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Sakura Wars
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Le film
Critique de Algol, le Mercredi 14 Décembre 2005 à 03:47
Staff TechniqueOeuvre orig. : Ohji Hiroi Prod. exécutif : Toshimichi Otsuki Directeur : Mitsuru Hongo Scénario : Mitsuru Hongo, Hiroyuki Nishimura, Nobutoshi Terado, Ohji Hiroi Chara. Design original : Kosuke Fujishima Chara. design : Takuya Saito Mecha design : Mika Akitaka Dir. artistique : Yusuke Takeda Dir. animation : Takuya Saito Dir. photographie : Tanaka Kouji Musique : Kohei Tanaka Animation : Production i.G Acteurs : Sakura Shinguji: Chisa YokoyamaSumire Kanzaki: Michie TomizawaMaria Tachibana: Urara TakanoIris Chateaubriand: Kumiko NishiharaKohran Ri: Yuriko FuchisakiKanna Kirishama: Mayumi TanakaOrihime Soletta: Maya OkamotoLeni Milchstraße: Kazue IkuraKaede Fujieda: Ai OrikasaIchiro Oogami: Akio SuyamaBrent Furlong: Koichi YamaderaLachette Altair: Akiko Kuno
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Fiche de l'animéPublic : 12+
Origine : Japon
Titre original : Sakura Taisen
Type : Film
Genre : Mecha/Robot
Durée : 85 minutes
Année de prod. : 2001
Produit par : Production I.GSakura Wars The Movie Production Committee
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Audio : 224 Kbps Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (10/11/2005) Editeur : Dybex
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Présentation |
Sakura Taisen - Le film est basé sur la série des célèbres jeux éponymes produits par Sega et Red. C'est la quatrième adaptation en anime des jeux, après deux séries d'OAV (Ouka Kenran - 1997/98 et Gouka Kenran - 1999/200) et une série TV (2000). Le staff de base reste essentiellement le même que celui des précédentes adaptations, si ce n'est que l'on retrouve ici Mitsuru Hongo (Outlaw Star, Pilot Candidate, Shamanic Princess) à la réalisation, tandis que le character design et la direction de l'animation sont assurés par Takuta Saito (K.O. Beast, Macross Zero, Outlaw Star, Risky Safety). L'animation, quant à elle, est assurée par Production I.G (Blood the Last Vampire, Ghost in the Shell - Stand Alone Complex, Jin-Roh). Le film est sorti au Japon le 22 décembre 2001.
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Japon, 1926. L'invention des machines à vapeur a fait prospérer le pays. Tokyo en particulier est extrêmement florissante. Mais cette expansion n'est pas sans inquiéter le Conseil des Anciens, qui craint que la protection spirituelle de la Capitale Impériale ne soit plus suffisante, surtout que les attaques des Kouma, des entités démoniaques, se multiplient. C'est alors qu'une société américaine, Douglas-Stewart, propose au gouvernement de remplacer les Koubu de la Compagnie des Fleurs par leur toute nouvelle invention, le Japhkiel, une armure à vapeur sans pilote. La Compagnie des Fleurs pourra-t-elle faire le poids face à cette concurrence et préserver son unité malgré l'arrivée d'un nouveau membre, la mystérieuse Lachette Altair?
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Image |
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Le master est de bonne qualité, sans artefacts, et proipose une image nette aux contours bien définis et aux couleurs bien rendues. On ne note ni aliasing ni cross coloration mais on pourra par contre remarquer un bruit vidéo assez présent sur les aplats sombres, ainsi qu'un peu de grain par moment.
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Son |
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Les deux pistes sonores présentes sur ce DVD sont en stéréo. Si elles se montrent toutes deux de bonne qualité, on préférera la piste japonaise pour sa présence supplémentaire et sa meilleure spatialisation.
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Interactivité |
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Menus
Les menus, très sobres, sont animés et accompagnés d'un fond musical. Le menu principal permet de lancer la lecture en continu et d'accéder au setup, au chapitrage et aux bandes-annonces.
Setup
Ce menu permet de choisir entre la piste originale japonaise et la piste française, toutes deux en DD 2.0 et d'activer ou non les sous-titres français ou néerlandais. Ces paramètres sont modifiables en cours de lecture à l'aide de la télécommande.
Chapitrage
Ce menu permet d'accéder aux dix chapitres découpant le film.
Bonus
Il n'y a pas de bonus sur ce DVD.
Bandes-annonces
L'éditeur propose les bandes-annonces de Ailes Grises, Fullmetal Alchemist, Kacho Ohji, Texhnolyze et Hunter x Hunter.
