film
Genre : Aventure
Durée : 1 h 22 mn
Année de prod. : 2002
Produit par : DreamWorks

Fiche du DVD
Zone : 2 (Europe) 2 (Europe)
Format cinéma : 1.85
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3
Support : DVD-9 (1 face/2 couches)
Boitier :
Disponibilité : Disponible (03/02/2004)
Editeur : DreamWorks France
Format sonore
Français Anglais
Dolby Digital 5.1 5.1
Français 5.1 ; Anglais 5.1
DTS 5.1
Français 5.1

Sous-titre(s) : Français, Arabe.
Sons Annexes : Anglais pour sourds et malentendants.
Bonus/Goodies : - Commentaires audio des réalisateurs
- L'île des Cyclopes
- Les coulisses du tournage de Sinbad
- La voix de Spike
- Galerie d'images
- Bande-annonce
- Section DVD-Rom avec sept jeux interactifs
- Les animateurs de DreamWorks
- Le processus d'animation de Sinbad
- L'histoire de Sinbad au cinéma
- Couche par couche
- Les stars internationales de Sinbad

3 : Sympathique
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Sinbad, marin de légende est accusé à tort par Eris, déesse du chaos, d'avoir volé le Livre de la Paix. Il est chargé de le retrouver sans quoi, son ami d'enfance le prince Proteus mourra... Marina, la fiancée de Proteus va se glisser à bord du navire de Sinbad afin de lui "rappeler" sa mission...

Une histoire menée tambour battant par le scénariste de Gladiator. Scènes d'action efficaces sur fond de triangle amoureux déjà vu.



 Image
4.5 : Excellent !
Ma-gni-fi-que ! Tous les contrastes et couleurs sont au top, d'une netteté proprement ahurissante. Transfert quant à lui parfait et compression impeccable (deux-trois fourmillements relevés ça et là mais rien de dramatique).
Tops image : la scène sur la petite île, avec une richesse de couleurs hallucinante, ou la séquence dans la banquise, avec un aigle en synthèse proprement bluffant. A noter à ce sujet une intégration 2D / 3D pas très heureuse, mais ceci restant du ressort du film-même la note technique objective ne pouvait en pâtir.
 Son
4 : Très bon !
Léger regret à ce niveau-là, puisqu'avec toutes ces scènes d'action il y avait de quoi faire vrombir les basses non-stop. La dynamique des pistes Dolby Digital et DTS (uniquement française en ce qui concerne cette dernière) est excellente, mais peu ou prou d'effets surround, simples adjuvants des voies frontales. Mais celles-ci étant très actives, ce serait faire la fine bouche que de trop contester...

VO et VF réussies, tout dépend de votre penchant pour le bellâtre Brad Pitt ou le chanteur à midinettes Patrick Bruel. ^^
 Interactivité 1 : Nul ! Packaging 3.5 : Bon
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Après le très poétique logo de DreamWorks, une demande de sélection de la langue des menus est proposée (avec anglais ou français au choix). Puis une transition en 3D très réussie mène au menu principal, avec des menus disposés sous forme de boussole, à divers points cardinaux. A noter que tous les écrans sont sonorisés et animés en arrière-plan avec des moments forts du long métrage. Mais passons sans plus tarder à ce qui nous intéresse en premier lieu ici, à savoir le contenu et l'intérêt des divers suppléments.

