Le réalisateur de Slayers, Takashi Watanabe, se lance avec cette nouvelle série sur les traces de Laïn, jusqu'alors la référence pour tout amateur d'animes atypiques et avant-gardistes. Pour ce faire, il est aidé de Sadayuki Murai, le scénariste entre autres de Perfect Blue et Millenium Actress (deux oeuvres de Satoshi Kon).
La série, qui compte 12 épisodes, a été diffusée au Japon sur TV Tokyo, du 6 janvier au 22 mars 2000.

Mamoru Oikawa semble avoir bien changé depuis qu'il a été exposé à une étrange lumière blanche apparue il y a un mois. Il est devenu extrêmement violent, même envers sa soeur Sayoko, et ne semble plus avoir qu'une seule obsession: trouver les éléments inutiles qui empêchent le monde de fonctionner convenablement...

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Nagi Kirima se voue corps et âme à une seule mission: détruire le mal. Cela l'a amenée à vivre une vie très solitaire. Un jour, elle reçoit la visite d'une journaliste qui souhaite écrire un article sur les travaux de son père, Seichi Kirima...

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Saki est une pianiste douée. Depuis qu'elle est toute petite, ses parents se sont sacrifiés afin qu'elle devienne la meilleure. Mais Saki se sent manipulée et souhaite échapper à cette pression. De plus, elle se demande si elle vaut vraiment tous les sacrifices consentis pour elle...

Avec ce troisième volume, Boogiepop se révèle toujours aussi passionnant et déroutant. Le fascinant chassé-croisé des personnages se poursuit et les pièces du puzzle continuent à se mettre lentement en place, sur fond d'horreur et de légendes urbaines.
A ce niveau, c'est le huitième épisode qui apporte le plus d'éléments à la trame générale. Si les explications fournies ne sont pas d'une clarté aveuglante, elles ont au moins le mérite d'exister, et l'on commence à cerner un peu plus le personnage de Boogiepop.
Le septième épisode est remarquablement construit et traite des relations entre un frère et une soeur, avec une fin assez étonnante. Le neuvième épisode, lui, aborde sous un angle particulier et assez intéressant le passage de l'enfance à l'âge adulte et ses conséquences, et revisite de façon pour le moins décalée le mythe de Peter Pan, cet enfant qui ne veut pas grandir.
Les musiques étranges et envoûtantes contribuent à créer une ambiance glauque et en dehors de la réalité et soulignent parfaitement les différentes atmosphères de cette série décidément hors normes.

Au fil des épisodes, Boogiepop Phantom s'affirme vraiment comme une oeuvre à part, profondément originale, et qui vaut le détour.