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Ghost in the Shell - Stand Alone Complex
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Vol. 7/7
Critique de Algol, le Dimanche 02 Octobre 2005 à 04:24
Staff TechniqueOeuvre orig. : Masamune Shirow Prod. exécutif : Mitsuhisa Ishikawa Producteur : Ken Iyadomi Directeur : Kenji Kamiyama Scénario : Kenji Kamiyama Chara. design : Makoto Shimomura Mechanical design : Kenzi Teraoka, Shinobu Tsuneki Dir. artistique : Yusuke Takeda Dir. photographie : Koji Tanaka Musique : Yoko Kanno Animation : Production i.G Acteurs : Version originaleMotoko Kusanagi: Atsuko TanakaBatou: Akio OhtsukaTogusa: Kouichi YamaderaDaisuke Aramaki: Osamu Saka Version françaiseMotoko Kusanagi: Hélène BizotBatou: Daniel BerettaTogusa: Yann PichonDaisuke Aramaki: Frédéric Cerdal
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Fiche de l'animéPublic : 12+
Origine : Japon
Titre original : Kokaku Kidotai Stand Alone Complex
Type : Série TV
Genre : Cyberpunk
Durée : 3 x 26 minutes
Année de prod. : 2003
Produit par : Ghost in the Shell Stand Alone Complex Committee
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.85
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Vidéo : 7.36 Mbps Audio : 192/384 Kbps Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (05/10/2005) Editeur : Beez Entertainment
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Bonus/Goodies : Interviews
Trois épisodes inédits "La vie des Tachikoma"
Trois clips vidéo
Conception de la série
Cinématiques du jeu vidéo
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Episode 24 ANNIHILATION : Alors qu’Aramaki s’apprête à arrêter celui qui se cache derrière l'affaire du Rieur, la Section 9 est accusée d’avoir organisé l’enlèvement du PDG de Serano. Les appuis d’Aramaki lui donnent alors le choix : s’il veut procéder à l’arrestation du coupable, il va devoir abandonner la Section 9…
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Episode 25 BARRAGE : Pendant qu’Aramaki continue à chercher du soutien au sein du gouvernement, les membres de la Section 9 se font arrêter un par un. Batou lui-même est sur le point de se faire éliminer par les forces spéciales lorsqu’il est sauvé par l’intervention inattendue des Tachikoma…
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Episode 26 STAND ALONE COMPLEX : Cela fait trois mois que Togusa a été relâché et qu’il a découvert la triste vérité à propos du sort des autres membres de la Section 9. En regardant les informations à la télévision, il découvre que la police a finalement décidé d’arrêter le responsable de toute cette affaire…
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Image |
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Encore une fois superbe. La définition et la netteté sont excellentes, les couleurs parfaitement rendues, les noirs profonds, et l'on ne note ni aliasing ni cross-coloration. A peine pourra-t-on remarquer un soupçon de bruit vidéo et de rémanence liés au transcodage, ainsi qu'un peu de postérisation. Par contre, on notera une tendance à la pixellisation sur les scènes à brusque changement de luminosité.
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Son |
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Seules les pistes japonaises et françaises ont été écoutées. Dans les deux cas, le résultat est vraiment excellent. Les pistes stéréo sont amples et dynamiques, avec de beaux effets directionnels. Mais les deux pistes en 5.1 leur sont supérieures. Elles sont parfaitement équilibrées et font un très bon usage des diverses voies.
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Interactivité |
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Menus
Les menus, au design simple mais efficace, sont clairs et fonctionnels. Ils sont tous accompagnés d'extraits musicaux différents, avec en prime des extraits de la série en toile de fond pour le menu principal. Celui-ci, précédé d'une brève introduction que l'on ne peut écourter, permet de lancer la lecture et d'accéder au chapitrage, aux versions, aux suppléments et aux bandes-annonces. Le passage d'un menu à l'autre se fait instantanément.
Lecture
Ce menu propose deux options de lecture: la lecture normale avec tous les génériques, et la lecture continue avec génériques au début du premier épisode et à la fin du troisième. A noter que dans ce mode de lecture, les Tachikoma passent à la trappe.
Chapitrage
Ce menu présente les trois épisodes, identifiés par une petite vignette animée. Lorsque l'on sélectionne l'un d'entre eux, on arrive à un second menu qui permet lui de choisir l'un des cinq chapitres découpant l'épisode: générique de début, première partie, deuxième partie, générique de fin, omake.
Versions
Ce menu permet de choisir entre les six pistes sonores proposées sur ce DVD et d'activer ou non les sous-titres. Cette opération peut également se faire à l'aide de la télécommande.