Sur le premier DVD, l'on commence avec L'île des cyclopes, un bonus purement gadget, décrit comme une 'fonctionnalité interactive qui permet de choisir différents chemins (...). Lorsque le marqueur apparaît à l'écran, sélectionnez le bouton Entrée ou OK sur la télécommande du DVD. Ceci vous permettra de suivre les aventures du personnage sélectionné". En somme, une séquence du film est proposée, et nous avons la possibilité de nous focaliser sur l'action de Sinbad, de Marina ou de Spike. Totalement superflu, mais à hurler de rire tout de même lorsque l'on s'attarde sur le post-scriptum en bas de page : "ce document interactif peut fonctionner sur certains modèles de lecteur DVD". Ah ? Donc prenez garde, vous pourriez bien avoir accès à ce supplément (ironie inside). A noter que ce bonus est également accessible depuis la page principale (en cliquant en bas à gauche sur l'élément en surbrillance).
Passons donc rapidement sur ce premier 'supplément' pour nous intéresser au making of principal, d'une dizaine de minutes. Et là, c'est la consternation. Nous avons là l'exemple-type du reportage promotionnel comme savent si bien en monter les américains : tout semble parfait à leurs yeux, les réalisateurs ne sont pas étouffés par la modestie, considérant avoir pondu là un chef-d'œuvre instantané, leur film bénéficiant en outre des plus grandes stars au doublage et d'une bande originale anthologique... Stop ! Vous l'aurez compris, on est ici dans un parti-pris évident des plus horripilant, accentué par l'intervention du dirigeant principal de cette branche du studio, Jeffrey Katzenberg, qui est à DreamWorks ce que Thomas Schumacher est à Disney, dythirambique au-delà du raisonnable. Les effets de caméra façon clip MTV sont agaçants et l'auto-congratulation incessante : en bref ne comptez pas apprendre quoi que ce soit avec cette featurette trop rodée pour être honnête. Et le commentaire audio est du même tonneau, bardé de compliments il ne mérite aucune sorte de considération.
De son côté, la section destinée aux enfants avec pléthore de jeux et d'activités reste comme son nom l'indique réservée aux plus jeunes. Il faut toutefois noter que les Jeux sur console (terme mal employé ici, puisque l'animation et l'interactivité sont des plus rudimentaires) font pâle figure : le jeu des Aventures Maritimes de Sinbad est vraiment cheap, La visite en 3D de La Chimère se résume à une visite éducative du bâteau de Sinbad (où est le jeu là-dedans ?)... et il n'y a peut-être que le jeu Sauve les 12 Cités, plutôt amusant, pour rattraper la sauce. Toute cette accumulation de jeux et de sections pseudo-ludiques peuvent paraître consistantes pour les jeunes DVDphiles, mais tout cela est clairement de la poudre aux yeux.
Enfin la cerise sur le gâteau reste cette bande-annonce du Chat Chapeauté, nanar de Mike Myers à sortir en France dans les semaines à venir, et d'ores et déjà flop retentissant Outre-Atlantique. En bref, le studio DreamWorks ne cesse dans les bonus de cette première galette de se jeter des fleurs et tente d'épater la galerie, mais semble inconscient de l'indigence du résultat.
Et en parlant de galerie, il n'y a bien que celles des images proposées qui sauvent à peu près l'honneur, avec notamment la galerie dévolue à Syracuse, où l'on peut admirer quelques magnifiques croquis et de splendides mises en couleurs. Mais c'est peu pour un DVD truffé de bonus en apparence.

Heureusement, le deuxième disque, uniquement disponible sur l'édition Collector, sauve du naufrage les suppléments destinés au dernier-né du studio US. Avec tout d'abord un sujet sur les animateurs de DreamWorks, intéressant reportage avec de multiples intervenants d'horizons différents : Corée, Japon, Mexique, Espagne... et même France et Belgique ! Ce qui occasionne quelques passages en VF surprenants, attestant d'un melting-pot sain dans le processus de création de ce long métrage. S'ensuit fort à propos un sujet sur le processus d'animation de Sinbad, avec deux séquences suivies à quatre stades distincts de la production. Une version imbriquant successivement les quatre, avec un commentaire audio intéressant est proposée, mais s'il y a bien ensuite possibilité de voir les quatre stades séparément, il n'est pas possible d'effectuer un passage de l'une à l'autre comme bon nous semble. L'option multi-angles est en effet désactivée...
La featurette suivante, sur le parcours de Sinbad au cinéma, reste simplement allusive. Hormis l'adaptation de Ray Harryhausen, les intervenants de ce bref sujet passent sous silence (ignorent ?) l'existence de la version animée de Karel Zeman, un classique pourtant reconnu internationalement. Une édition bâclée ou volontairement révisionniste, l'on est en droit de s'interroger.
Terminons enfin avec les brefs reportages Couche par couche, montrant de façon pertinente le processus infographique utilisé, et Les stars internationales de Sinbad, où l'on retrouve nos très médiatisés Patrick Bruel et Monica Bellucci.

Verdict sans appel : une édition Collector assez médiocre, qui privilégie la quantité à la qualité, parti-pris nettement contestable et en l'occurrence fatal. Inutile de proposer quantité de jeux et de sujets, si les premiers sont aussi insipides et les seconds aussi courts et superficiels. De fait, Collector ou pas, la note globale s'en ressent. D'autant qu'il faut en outre souligner la malhonnêteté de l'éditeur, qui indique une heure de bonus sur le second disque, alors que ceux-ci n'excèdent pas la demie-heure !
Côté packaging par contre, c'est très bon, avec un digipack élégant et un fourreau avec éléments sur le recto en relief (notamment ce sympathique Spike), et étoiles phosphorescentes ! Une finition remarquable qui méritait d'être soulignée. Plus étonnant par contre, la sérigraphie des deux DVD est identique... mais ceci doit être dû au fait que la France a l'exclusivité de ce deuxième disque, le Collector Zone 1 ne présentant qu'un seul DVD ! Les responsables éditoriaux de DreamWorks ne devaient donc pas disposer de visuel satisfaisant pour la seconde galette, du moins c'est l'hypothèse la plus excusable.

