Allen et les siens se dirigent vers Pallas, la capitale côtière d'Astria. Le preux chevalier se rend auprès de son roi Aston afin de lui faire part de la situation. Mais quelle n'est pas sa surprise en apercevant Folken, le général des armées de Zaïbacher, à ses côtés ! Ce dernier exige du roi que le Guymelef lui soit livré afin d'apaiser toute tension susceptible de venir briser l'alliance passée entre eux...

Van et Escaflowne sont mis à l'épreuve par le roi Aston. Opposé à trois Guymelefs en même temps, Van parvient malgré tout à s'en sortir avec panache. Ce test démontre une nouvelle fois l'incroyable puissance d'Escaflowne qui suscite toutes les convoitises. Pendant ce temps, Folken et Dilandau recoivent l'ordre de s'en emparer en usant de la force s'il le faut mais ils ne sont pas les seuls à vouloir mettre la main dessus...

Allen, grâce à son intervention de dernière minute, permet à Van et Hitomi de s'enfuir avec Escaflowne. Ceux-ci se retrouvent seuls face à leur destin. Hitomi se rappelle ses derniers moments sur terre alors que Van, plus volontaire que jamais, n'a qu'une idée en tête : se venger coûte que coûte de l'empire Zaïbacher. Ensemble ils vont tenter un coup de génie, détruire les ressources énergétiques utilisées par les Guymelefs ennemis !

Hitomi fait une chute vertigineuse dans le vide. Au dernier moment, elle est sauvée par un être ailé issu du peuple du dieu Dragon. Cet être n'est autre que Van, son valeureux compagnon d'aventures. En se plongeant dans le passé, Hitomi va découvrir l'origine de cet étrange pouvoir. Ils décident de poursuivre leur route vers le duché de Fleid mais Dilandau et ses troupes sont sur leurs talons et une nouvelle confrontation est inévitable...

Rejoint par Allen et Mirana, nos amis arrivent finalement au duché de Fleid. En l'abscence du seigneur des lieux c'est Cid, son jeune fils, qui les accueille avec bienveillance. Avertis d'une probable attaque Zaïbacher, les gens de Fleid font appel à Placto, un puissant mage capable de soutirer la vérité au prisonnier Zaibacher retenu dans les geôles du château. Tenant compte de ses précédents échecs, Folken décide d'utiliser la ruse plutot que la force en engageant un sorcier redoutable...

Escaflowne est une série très particulière puisqu'elle n'hésite pas à mêler des genres a priori diamétralement opposés. Ainsi le personnage principal, la jeune étudiante japonaise Hitomi, est projetée dans un univers fantastique associant de gigantesques méchas mûs par une énergie surnaturelle à un monde médiéval typiquement européen avec ses châteaux et ses seigneurs.
En plus de l'aspect "Fantasy" pour le moins surprenant, les auteurs n'ont pas hésité à ancrer Escaflowne dans le style Shôjo avec la présence d'intrigues sentimentales censées ajouter un peu de profondeur aux personnages et complexifier leurs rapports. Le chara-design de Nobuteru Yuuki (reconnaissable entre tous par ses longs nez en pointe) en est l'illustration la plus parfaite.

Ayant dit cela, deux réactions face à la série restent possibles : soit on accroche, soit on passe à côté. Pour ma part, n'étant pas particulièrement fan de Shôjo, je dois dire que le premier volume ne m'avait pas particulièrement intéressé. Le design singulier présentant de jeunes gens à la beauté androgyne d'une part, et leurs amourettes omniprésentes d'autre part, m'avaient tout bonnement empêché de rentrer dans l'histoire.

Avec ce second volume, les choses changent un peu. L'histoire gagne en volume et en intérêt et par là, l'aspect Shôjo tend à se faire quelque peu oublier. Malgré certains raccourcis, le récit devient un peu plus intéressant et permet de dépasser en partie nos a prioris. Ces nouveaux épisodes apportent leur lot de rebondissements et l'intrigue avance sensiblement. Point positif de la série, les méchas ! Leur design est particulièrement soigné et surtout les combats sont magistralement orchestrés et admirablement animés pour une série TV.

Au départ j'étais complètement réfractaire à Escaflowne, cependant ce second volume m'a en partie fait changer d'avis grâce à ses atouts indéniables. Je n'irais pas jusqu'à dire que j'apprécie pleinement cette série mais force est de reconnaitre qu'elle a des qualités indéniables qui peuvent séduire.
Pour ma part, je ne la trouve ni bonne ni mauvaise.