Visuellement, on peut dire que c'est une réussite. Outre le character design toujours aussi agréable, nous avons droit ici à une panoplie d'effets digitaux divers et d'images de synthèse qui nous en mettent plein la vue. Ce n'est évidemment pas une surprise, Production I.G nous ayant déjà amplement démontré son savoir-faire en la matière. Il y a de plus un effort manifeste qui a été fait pour intégrer au mieux ces images de synthèse à l'animation traditionnelle. Celle-ci est d'un excellent niveau, très fluide, et donne beaucoup de vie aux décors riches et détaillés. La mise en scène est assez traditionnelle, sans génie particulier. Par contre, on pourra saluer le travail réalisé sur les éclairages, très réussis.
Côté scénario, on ne peut pas dire que ce soit hautement original mais l'histoire reste plaisante même si la plupart des situations sont assez prévisibles. Par contre, il faut bien avouer que le film se termine de façon assez surprenante. On retrouve avec plaisir tous les personnages que l'on a déjà pu voir dans la deuxième série d'OAV, et l'on regrettera peut-être juste un peu le rôle très bref joué par Oogami dans ce film.
Les musiques sont toujours aussi plaisantes, avec une mention particulière pour les deux chansons que l'on retrouve en début et en fin de film, interprétées encore une fois de manière fort convaincante par les doubleuses japonaises elles-mêmes.