Une série d'accidents mortels frappant le bord de mer et impliquant des labors plonge la police dans la perplexité. L'inspecteur Kusumi et son adjoint Hata sont chargés de l'enquête. Peu à peu, ils rassemblent des indices qui semblent converger vers un laboratoire de recherche. Au cours de l'enquête, Hata fait la connaissance de la mystérieuse Saeko Misaki, qui s'avère travailler pour le laboratoire...

Si vous aimez les films de méchas remplis d'action, passez votre chemin, vous ne trouverez rien de la sorte ici. Les labors servent juste de prétexte à l'histoire.

WXIII est un film de science-fiction sombre et pessimiste, à la beauté tragique, à l'image de la scène du grand affrontement final, accompagnée par la musique de la sonate "Pathétique" de Beethoven. C'est un film qui m'a laissé une impression étrange et indéfinissable, comme si j'y avais abandonné une petite part de moi-même.

Une belle réussite à mon sens, mais à réserver à un public "mûr" et à ne pas regarder si on a le cafard...

Note aux futurs acheteurs: comme les suppléments ne sont pas sous-titrés, à moins que vous ne parliez japonais ou souhaitiez absolument avoir le coffret, je vous conseillerais d'acheter la version "simple" du film, qui est tout de même nettement moins chère (8190 yen au lieu de 13440).

Joe Gillian (12 Novembre 2003 à 16:58) : J'avais eu la chance de voir WXIII sur grand écran lors de sa présentation en France (avant première mondiale - festival du film asiatique à Deauville) et j'avais été bluffé ! Je ne donnerai donc que mon avis "artistique" (ne tenez pas compte de ma note dvd). L'ambiance est lente mais la tension est là. Le travail d'investigation des deux inspecteurs et leurs motivations personnelles sont très bien rendus et l'enquête s'avère passionante. Comme le dit Algol, la scène finale est magnifique, où l'on voit vraiment enfin les Labors. Ce film est à réserver avant tout à ceux qui ont beaucoup aimé les deux premiers opus, et qui ne s'attendent pas à de l'action à tout va. WXIII reste un grand film de Patlabor, toujours aussi bien accompagné par les magnifiques musiques du "maître" Kenji Kawai.