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Ghost in the Shell - Stand Alone Complex
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Vol. 1/7
Critique de Algol, le Jeudi 04 Novembre 2004 à 19:38
Staff TechniqueOeuvre orig. : Masamune Shirow Prod. exécutif : Mitsuhisa Ishikawa, Directeur : Kenji Kamiyama Scénario : Kenji Kamiyama Chara. design : Makoto Shimomura Mechanical design : Kenzi Teraoka, Shinobu Tsuneki Dir. artistique : Yusuke Takeda Dir. photographie : Koji Tanaka Musique : Yoko Kanno Acteurs : Motoko Kusanagi: Atsuko TanakaBatou: Akio OhtsukaTogusa: Kouichi YamaderaSaito: Toru OkawaIshikawa: Hiroshi NakanoDaisuke Aramaki: Osamu SakaTachikoma: Sakiko Tamagawa
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Fiche de l'animéPublic : 16+
Origine : Japon
Titre original : Kokaku Kidotai Stand Alone Complex
Type : Série TV
Genre : Science-Fiction
Durée : 4 x 26 minutes
Année de prod. : 2003
Produit par : Ghost in the Shell Stand Alone Complex Committee
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.85
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Boitier : Clamshell Disponibilité : Disponible (28/10/2004) Editeur : Beez Entertainment
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Bonus/Goodies : Interviews et filmographies
Fiches personnages
Notes de production
Génériques sans crédits
Trailers
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Présentation |
L'histoire
Tokyo, 2030. La technologie de l’information a connu un développement extraordinaire et les réseaux informatiques parcourent maintenant la Terre entière. Mais cette explosion technologique s’est accompagnée d’une résurgence de la cyber-criminalité. Pour faire face à cette menace, le Ministère de l’Intérieur a mis sur pied la Section 9, une section spéciale d’intervention qui traque les cyber-pirates. Son atout principal : le major Motoko Kusanagi, une femme-cyborg aux capacités extraordinaires…
Présentation générale
Basé sur le manga original de Masumune Shirow, la série télévisée Ghost in the Shell – Stand Alone Complex fait suite au célèbre Ghost in the Shell, le film réalisé sept ans auparavant par Mamoru Oshii. Tout comme son prédécesseur, elle a vu le jour au sein du studio Production I.G, à qui l’on doit notamment Blood the Last Vampire, Jin-Roh, Kaidomaru et Sakura Taisen – Le Film. La série, qui devait compter 26 épisodes à l’origine, s’est finalement vue adjoindre une deuxième saison, de 26 épisodes également.
Pour en apprendre plus sur la série, visitez le site officiel français.
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Episode 01 SECTION 9 : Le Ministre des Affaires Etrangères et ses assistants sont retenus en otages dans un restaurant par des cyborgs. Sous la direction du major Kusanagi, les membres de la Section 9 parviennent à sauver les otages et à arrêter le pirate responsable de l’incident. Mais ils apprennent bientôt que le ministre est suspecté de malversations…
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Episode 02 TESTATION : L’armée vient de mettre au point un tout nouveau véhicule d’assaut à la puissance de feu phénoménale. Au cours d’un essai, la machine s’affole et détruit deux autres véhicules avant de s’échapper. La Section 9 est chargée d’arrêter le véhicule fou avant que celui-ci ne détruise tout sur son passage…
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Episode 03 ANDROID AND I : Une vague de suicides frappe tous les androïdes du modèle « Jeri », produit par Genesis Andross. Au cours de l’enquête, le major Kusanagi découvre qu’un virus a été introduit dans le système de maintenance et a infecté tous les androïdes qui s’y sont connecté. Il semblerait que ce virus soit l’œuvre d’un amateur qui lui aussi possède un « Jeri »…
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Episode 04 INTERCEPTER : Togusa est contacté par Yamaguchi, un ancien collègue, qui souhaite discuter d’urgence avec lui à propos d’une affaire sur laquelle il enquête et qui impliquerait des officiels de haut rang. Le lendemain, Togusa apprend que Yamaguchi a perdu la vie dans ce qui semble être un accident de voiture…
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Image |
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L'image est de toute beauté. La définition et la netteté sont excellentes, les couleurs parfaitement rendues, les noirs profonds, et l'on ne note ni aliasing ni cross-coloration. A peine pourra-t-on remarquer un soupçon de bruit vidéo et de rémanence liés au transcodage, mais c'est vraiment minime. Et cette fois, la compression est parfaitement maîtrisée. Un régal !