Packaging
Le disque sérigraphié à l'effigie de Sakura est logé dans un boîtier transparent orné d'une jaquette biface. D'un côté on a une illustration de Sakura et de Lachette dos à dos, tandis que l'intérieur propose une autre illustration de Sakura. Le boîtier est lui-même protégé par un étui en carton qui reprend la même illustration quer la jaquette, mais avec cette fois le titre en incrustation dorée, que l'on retrouve également sur la tranche et le dos. Enfin, le tout est accompagné d'un livret présentant les divers personnages et méchas rencontrés dans le film.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
Présents |
N/A |
Français |
Français |
Absent |
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L'adaptation |
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Dybex nous propose un doublage français réalisé comme d'habitude par le studio Chinkel. Sakura Wars n'est pas une oeuvre facile à doubler dans le sens où les personnages principaux y sont nombreux et elle requiert donc une solide équipe, à commencer par neuf comédiennes aux voix et aux personnalités bien distinctes. Je dirais que le pari est aux trois-quarts tenus pour cette distribution. En tête d'affiche, Hélène Bizot (photo - Lain, Kirika Yuumura dans Noir, Motoko Kusanagi dans Ghost in the Shell - Stand Alone Complex campe une Sakura douce et maladroite, très petite fille, avec cependant ce qu'il faut de détermination dans les moments forts. Face à elle, Christine Pâris (BT dans .hack//SIGN, Kiddy Phenil dans Silent Möbius, Deedlit dans Lodoss) joue la carte de la femme forte et indépendante dans le rôle de Lachette et le contraste entre les deux personnages fonctionne bien. Les autres membres de la Compagnie des Fleurs sont interprétés avec plus ou moins de bonheur: Nathalie Bleynie (Olympias dans Alexander, Haré dans Haré+Guu, Katsumi Liqueur dans Silent Möbius) restitue fort bien le côté pincé et un peu hautain de Sumire, Isabelle Volpe se montre très convaincante dans le double rôle d'Orihime et de Leni, qu'elle différencie très bien vocalement, et Olivia Dutron, elle, s'amuse visiblement beaucoup avec le personnage extraverti de Kohran et elle parvient à exprimer avec beaucoup de justesse sa franchise naturelle et son expressivité. Colette Noel possède un timbre qui convient bien à Kanna, tandis que Nathalie Bienaimé se débat un peu plus avec les personnages d'Iris et de Maria. La première paraît un poil trop mûre, tandis que la deuxième manque un peu de noblesse. En revanche, du côté des méchants, Emnanuel Fouquet est superbe de fourberie glacée dans le rôle de Brent Furlong. Enfin, un petit mot sur les seconds rôles qui sont en général bien servis, notamment par l'inévitable Bruno Magne, quasi méconaissable dans le rôle du comte Hanakouji et génial dans celui du sergent Ota. Si l'interprétation est en général plutôt bonne, j'émettrai par contre de sérieuses réserves quant à la prononciation de certains termes japonais, comme les "Koumass" (au lieu de Kôma), les "Kobuss" (au lieu de Kôbou) ou pire encore, les "Kobu Kaiss" (au lieu de Kôbou-kaï). De plus, la prononciation varie d'un personnage à l'autre, un peu de coordination n'aurait pas fait de mal. Au niveau de l'adaptation à proprement parler, les sous-titres se montrent plutôt fidèles à l'original, tandis que la VF s'emmèle parfois les pinceaux (comme par exemple au moment où Lachette annonce à Yoneda qu'elle rejoint la Compagnie des Fleurs). Bref, ce n'est pas le doublage le plus réussi de Chinkel, même s'il reste très écoutable.
Personnage | Acteur |
Sakura Shinguji | Hélène Bizot |
Sumire Kanzaki | Nathalie Bleynie |
Maria Tachibana | Nathalie Bienaimé |
Iris Chateaubriand | Nathalie Bienaimé |
Kohran Ri | Olivia Dutron |
Kanna Kirishima | Colette Noel |
Orihime Soletta | Isabelle Volpe |
Leni Milchstraße | Isabelle Volpe |
Ikki Yoneda | Patrick Béthune |
Kaede Fujieda | Nathalie Bleynie |
Yuichi Kayama | Patrick Pellegrin |
Ichiro Oogami | Philippe Roullier |
Brent Furlong | Emmanuel Fouquet |
Lachette Altair | Christine Pâris |
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Problèmes rencontrés |
Suite à un problème d'impression, les lignes du texte de la page 23 se voient amputées de leurs deux ou trois premières lettres. Il est à noter également que le livret comporte quelques coquilles.
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Sakura Wars - The Movie est sans doute la plus aboutie des adaptations animées tirées de la célèbre série de jeux créée par Red et Sega. Visuellement parlant, c'est un vari régal: le character design est très soigné, les décors sont superbes, l'animation est d'une fluidité sans reproche et l'utilisation de la 3D, même si elle ne s'intègre pas toujours parfaitement au reste, est très impressionnante, comme dans la très (trop?) longue scène dans laquelle le train de la Compagnie des Fleurs emporte nos héroïnes sur le lieu de leur combat. Les lumières et les éclairages sont superbes, de mêmes que les costumes, riches et colorés.
Quant au scénario, si l'histoire ne fait pas preuve d'une énorme originalité, elle tient néanmoins fort bien la route et elle joue beaucoup sur les différences de personnalités de nos charmantes combattantes. Lachette est un personnage intéressant, complexe et torturé, qui ne se révèle pleinement que lors de la grande scène finale, durant laquelle ses véritables sentiments éclatent enfin au grand jour. Bien entendu, pour bien profiter de ce long-métrage, il est tout de même recommandé d'avoir une certaine connaissance de l'univers de Sakura Wars, sinon les liens qui existent entre certains personnages risqueront de vous échapper.
Au niveau des musiques, Kohei Tanaka se montre toujours autant inspiré, comme le démontrent la chanson d'ouverture et le long duo de fin.
Au niveau de l'édition, c'est un peu de la déception. Si l'on est content de bénéficier d'une VF, on regrettera par contre l'absence totale de bonus ainsi que de la piste en 5.1, présente pourtant sur l'édition américaine. Le livret vient un peu nous réconforter, mais il n'est hélas pas exempt de défauts lui non plus.
Mon avis: je ne me lasse décidément pas de cet univers qui mélange avec bonheur action, ésotérisme, mécha et comédie musicale. Les personnages sont attachants, les musiques superbes et en plus on en prend plein les yeux. Si vous avez aimé la série parue chez Kaze ou les OAV publiés par Déclic, vous adorerez ce long-métrage!
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD JVC XV-N410B
Téléviseur 29" Hitachi
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0
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© 2001 SEGA · RED Sakura Taisen The Movie Production Committee
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Packaging |
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