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Boogiepop Phantom
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Evolution 2/4
Critique de Mazinga, le Mardi 28 Janvier 2003 à 01:27
Staff TechniqueOeuvre orig. : Kohei Kadono (romans) Directeur : Takeshi Watanabe Scénario : Sadayuri Murai, Kiyoshi Mizukami, Nobuyuki Noshiri Chara. design : Shigeyuki Suga Musique : The Art of Club Music For B.P Acteurs : Touka Miyashita: Kaori ShimizuBoogiepop Phantom: Mayumi AsanoNagi Kirima: Yuu AsakawaMasami Saotome: Jun FukuyamaHisashi Jonouchi: Shizuma Teijima
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Fiche de l'animéPublic : 14+
Origine : Japon
Titre original : Boogiepop wa warawanai
Type : Série TV
Genre : Horreur
Durée : 80 mn
Année de prod. : 2000
Produit par : Boogiepop ProjectMadhouse
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3 Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible Editeur : Dybex
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Bonus/Goodies : Trailers.
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Présentation |
Le réalisateur de Slayers, Takashi Watanabe, se lance avec cette nouvelle série sur les traces de Laïn, jusqu'alors la référence pour tout amateur d'animes atypiques et avant-gardistes. Pour ce faire, il est aidé de Sadayuki Murai, le scénariste entre autres de Perfect Blue et Millenium Actress (deux oeuvres de Satoshi Kon).
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Episode 4- My Fair Lady : Yoji Suganuma est un lycéen perturbé. D'un côté il y a son père qui le pousse sans arrêt à obtenir de bons résultats à l'école et de l'autre, son manque d'assurance auprès des filles le pousse à vivre en reclus. Tout ceci l'amène à imaginer un univers qu'il dominerait et où il exprimerait ses fantasmes les plus fous. Travaillant à mi-temps dans un petit restaurant, il décide d'engager une jeune fille et va tenter de reproduire sur elle toutes ses frustrations jusqu'alors refoulées...
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Episode 5 - Interlude : Des événements étranges continuent de se produire dans la ville, comme la mort de cette vieille femme qui prétend dans son testament avoir une petite fille alors que rien ne l'atteste. Il y a bien sûr des rumeurs comme celle que l'officier de police Morita répète sans cesse à son collègue sur des événements surnaturels qui seraient survenus il y a 5 ans...
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Episode 6 - Mother's Day : Une mère découvre le journal intime de sa fille 5 ans après que celle-ci a été assassinée. Surgit alors un passé douloureux. Depuis la mort de son père, la petite Shizue Wakasa est plongée dans une tristesse pesante et ne parle pratiquement plus à sa mère. Un événement va la bouleverser et la pousser à suivre une thérapie de soutien à l'hopital général de la préfecture. Elle fera la rencontre d'une femme enceinte...
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Image |
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L'image est pratiquement parfaite. Son piqué est remarquable, l'encodage est contrasté et appuie une image déjà très tranchante. De plus, aucun problème de compression n'est a signaler ni même un quelconque bruit vidéo, pas meme un grain de poussière.
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Son |
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Le Dolby Digital Stéréo ne permet évidemment pas des miracles mais il parvient parfaitement à nous plonger dans l'ambiance très particulière de la série. La piste française est légèrement plus puissante et aussi plus claire que son homologue japonaise. Les doublages sont soignés.
La sublime musique de The Art of Club Music For B.P vient à point nommer nous prendre les tripes ou au contraire nous faire tressaillir d'angoisse. Ajoutons à cela des effets sonores à la texture particulièrement travaillée.
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Interactivité |
| | Packaging |
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On retrouve sensiblement les mêmes menus que pour le précédent volume. Ils sont visuellement on ne peut plus sobres mais habillés par les fabuleuses compositions sonores de The Art of Club Music For B.P (chaque rubrique propose des extraits tous différents d'environ 50 sec).
On soulignera la petite correction concernant l'illustration du menu principal qui, dans le volume 1, était trop peu appuyée. Ici les personnages sont bien visibles. On pourra regretter l'absence de transition entre les différentes sections et l'on s'étonnera une nouvelle fois de l'habillage de la section "Setup" qui reste très différent des autres rubriques par le simple fait de proposer de la couleur sur fond noir.
Le chapitrage est dans le ton du DA et garde cet aspect "bizarre" en diffusant des extraits dans les yeux.
La section Trailers propose les bandes annonces de Berserk, Inu Yasha, Handmaid May, Trigun, Lain et Golden Boy.
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Second volume, seconde claque. Boogiepop confirme tout le bien qu'on en pensait. Et même un peu plus. Le concept audacieux de la série est toujours aussi convaincant même si la surprise ne joue plus. On retrouve une ambiance glauque et torturée à souhait. Les auteurs jouent à fond la carte de l'épouvante et des légendes urbaines tout en y ajoutant l'idée d'un complot qui au fil des épisodes prend forme peu à peu.
Ce second volume nous permet d'y voir un peu plus clair, ou en tout cas répond à autant de questions qu'il nous en pose de nouvelles. On y parle d'une étrange "organisation", d'une étude menée auprès d'un échantillon de la population, d' "êtres spéciaux" ou encore d' "être humains synthétiques". L'épisode 5, Interlude, marque pour cela un vrai tournant et la série gagne encore en consistance et en qualité.
En s'appuyant sur un matériau littéraire dense (les romans de Kohei Kadono), Boogiepop Phantom jouit d'une réelle profondeur et au-delà du conte d'épouvante, porte un regard critique sur la société japonaise. J'en veux pour exemple le premier épisode qui met en avant les problèmes que peuvent rencontrer certains jeunes, comme le mal-être de Yoji qui déraille complètement sous la pression paternelle et en raison de son manque de confiance en soi.
Quoiqu'il en soit, il semblerait que l'hôpital général de la préfecture soit au coeur de tous ces événements. La suite au prochain volume...
"Les rumeurs du Net finissent toujours dans le néant."
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© Boogiepop Project / Madhouse
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