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Son |
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Seules les pistes japonaises et françaises ont été écoutées. Dans les deux cas, le résultat est vraiment excellent. Les pistes stéréo sont amples et dynamiques, avec de beaux effets directionnels. Mais les deux pistes en 5.1 leur sont supérieures. Elles sont parfaitement équilibrées et font un très bon usage des diverses voies.
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Interactivité |
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Menus
Les menus, au design simple mais efficace, sont clairs et fonctionnels. Ils sont tous accompagnés d'extraits musicaux différents, avec en prime des extraits de la série en toile de fond pour le menu principal. Celui-ci, précédé d'une brève introduction que l'on ne peut écourter, permet de lancer la lecture en continu et d'accéder au chapitrage, aux versions, aux suppléments et aux bandes-annonces. Le passage d'un menu à l'autre se fait instantanément.
Versions
Ce menu permet de choisir entre les six pistes sonores proposées sur ce DVD et d'activer ou non les sous-titres. Cette opération peut également se faire à l'aide de la télécommande.
Chapitrage
Ce menu présente les quatre épisodes, identifiés par une petite vignette animée. Lorsque l'on sélectionne l'un d'entre eux, on arrive à un second menu qui permet lui de choisir l'un des cinq chapitres découpant l'épisode: générique de début, première partie, deuxième partie, générique de fin, omake.
Bonus
L'éditeur nous a bien gâtés de ce côté-là puisque l'on a retrouve en bonus sur ce DVD:
des notes de production sur la série, son auteur et son univers;
une interview vidéo et une filmographie de Kenji Kamiyama (scénariste et réalisateur) et d'Atsuko Tanaka (voix japonaise de Motoko);
des fiches de présentation des personnages principaux;
les deux génériques sans crédits;
des trailers du film et de la série.
L'éditeur a également placé deux bonus cachés sur ce DVD:
sur le menu d'accueil, placez-vous sur "Autres titres Beez" et appuyez sur la flèche droite de votre télécommande; l'oeil de Motoko deviendra bleu et si vous appuyez sur "Enter", vous aurez accès à des explications sur le nom de la série;
sur le menu supplément, appuyez sur la touche "7" de votre télécommande, vous aurez alors accès aux deux génériques originaux en 2D.
Bandes-annonces
L'éditeur propose les bandes-annonces de .hack//SIGN, Witch Hunter Robin, Saber Marionnette J, Jubei-chan et Gene Shaft.
Packaging
Le disque sérigraphié est logé dans un boitier blanc, orné d'une superbe jaquette réversible (à mon sens bien plus réussie que celle de l'édition américaine). La face avant présente d'un côté l'illustration du septième DVD japonais et de l'autre celle du neuvième, tandis que le dos nous offre un bref synopsis de l'histoire ainsi qu'un résumé des épisodes, avec en prime une capture d'écran pour chacun d'entre eux. Le livret est un feuillet double qui reprend en face avant l'illustration de la jaquette principale et à l'intérieur des notes de production sur chacun des épisodes du DVD.
First Press
Le premier pressage de ce DVD est vendu avec deux cartes d'identification à collectionner. Chaque volume sera accompagné de cartes différentes, dont vous pouvez trouver le détail à l'arrière du livret.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
N/A |
N/A |
Anglais |
Japonais |
Français |
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La version française |
Après .hack//SIGN, voici le deuxième doublage proposé par l'éditeur et il a été comme le précédent réalisé par le studio Chinkel. La distribution est dans l'ensemble excellente. On appréciera la performance d'Hélène Bizot, qui après avoir joué des personnages introvertis comme Lain ou Kirika, nous présente ici un personnage de femme forte et décidée. Les personnages secondaires sont généralement bien tenus, que ce soit Ishikawa, bourru et chaleureux à la fois, un Aramaki aristocratique ou encore un Togusa aux accents "Spikiens" (tout comme dans la version japonaise, d'ailleurs). Mais la meilleure surprise de cette distribution est sans aucun doute la présence de l'excellent Daniel Beretta, voix française de Schwarzenegger, qui reprend le rôle de Batou qu'il tenait déjà dans le film.
Au niveau de l'adaptation, il n'y a pas grand-chose à redire, on a une version qui est sensiblement proche de la VO et qui n'en trahit pas le propos. Tout au plus pourra-t-on regretter une ou deux petites maladresses (par exemple le Ministre des Affaires Etrangères qui est appelé Ministre de l'Extérieur) et la prononciation du nom de Batou.
