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Eureka Seven
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Vol. 1/10
Critique de Manji, le Mardi 14 Novembre 2006 à 20:29
Staff TechniqueOeuvre orig. : Bones Réalisation : Tomoki Kyoda Scénario : Dai Sato Chara. design : Kenichi Yoshida Mechanical design : Shoji Kawamori Musique : Naoki Sato Animation : Kenichi Yoshida, Eiji Nakada
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Fiche de l'animéPublic : Tous
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : Série TV
Genre : Action
Durée : 5*26 min.
Année de prod. : 2005
Produit par : Bones
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible Editeur : Beez Entertainment
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Bonus/Goodies : Interview avec les doubleurs japonais (partie 1)
Commentaire audio de l'équipe sur l'épisode 1
Génériques sans crédits
Bandes annonces Beez
Livret de 8 pages
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Présentation |
Sur une nouvelle terre, les hommes ont découvert une énergie formidable: le trapar, correspondant à des particules de lumière transparente. Cette énergie se révèle particulièrement adaptée à la pratique de la discipline sportive d'une nouvelle ère: le riff ou surf des airs.
Un jeune garçon de 14 ans, Renton, idolâtre le gekkostate. Cette bande de pirates adeptes du riff, à la coolittude assumée et un brin anarchiste, s'oppose à la Fédération unie.
Mais tout serait plus simple si Renton n'était pas le fils du héros ayant sacrifié sa vie pour sauver le monde le jour de la catastrophe du Summer Of Love.
A l'origine de cette série nous trouvons les studios MBS Truth et Bones dont le dernier a récemment marqué l'animation japonaise avec la fameuse série RahXephon. Tomoki Kyoda, déja assistant réalisateur sur RahXephon, prend ici les rênes de cette nouvelle série de 50 épisodes et à base de méchas.
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Ep. 1 : Blue Monday : Dans la ville de Bellforest, Renton s'ennuie. Tout y est à son goût morne et sans vie. Tout le contraire de la vie de ses idoles du Gekkostate, riffeurs de génie, qui s'affichent dans le célèbre magazine Ray=Out. Renton s'évade en effet de sa vie par le riff, où malgré son jeune age il commence à exceller.
Sa vie changera radicalement le jour où une étrange jeune fille, Eureka, s'écrase en LFO sur sa maison.
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Ep. 2 : Blue Skyfish : Le LFO de Eureka s'avère être un Nirvash, légendaire pour avoir été le premier découvert. Le plus étonnant reste toutefois l'interaction étrange entre le Nirvash et Renton. Son père, un héros disparu, n'y est pas étranger.
Quel est ce programme satori à la puissance inimaginable?
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Ep. 3 : Motion Blue : Renton, confronté à son idole du gekkostate, Holland, et à l'ombre de son père se retrouve face à son destin. Lui et Eureka tenteront de fuir l'armée pour retourner à l'intérieur du gekko-go, vaisseau principal des pirates. |
Ep. 4 : Watermelon : Heureux d'avoir quitté son propre quotidien Renton se retrouve confronté à celui du Gekko-go. Fauchés comme les blés ils tentent tant bien que mal de se faire un peu d'argent, quitte à accepter des boulots à la limite de la moralité.
Mais surtout, quand riffent-ils?
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Ep. 5 : Wind Bit : Pour étudier les réactions du Nirvash, incroyablement réactif en présence de Renton, les tests s'intensifient. L'estomac de Renton ne tient pas le choc et ses désillusions lui font lâcher un bien embarrassant secret. Malheureusement la ravissante peste qu'est Talho est là. Le chantage alors mis en place conduira Renton à devenir son esclave... |
Image |
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Une image en demi teinte. Si sur la plupart des plans elle est très bonne, sur d'autres des problèmes de compression se font cruellement sentir. Le trapar, visible dans toutes les scènes de glisse, en fait les frais. Les Ghost Frames sont elles aussi présentes mais restent peu sensibles.
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Son |
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Un simple Dolby Stéréo, malgré tout très efficace, est présenté sur ce DVD. On regrette l'absence d'un multi-canal mais on reste satisfait par la puissance et la clarté de cette stéréo. Le mixage est par ailleurs aussi efficace en VO qu'en VF.
