Composé de 25 volumes publiés entre 1977 et 1981, Ring No Kakero (qui se traduit par "Mise tout sur le Ring") est donc à l’origine le premier manga à succès de Masami Kurumada, qui trouvera la consécration avec son œuvre mythique Saint Seiya. Parmi le staff de cette adaptation TV produite très récemment, on trouve le duo Michi Himeno / Shingo Araki au design, qui officie également sur Saint Seiya, alors que le scénario est signé Yousuke Kuroda (Trigun, Please Teacher, Excel Saga).

Ryûji Takane et sa sœur Kiku ont tous deux hérité de cette passion pour la boxe, sport que pratiquait leur défunt père. Si Ryûji se bat désormais sur le ring à un tel niveau, il le doit en grande partie à Kiku qui, de par le sens inné dont elle dispose pour la boxe, l’entraîne et le manage avec une rigueur exceptionnelle. Aujourd’hui, Ryûji affronte en finale du championnat inter-collèges le surdoué Jun Kenzaki, avec lequel il entretient une stimulante rivalité. En effet, leurs chemins se sont déjà croisés sur le ring par le passé mais depuis, tous les deux ont bien changé. Le combat s’engage avec une intensité surdimensionnée et très vite, les deux adversaires se retrouvent fortement éprouvés...

Liste des épisodes : 01. Une jeunesse qui peut briller 02. Adieu, bras d’or 03. On l’appelle Boomerang 04. L’ouverture du Champion Carnival

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Pour le second tour du Champion Carnival, Ryûji est opposé à un adversaire ayant recours à des méthodes peu orthodoxes. Après avoir dominé les premières minutes du match, Ryüji est blessé à l’œil gauche par un coup bas de Osamu Oda, ce qui va changer la physionomie du combat. Alors que la défaite de son frère semble inéluctable, Kiku lui ordonne d’utiliser un coup très particulier mis au point durant le tournoi... Les premiers quarts de finale ont débuté et Ryüji passe ce nouvel obstacle avec une relative facilité face à un adversaire désorienté par la prestation du représentant de Tokyo au tour précédent. C’est ensuite à Shinatora de monter sur le ring face à l’immense Onijima, agacé par l’attitude de notre ami qui semble plus préoccupé à impressionner Kiku que par son combat...

Liste des épisodes : 05. Gronde Boomerang Hook 06. Rolling Thunder 07. Demain 08. La volonté d’un homme

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La seconde demi-finale donne lieu à un duel entre Ryüji et Shinatora, mais le déroulement de la rencontre est bien différent de celui de leur précédent match, durant lequel Shinatora s’était volontairement contenté de subir. La vitesse de mouvement de ce dernier empêche Ryûji de l’atteindre avec le moindre de ses coups...
La finale va donner lieu à un somptueux affrontement entre Ryûji et Kawaï, lequel ne prend toujours pas son adversaire au sérieux. Tabaho, la sœur de ce dernier, tente d’intimider Kiku afin que son frère renonce au combat mais cette dernière lui fait prendre conscience que Ryûji n’est pas un boxeur ordinaire...

Liste des épisodes : 09. L’éclair et le Boomerang 10. Le Gong du destin 11. Navigation vers la victoire 12. Formation ! L’équipe Junior japonaise en or

Tiré du manga de Masami Kurumada, Ring Ni Kakero narre donc l’ascension d’un jeune boxeur au milieu de celle de toute une génération de talentueux boxeurs japonais et internationaux. Elle débute d’une manière assez inhabituelle mais non choquante : l’issue par laquelle se concrétisera cette carrière lorsqu’elle atteindra son apogée. Dès cet instant il n’y a donc plus vraiment de suspens quant à la réussite du héros principal Ryûji dans ce milieu.
Cependant, l’intérêt est tout autre et repose plus sur la mise en scène exagérée et les valeurs (persévérance, dépassement de soi...) mises en avant. On est assez loin d’une représentation réaliste du sport en question mais plus proche d’un Captain Tsubasa (Olive et Tom) de la boxe. Les coups pleuvent parfois exagérément et les bottes secrètes délivrées par certains champions sont dignes des meilleurs acrobaties de Olivier Atton, Mark Landers et cie... Cependant on se prend très vite à suivre les combats qui s’enchaînent rapidement et les péripéties des personnages qui dégagent tout de suite un certain charisme. Au final, on a toutefois un sentiment assez mitigé : d’un côté le rythme auquel les combats se succèdent est intense et on ne s'ennuie pas une seule minute mais une fois le dernier épisode terminé, un sentiment d’inachevé persiste. La série tourne en effet exclusivement autour d’une compétition entre "collégiens" se déroulant au Japon et donne plus l’impression d’avoir eu un avant goût d’une suite prometteuse avec des confrontations internationales face à des adversaires on ne peut plus représentatifs de leurs nations. L’image du champion allemand et de son espion (évoluant au coeur du régime militaire et de sa rigueur), du français (vêtu tel la "Rose de Versailles") ou américain (frimeur, fêtard et méprisant) valent assurément le détour !

De son côté, le coffret s’avère très satisfaisant si l’on tient compte de ce que l’on est en droit d’attendre d’une telle édition. L’image et le son sont de bonne facture et le packaging visuellement très accrocheur grâce aux illustrations dont il bénéficie.

Mon avis : Très loin de celle offerte par Ashita No Joe, Ring Ni Kakero propose une vision "très grand spectacle" de la boxe. Les coups portés sont d’une intensité surdimensionnée, le rythme dense et l’on arrive vite au terme d’une série finalement beaucoup trop courte...