Eka, la fille unique du président de Tokura Industries qui a été enlevée seize ans auparavant par une secte, a été photographiée par les gardes-côtes qui exerçaient une surveillance rapprochée sur un groupe de terroristes. Aramaki envoie la Section 9 à l’usine désaffectée qui sert de repère aux terroristes afin de récupérer la jeune fille…

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Au cours d’une intervention contre un petit groupe de pirates, le major Kusanagi et la Section 9 apprennent qu’un riche investisseur qui vit cloîtré dans sa propriété serait menacé de mort. Aramaki décide donc d’envoyer la section pour arrêter le tueur avant qu’il ne soit trop tard…

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A la suite du test peu concluant d’un nouveau système destiné à aider Saito dans ses missions de sniper, les Tachikoma réalisent qu’il est facile pour les humains de se débarrasser des machines qu’ils ne trouvent pas performantes et ils commencent à se poser des questions existentielles sur leur propre avenir…

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Alors que les Tachikoma ont été envoyés au laboratoire sur l’ordre du major Kusanagi pour se faire reprogrammer, Batou est chargé d’enquête sur Zaitsev, une ex-légende de la boxe qui a rejoint l’armée et qui est accusé d’avoir vendu des renseignements top secrets…

Parfum d'illusions perdues dans ce quatrième volume de Ghost in the Shell - Stand Alone Complex.

Ces quatre nouveaux épisodes nous présentent des histoires indépendantes qui toutes reflètent l'atmosphère plutôt pessimiste d'une série dépeignant un futur pas très rose, une atmosphère de désillusion et de rêves perdus, un peu semblable à celle que l'on retrouve dans Cowboy Bebop. Cela commence par une sombre histoire d'enlèvement dans laquelle la victime restera à jamais traumatisée par son expérience. Le deuxième épisode n'est guère plus réjouissant dans sa conclusion et démontre une fois de plus que l'argent ne fait pas le bonheur et que l'on est bien peu de choses face à la mort. Le dernier épisode est sans doute le plus "humain" du lot. On y découvre une nouvelle facette de Batou ainsi que l'idole de ce dernier, un ancien sportif déchu rêvant de son glorieux passé mais incapable de voir qu'il est lui-même la cause de ses échecs. Enfin, pour donner une touche un peu plus légère à l'ensemble on retrouve les tachikoma avec leurs facéties dans un épisode reprenant un thème fétiche de la science-fiction: le robot qui aspire à devenir humain. Il est tout de même un peu paradoxal de constater que si l'homme semble se rapprocher de plus en plus de la machine avec ses implants cybernétiques, il semble en revanche redouter que la machine se rapproche de l'homme...

Au niveau DVD, c'est encore une fois du tout bon. Il n'y a rien à redire du côté technique, les bonus se diversifient et l'édition spéciale est très réussie, avec une artbox sobre mais élégante et la présence de la bande originale.

Mon avis: si ce DVD ne contribue pas à faire avancer l'histoire du Rieur, il n'en ajoute pas moins à notre compréhension de l'univers complexe et désabusé imaginé par Shirow. Ce n'est pas la meilleure partie de la série mais l'épisode 16 vaut à lui seul le détour.