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Interactivité |
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Menus
Une introduction très dynamique nous met bien dans le ton de la série. Tous les menus sont animés de manière sobre et élégante. Les musiques d'accompagnement sont particulièrement bien choisies mais se coupent un peu vite et brutalement.
Suppléments
- Interview avec les doubleurs japonais (partie 1) (15 min.)
Une interview plutôt bien faite et relativement intéressante de Yoko Sanpei et Kaori Nazuka respectivement doubleuses de Renton et Eureka. On y apprend comment elles ont pris en main leur personnage, ainsi que leur ressenti vis à vis de la série.
- Commentaire audio de l'équipe sur l'épisode 1
On retrouve Yoko Sanpei et Kaori Nazuka pour leur baptême de commentaire audio. Cela part dans tous les sens: des appareils photos en passant par les gels de massage... Ce commentaire audio plutôt déstructuré n'est pas spécialement instructif, est plutôt agaçant sur la longueur, mais reste amusant du fait du dynamisme des deux doubleuses. Ce qui est dit ici n'est absolument pas redondant avec l'interview précédente.
- Génériques sans crédits
- Bandes annonces Beez
Packaging
Un amaray blanc, avec pour écrin un fourreau en carton, donne un aspect soigné au packaging. La jaquette est très élégante même si l'image principale est étrangement floue et piquée de fourmillements. Un livret de 8 pages aux belles illustrations permet de s'y retrouver agréablement entre les membres du Gekkostate et les différents termes employés.
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Doublage |
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Un seul mot: excellent. Les voix sont charismatiques à souhait, le caractère de peste de Talho est respecté, l'introvertie Eureka l'est toujours... Un superbe travail de la part des comédiens et un excellent casting font de cette VF une réussite.
Le ton de la série, plutôt réaliste, aide certainement beaucoup à ce résultat.
Personnage | Version Française | Version Japonaise |
Renton | Circé Lethem | Yuuko Sanpei |
Eureka | Esther Afflalo | Kaori Nazuka |
Holland | Michelangelo Marchese | Keiji Fujiwara |
Thalo | Fanny Roy | Michiko Neya |
Hap | Philippe Resimont | Taro Yamaguchi |
Gidget | Nathalie Hugo | Fumie Mizusawa |
Hilda | Dominique Wagner | Mayumi Asano |
Coda | Nathalie Homs | Mariko Akashi |
Matthieu | David Manet | Akio Nakamura |
Axel Thurston | Daniel Dury | Takesho Aono |
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Bilan artistique |
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Il se dégage de ces 5 premiers épisodes une véritable fraîcheur et une belle énergie qui font plaisir à voir.
La réalisation technique est le gros point fort de cette série: exceptionnelle en tout point avec une animation d'une fluidité à toute épreuve et un travail conséquent sur l'ensemble de l'aspect visuel.
Il faut aussi louer le character design très détaillé et ciselant d'entrée une personnalité aux protagonistes de la série. L'humour est souvent présent et tape toujours dans le mille. L'ambiance est prenante et on pense souvent à Point Break dans la façon de décrire cette communauté de surfeurs.
Les musiques de Naoki Sato ("X TV"), tantôt rock tantôt planantes, collent parfaitement à l'atmosphère de cette série.
Le bilan n'est pas parfait pour autant et on peut déplorer le côté stéréotypé de tous les personnages. On retrouve ainsi le jeune adolescent n'attendant que son voyage initiatique (Renton), la jeune fille mystérieuse au caractère introverti (Eureka), le mentor cool et désabusé (Holland), la peste au physique avantageux (Talho),... Le fait que tout ce petit monde soit systématiquement fauché rappellera aussi quelques souvenirs.
Le scénario reste lui aussi assez convenu avec son lot de mystères mais cela reste difficile à évaluer sur la base de 5 épisodes.
Au final Eureka Seven possède de sérieux atouts pour devenir une grande série, à condition toutefois de trouver une véritable identité.
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Points Forts |
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Points Faibles |
- Réalisation
- Character design
- Musiques
- Humour
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Matériel utilisé pour le test :
Télevision Sony KV-32FX68
Ensemble home cinéma Klegg M6 501 Lecteur DVD KISS DP-500
WinDVD 6.0
Lecteur DVD LG/ /16X / 48X
Moniteur Hyundai L70S+ |
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