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Ghost In The Shell
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Réédition 2007
Critique de Algol, le Dimanche 17 Juin 2007 à 15:11
Staff TechniqueOeuvre orig. : Masamune Shirow Prod. exécutif : Teruo Miyahara, Shigeru Watanabe, Andy Frain Producteur : Yoshimasa Mizuo, Ken Matsumoto, Ken Iyadomi, Mitsuhisa Ishikawa Réalisation : Mamoru Oshii Scénario : Kazunori Ito Chara. design : Hiroyuki Okiura Mechanical design : Shoji Kawamori, Atsushi Takeuchi Décors : Takashi Watabe Dir. artistique : Hiromasa Ogura Dir. animation : Toshihiko Nishikubo Dir. photographie : Hisao Shirai Musique : Kenji Kawai Animation : Production i.G Acteurs : Major Makoto Kusanagi: Atsuko TanakaBatou: Akio OhtsukaTogusa: Kouichi YamaderaPuppet Master: Iemasa KayumiDaisuke Aramaki: Tamio OhkiIshikawa: Yutaka Nakano
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Fiche de l'animéPublic : 16+
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : Film
Genre : Cyberpunk
Durée : 82 minutes
Année de prod. : 1995
Produit par : KodanshaBandai VisualManga Entertainment
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.85
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Boitier : Disponibilité : Disponible (25/04/2007) Editeur : Pathé
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Bonus/Goodies : Travaux digitaux
Making Of
Interview
Filmographie
Fiches personnages
Notes d'intention
Notes SF et animation
Bandes-annonces
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Présentation |
Basé sur le manga de Masamune Shirow, Ghost in the Shell est un long métrage datant de 1995 produit par le studio Production i.G, auquel on doit notamment Blood: The Last Vampire, Kai Doh Maru, Otogi Zoshi ou encore Le Chevalier d'Eon. Il est réalisé par le grand Mamoru Oshii (Tenshi no tamago, Patlabor, Lamu), sur un scénario de Kazunori Ito (Patlabor, Lamu, Maison Ikkoku, .hack//SIGN) et un character design de Hiroyuki Okiura (Jin Roh, Magnetic Rose, Ghost in the Shell: Innocence). La musiqe est due à Kenji Kawai (Patlabor, Maison Ikkoku, Ranma 1/2, Vampire Princess Miyu).
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Le major Motoko Kusanagi est un agent de la Section 9, force spéciale de la police. C'est une femme cyborg dotée d'un esprit humain et dont le corps cybernétique lui donne donne une force surpuissante. Alors qu'elle enquête sur l'affaire du "Puppet Master", une histoire d'espionnage particulièrement complexe et dangereuse, Kusanagi commence à éprouver des sentiments étranges et remet en question sa propre humanité...
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Image |
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On a affaire à un master plutôt propre pour un film de plus de dix ans. Les artetacts se font très discrets, la définition est fort bonne et les couleurs sont bien rendues. One ne remarquera ni aliasing ni effet arc-en-ciel et la numéraisation ne pose aucun problème particulier. La compression est très bien maîtrisée, c'est du bon travail!
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Son |
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Seules les pistes japonaise et française ont été écoutées. Il s'agit dans les deux cas d'un excellent mixage 5.1 très dynamique et riche en effets, avec une très bonne spatialisation. Les voix sont claires sans être trop mises en avant.
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Interactivité |
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Menus
Les menus, assez simples, sont animés et accompagnés de musique. Le menu principal permet de lancer la lecture en continu et d'accéder aux chapitres, à la configuration audio et aux bonus. Le passage d'un menu à l'autre s'effectue immédiatement.
Film
Cette option permet de lancer la lecture du film en continu depuis le début.
Audio
Ce menu permet de choisir l'une des trois pistes sonores disponibles et d'activer ou non les sous-titres français.
Chapitres
Ce menu permet d'accéder directement à l'un des douze chapitres qui découpent le film, identifiés chacun par un titre et une petite vignette animée.
Bonus
On retrouve les mêmes bonus que sur l'édition précédente, ainsi que quelques nouveautés:
Digital Works: reportage instructif sur les différentes techniques d'animation digitale utilisées dans le film (26'50);
Interview: brève intervention de Mamoru Oshii commentant l'utilisation du numérique dans le film (35'');
un Making Of assez bien réalisé expliquant les différentes aspects du film, avec des interventions des membres du staff (26'50);
une filmographie commentée de Mamoru Oshii, présentée sous forme de texte déroulant;
de brèves fiches de présentation de Mokoto, Batou, Togusa, Ishikawa, Aramaki, Nakamura et Puppet Master;
Notes d'intention: analyse du film, présentée sous forme de texte déroulant;
S.F. & animation: historique sur la SF et son utilisation dans l'animation japonaise, présenté sous forme de texte déroulant.
bande-annonce japonaise;
trois bandes-annonces US.