Bonus
On retrouve sur ce volume:
une interview de Kenji Kamiyama (réalisateur et scénariste);
une interview de Paul Nicholson, créateur du logo du Rieur, réalisée par Beez;
3 cinématiques du jeu vidéo;
Le contenu du fan disc "INTERVAL": trois épisodes inédits des Tachikomas, trois clips vidéo sur des extraits des divers épisodes et un making of de la série.
Packaging
Le disque sérigraphié est logé dans un boitier blanc, orné d'une superbe jaquette réversible. La face avant présente d'un côté l'illustration du treizième DVD japonais et de l'autre une très belle illustration de Motoko, tandis que le dos nous offre un bref synopsis de l'histoire ainsi qu'un résumé des épisodes, avec en prime une capture d'écran pour chacun d'entre eux. Ce dernier volume est accompagné d'un livret de 24 pages qui, outre les habituelles notes de production, nous offre une chronologie de l'affaire du Rieur, un tableau relationnel des personnages, des BD humoristiques sur les Tachikoma, une interview de Toshiyuki Kawano (storyboard et réalisation) ainsi qu'un article de Julien Dupuy, journaliste à Mad Movies.
First Press
Le premier pressage de ce DVD est vendu avec les deux dernières cartes d'identification à collectionner.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
N/A |
N/A |
Anglais |
Japonais |
Français |
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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La vérité enfin révélée dans cet ultime volume de Ghost in the Shell - Stand Alone Complex
Cette fois, Aramaki dispose de toutes les preuves dont il a besoin pour faire arrêter Yakushima. Mais voilà, ce dernier est un personnages très influent et un scandale risquerait d'affaiblir le premier ministre s'il éclatait maintenant, juste avant les élections. Ce dernier demande alors à Aramaki de lâcher la section 9 et de se tenir tranquille pour le moment. Livrés à eux-mêmes et accusés de terrorisme, les membres de la Section 9 se font traquer sans relâche puis arrêter l'un après l'autre. Batou, lui, manque de se faire abattre par les forces spéciales et il ne doit son salut qu'à l'intervention des trois derniers Tachikoma, qui montrent par leurs actes dans l'épisode 25 qu'ils ont atteint le stade ultime de l'individualité et de l'humanisation. C'est dans l'épisode 26 que toute la vérité éclatera finalement, après bien des retournements de situation...
Kamiyama démontre une nouvelle fois sa grande maîtrise du récit et de la trama narrative dans ces trois derniers épisodes. Les indices sont donnés au compte-goutte, les surprises se multiplient et le réalisateur nous tient ainsi en haleine jusqu'au bout, nous offrant au passage quelques scènes assez épiques.
Côté édition, ce dernier volume clôture de belle façon une édition de haute facture, riche en bonus, dotée d'une excellente VF et presque parfaite au niveau technique. Cette fois, ce ne sont pas les quelques rares problèmes de compression qui viendront gâcher le plaisir.
Le bilan: si Ghost in the Shell - Stand Alone Complex semblait au départ se démarquer quelque peu des films de Mamoru Oshii, se concentrant plus sur l'action et s'éloignant des réflexions philosophiques qui imprègnent Ghost in the Shell et Innocence, la série de Kenji Kamiyama va néanmoins peu à peu, presque inconsciemment, se rapprocher de l'univers de son modèle. Elle parvient cependant à garder son identité propre, grâce notamment à la présence des Tachikoma, qui apportent un contrepoint humoristique absent des films d'Oshii.
Si l'histoire tire sa richesse en partie des questions soulevées par les thèmes abordés dans la série, thèmes qui incitent inévitablement à la reflexion (recherche d'identité, frontière entre homme et machine, solitude...), elle repose aussi sur une intrigue politico-policière complexe et subtile, superbement menée et qui à elle seule remporte tous les suffrages. De plus, le réalisateur a bénéficié de moyens considérables qui lui ont permis d'offrir à Stand Alone Complex un univers visuel de toute beauté, servi par une animation sans failles. Si on ajoute à cela les musiques de Yoko Kanno, toujours aussi inspirées, on obtient une série quasi-parfaite qui tient sans le moindre problème sa place aux côtés des deux longs-métrages. La meilleure preuve de cette réussite est certainement le fait que les producteurs aient prié Kenji Kamiyama de réaliser une seconde saison, que Beez devrait nous proposer dès 2006. Encore beaucoup de bonheur en perspective!
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD JVC XV-N410B
Téléviseur 29" Hitachi
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0
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© 2003-2004 Shirow Masamune - Production I.G/KODANSHA
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Packaging |
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