  • DVD 1
    - L'île des cyclopes
    - Les coulisses du tournage de Sinbad
    (10'15)
    - Film-annonce du Chat Chapeauté
    - Galerie d'images

    . Personnages (9)
    . Monstres et créatures (15)
    . La Chimère (11)
    . Voyage au Tartare (6)
    . Syracuse (20)
    - Commentaire des réalisateurs
    - Enfants DreamWorks
    . L'île des cyclopes
    . La voix de Spike
    (2'54)
    . Jeux sur console
    > Les Aventures Maritimes de Sinbad
    > La visite en 3D de La Chimère
    > Sauve les 12 Cités
    . Jeux et activités du DVD-Rom
    .. 4 jeux
    > Spike sauve la situation !
    > Atteins le Royaume de Chaos
    > Pulvérise les Portes de Granit
    > Marina franchit les Dents du Dragon
    .. Livre imprimable de l'île des cyclopes
    .. Jeu de l'île des cyclopes à imprimer
    .. Labyrinthe de l'île des cyclopes
    .. Masques de cyclope et de Spike
    .. Mobile de Sinbad et les sept mers
    .. Le calendrier du zodiaque d'Eris
    .. Pages à colorier
    . Scènes préférées
    .. 4 scènes à chaque fois, réparties en cinq thèmes
    > Monstres
    > Dégoûtant !
    > Sinbad
    > Spike
    > Marina
    . Biographie des personnages
    > Sinbad
    > Marina
    > Protéus
    > Eris
    > Le Rat
    > Kale
    > Spike
    . Rendez-vous sur DWKids.com !
    . Bonus caché


  • DVD 2
    - Les animateurs de DreamWorks
    (6'20)
    - Le processus d'animation de Sinbad
    . Les sirènes
    . La porte
    - L'histoire de Sinbad au cinéma (2'35)
    - Couche par couche (2'35)
    - Les stars internationales de Sinbad (5'55)

  •  Le studio DreamWorks 
    Au milieu des années 90, après soixante ans sans la création d'un nouveau studio à Hollywood, trois acteurs-majeurs du milieu cinématographique s'unissent pour fonder DreamWorks. Leurs noms : Spielberg, Geffen et et Katzenberg. L'ambition affichée de ce nouveau studio ? Devenir une vraie major, une valeur sûre dans le milieu, avec une ligne de conduite revendiquée : produire des films d'auteurs, avec une vraie vision artistique, et une totale liberté pour les cinéastes (le fameux final cut). Soit l'exacte ambition d'United Artists, fondée pour la même raison et dans les mêmes circonstances par Chaplin, Fairbanks, Griffith et Pickford en 1919...
    Très vite DreamWorks compte donc bien prendre sa part de gâteau là où il peut. Pionnier dans le numérique, omniprésent au niveau télévisuel, véritable stratégie agressive sur le marché musical... et un sacré challenge, concurrencer Disney sur son propre terrain, l'animation. S'engage alors un partenariat avec les britanniques d'Aardman, dont sortira le tiède Chicken Run (techniquement parfait mais au scénario repompé de toutes pièces), puis diverses productions-maison, fort remarquées ici et là, mais artistiquement faibles. Avec tout de même à la clef la remise du tout premier Oscar du meilleur film d'animation pour Shrek. Aujourd'hui DreamWorks a réussi son pari, en s'imposant comme un studio-clef sur lequel il faut compter. Mais sa ligne éditoriale n'apparaît pas très convaincante et le studio a déjà à son actif plusieurs échecs commerciaux...
    Pour plus d'informations et consulter les titres de son catalogue, n'hésitez pas à visiter le site officiel.