Personnage | Acteur |
Motoko Kusanagi | Hélène Bizot |
Batou | Daniel Beretta |
Daisuke Aramaki | Frédéric Cerdal |
Togusa | Yann Pichon |
Ishikawa | Mathieu Rivolier |
Borma | Patrick Béthune |
Saito | Cyrille Monge |
Paz | Emmanuel Gradi |
Tachikoma | Patricia Legrand |
Le Rieur | Bruno Magne |
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Bilan artistique |
Ayant beaucoup apprécié l'univers et les personnages dépeints dans le Ghost in the Shell de Mamoru Oshii, c'est avec grande impatience que j'attendais cette série, d'autant plus que Production I.G s'était donné les moyens de ses ambitions en se dotant d'un budget assez faramineux pour une série animée. Bien sûr, en passant d'Oshii à Kamiyama, on change de style et on aboutit à une série moins introspective, plus basée sur l'action. Pourtant, l'univers imaginé par Shirow et revisité par Oshii est toujours bien présent et l'on retrouve par moment ce côté presque métaphysique qui faisait le prix du long-métrage. La place de l'homme dans un univers robotisé dominé par l'intelligence artificielle reste au centre de l'intrigue, de même que l'éternel débat sur ce qui différencie l'homme de la machine.
L'apect visuel lui aussi a changé et demandera sans doute un petit temps d'adaptation: le style de Makoto Shimomura est différent de celui d'Hiroyuki Okiura, et cela se remarque au niveau des personnages, notamment celui de Motoko. En règle générale, le character design de la série est simplifié par rapport à celui du film, format et contraintes de temps obligent. Par contre, les décors, eux, sont très soignés et participent à la cohérence de l'univers. On remarquera également l'usage intensif de l'animation digitale et de la modélisation 3D mais ces techniques se mèlent de façon plutôt harmonieuse à l'animation traditionnelle et au final, contribuent à donner un cachet visuel à la série. La réalisation de Kamiyama est dynamique, avec quelques jolies trouvailles.
La structure scénaristique n'est pas en reste et joue sur l'alternance: à côté des épisodes indépendants qui présentent chacun une petite histoire différente, à l'intrigue parfois assez développée, il y a les épisodes dits "complexes" qui eux sont les différents actes d'une même histoire et qui forment la trame générale de toute la série.
Un petit mot enfin sur les musiques, pour lesquelles on retrouve la formidable Yoko Kanno, dans un registre encore une fois bien différent de ce qu'elle a pu montrer dans Escaflowne, Cowboy Bebop ou encore, plus récemment, Wolf's Rain. On a ici droit à une musique à prédominance électronique, une musique désincarnée et presque "inhumaine" qui convient bien à l'ambiance de la série, avec, par contraste, des passages empreints d'un lyrisme chaleureux. Les génériques sont particulièrement réussis, notamment celui de début, "Inner Universe", qui une fois n'est pas coutume, est chanté en russe et en latin...
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Ces quatre premiers épisodes permettent au spectateur de se (re)familiariser avec l'univers de Shirow et de présenter la Section 9 et ses membres. Les trois premiers sont des épisodes indépendants, tandis que le quatrième, lui, est le premier volet des épisodes dits "complexes" qui présentent l'histoire du "Laughing Man". Mais pour chacun d'entre eux, on a affaire à un scénario très travaillé et cohérent, avec une profondeur assez inattendue. Les personnages sont intéressants et attachants. Ils ont une véritable épaisseur, ce sont des personnages qui évoluent en fonction des événements et "mûrissent" au fil de la série. Voilà donc une série qui se montre passionnante dès son premier volume et qui laisse augurer le meilleur pour la suite.
Du côté de l'édition, c'est cette fois un sans faute de la part de Beez: qualité technique impeccable, suppléments nombreux et intéressants, VF de qualité, packaging réussi, toutes les qualités sont réunies !
Mon avis: Ghost in the Shell - Stand Alone Complex est sans conteste l'une des meilleures séries de science-fiction de ces dernières années. Personnages riches et complexes, scénario passionnant et intelligent, aspect visuel réussi, cette série réunit tous les atouts susceptibles d'en faire un classique. A consommer sans modération, d'autant que l'édition est à la hauteur.
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD Atex DVD-2700
Téléviseur 29" Hitachi
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0 |
© 2003-2004 Shirow Masamune - Production I.G/KODANSHA
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Packaging |
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