Packaging
Le DVD sérigraphié est logé dans un digipack, lui même rangé dans un surétui en carton. La face avant présente l'illustration de Motoko déjà utilisée pour l'édition précédente, avec effet métallisé, tandis que le dos propose un résumé de l'histoire, la liste des bonus ainsi que les habituelles informations techniques.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
N/A |
N/A |
Anglais |
Anglais |
N/A |
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L'adaptation |
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On retrouve sur cette édition la version française originale, dont la distribution est emmenée par deux grosses pointures du doublage. Les producteurs ont eu une idée de génie en engageant Daniel Beretta, la voix officielle d'Arnold Schwarzenegger, pour jouer Batou. Non seulement la voix colle parfaitement au physique du personnage, mais en plus le côté goguenard et l'humour à froid du comédien correspondent bien à la personnalité du grand cyborg. En revanche, je dois bien avouer que je suis nettement moins convaincu par la performance de Tania Torrens, la voix française de Sigourney Weaver, dans le rôle du major Kusanagi. D'abord, la voix me paraît un peu trop mûre pour celle d'une jeune femme mais surtout, l'interprétation en elle-même est plate et morne, elle manque d'énergie, comme si la comédienne peinait à donner vie à ce personnage en dessin. Je lui préfère nettement Hélène Bizot, qui interpète le même rôle dans la série TV et qui se montre bien plus habitée par le personnage. Le seconds rôles sont plutôt bons, du Togusa sombre et sobre du regretté Pascal Renwick au Aramaki fine mouche de René Bériard en passant par le Nakamura coloré de Pierre Hatet. L'adaptation est très correcte tant pour le doublage que pour les sous-titres, même si certaines phrases sont formulées de façon un peu bizarre.
Personnage | Acteur |
Motoko Kusanagi | Tania Torrens |
Batou | Daniel Beretta |
Togusa | Pascal Renwick |
Puppet Master | Gilles Tamiz |
Daisuke Aramaki | René Bériard |
Ishikawa | Bruno Devoldere |
Nakamura | Pierre Hatet |
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Bien qu'ayant maintenant plus de dix ans, Ghost in the Shell est une oeuvre qui n'a rien perdu de son impact. Il faut dire que ce film possède de nombreux atouts, à commencer par ses qualités techniques: un character design superbe, expressif; des décors détaillés qui dégagent une extraordinaire impression de réalisme; une animation fluide et fouillée, pleine de vie. Le tout est magnifié par la réalisation très personnelle d'Oshii, qui alterne les scènes d'action dynamiques et très léchées avec des moments d'introspection où le temps paraît suspendu, soutenus par les musiques lancinantes de Kenji Kawai, et enfin ces longs dialogues (ou, devrait-on dire, monologues) où les personnages s'expriment par de longues phrases sentencieuses et philosophiques qui contiennent l'essence du propos du réalisateur mais aussi de l'auteur original, Masamune Shirow.
Bien sûr, d'un strict point de vue visuel, on a fait mieux depuis, il suffit de regarder la série TV Stand Alone Complex ou le film Innocence pour s'en rendre compte, mais il n'empêche que ce film hantant, au scénario complexe et intelligent qui exploite avec une grande habileté des thèmes-clés de la science-fiction, continue d'exercer la même fascination sur le spectateur et conserve toute sa richesse. C'est bien là l'apanage des grands classiques, qui sont par définition indémodables.
Au niveau DVD, cette réédition propose quelques améliorations par rapport à la précédente: un packaging plus luxueux, des bonus supplémentaire et du DD 5.1 pour les pistes japonaise et française. De plus, elle est vendue à moins de 15 €. Si vous ne possédiez pas encore ce chef d'oeuvre de l'animation japonaise dans votre vidéothèque, vous n'avez vraiment plus d'excuse pour passer à côté!
Mon avis: considéré à juste titre comme une oeuvre culte, Ghost in the Shell est film que tout amateur de science-fiction se doit de posséder, surtout dans cette édition qui lui fait honneur. Un véritable must.
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD JVC XV-N410B
Téléviseur 30" Sony Wega KV-30HS420
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0
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© 1995 MASAMUNE SHIROW / BANDAI VISUAL CO. LTD. / MANGA ENTERTAINMENT LTD.
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Packaging |
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