    A venir - Madagascar et Over the Hedge
    2004 - Shrek 2 et Shark Tale
    2003 - Sinbad, la Légende des Sept Mers
    2002 - Spirit, l'Etalon des Plaines
    2001 - Shrek
    2000 - La Route d'El Dorado et Chicken Run
    1998 - Le Prince d'Egypte et Fourmiz

    (Les années indiquées tiennent compte des dates de sortie dans les salles françaises et non des années de production)

     Bilan artistique   
    2.5 : Moyen
    Ce matin de février 2004, j'introduis la galette du film Sinbad dans mon lecteur DVD chéri. N'ayant pas eu la chance de le découvrir au cinéma -il faut dire que l'année 2003 fut chargée en productions animées de tous horizons-, c'est donc avec joie que j'entreprends cette séance de rattrapage, avec un a priori plutôt favorable. Premier sentiment, l'action est soutenue, parfois un peu trop même, donnant une impression de fouillis obligeant l'œil à suivre ce qu'il peut pour comprendre quelque chose là-dedans. Mais une constatation tout de même : les éléments en synthèse demeurent impressionnants (avec toutefois une intégration à l'animation traditionnelle pas très heureuse). Puis l'on fait peu à peu connaissance avec les différents protagonistes, et tout ce petit monde rappelle furieusement l'univers de la sous-estimée Route d'El Dorado. Même humour décalé, même goût pour l'aventure... et constat identique, il faut laisser passer une vingtaine de minutes avant que l'histoire prenne véritablement son envol.

     

    La séance est terminée. Qu'en ai-je retenu ? Pas grand chose. Me suis-je amusé ? Pas franchement. Les protagonistes m'ont-ils séduit ? Pas particulièrement. Autant d'éléments qui ne présagent pas de laisser un souvenir impérissable... En fait à bien y réfléchir, le problème majeur de ce nouveau cru DreamWorks réside dans le trop grand classicisme de la mise en scène, de la psychologie des personnages et de cette accumulation de clichés un à un honorés. En soi c'est déjà dommageable quoi qu'on passe un moment agréable, mais c'est plus regrettable lorsque l'on constate que ce Sinbad-là n'offre finalement pas une vraie alternative intéressante aux productions Disney (hormis peut-être au niveau de l'aspect graphique). La création en 1994 du studio DreamWorks SKG par le trio Steven Spielberg / Jeffrey Katzenberg / David Geffen avait pour ambition de proposer au public des productions animées différentes. Un pari à peine tenu avec la Route d'El Dorado, où se disputait une action punchy à une vulgarité polie (paradoxe s'il en est) des personnages et diverses situations, mais rapidement abandonné avec le faussement irrévérencieux Shrek (on se souvient encore de ce mielleux happy end !). Et que dire de Fourmiz, dont l'univers était librement inspiré du pixarien 1001 Pattes, ou du futur Shark Tale, lui-même calqué sur le Monde de Nemo... une autre production Pixar-Disney !
    En résumé, nous voici en présence d'un film d'animation beaucoup trop classique pour emporter totalement l'adhésion. Les moins de dix ans seront aux anges et se délecteront de l'humour un rien facile ou de la romance attendue, et les plus grands savoureront tout juste les scènes d'action réussies et les quelques références mythologiques. Mais pour trouver là-dedans quelque chose de vraiment innovant, il faudra repasser...

     Note du disque 2.5 : Moyen  Note de l'animé 2.5 : Moyen
    Le personnage de Sinbad est légendaire et toute une mythologie est cultivée autour de lui. Depuis 1935 avec Ub Iwerks les transpositions cinématographiques sont légion, et aujourd'hui DreamWorks prétend apporter une version modernisée à coups d'éléments en synthèse et d'humour revigorant, mais le résultat est en-deçà de nos espérances. L'on se trouve juste en face d'un film d'animation sympathique et rythmé comme il faut, mais juste un de plus. Oubliable.
    Même tarif en ce qui concerne l'arborescence du DVD, artificiellement enrichie de pseudo-jeux et de featurettes promotionnelles. DreamWorks rate encore une belle occasion de se démarquer et, pire, ne parvient toujours pas avec cette sortie à égaler les éditions Disney.


    Points Forts Points Faibles
    + Scènes d'action efficaces
    + Qualité technique du DVD
    irréprochable
    + La deuxième galette
    de suppléments est
    une exclusivité française
    - Un film d'animation
    tout juste divertissant
    - Suppléments navrants

    Note Globale
    2.5 : Moyen. Manquait pas grand chose.
    Matériel utilisé pour le test :
  • Lecteur DVD Toshiba SD-210EE
  • Téléviseur Philips
  • + Lecteur DVD-Rom Power DVD XP
  • © DreamWorks
    Boutique


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