Alors qu'il est en voyage à Los Angeles, Reiji, un jeune étudiant japonais, est témoin d'un assassinat plutôt sanglant. Ce meurtre a été commis par une jeune tueuse à la solde de la puissante organisation Inferno. Son nom: le Phantom. Capturé par ces malfrats, Reiji subit un lavage de cerveau et un entraînement poussé afin de devenir, lui aussi, un terrible assassin, mais le jeune homme, qui a été renommé Zwei par l'organisation, fera le maximum pour échapper à sa condition et pour retrouver ses souvenirs perdus...

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Zwei a pour mission d'éliminer un homme influent lors d'une représentation à l'opéra. Bien aidé par Ein, le Phantom, il y parvient sans trop de difficultés. Devant la qualité de leur travail, Inferno confie une nouvelle mission à Ein et Zwei: pour ne pas éveiller les soupçons, les deux jeunes gens se feront passer pour un couple d'amoureux... Au même moment, Zwei offre à Ein un médaillon qui semble avoir un lien avec le passé de la jeune fille...

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Zwei est fait prisonnier par des dirigeants d'Inferno, qui sont à la recherche de Ein et de Scythe, le scientifique qui est responsable du projet Phantom. Ce dernier a trahi l'organisation pour des motifs financiers... Inferno demande à Zwei, en échange d'un disque contenant ses souvenirs, d'éliminer Scythe et Ein. La confrontation entre les deux tueurs est inévitable. Lequel de nos deux héros triomphera de ce combat dantesque et tragique ?

On ne peut pas dire que le scénario de Phantom soit très original. L’histoire principale propose quelques idées intéressantes, mais ces thèmes ont déjà été abordés à maintes reprises dans d’autres productions. L’intrigue, assez linéaire, est traitée de façon superficielle, le spectateur n’est jamais surpris par un quelconque rebondissement. Ajoutez à cela un rythme lent et une narration mollassonne, et vous obtenez une œuvre ennuyeuse au possible. Le tableau est encore noirci par les personnages qui sont complètement transparents.

Le bilan n’est guère plus réjouissant en ce qui concerne la réalisation, on observe une succession de plans similaires (une alternance de plans fixes et de travellings plus ou moins lents), l’animation est pour le moins minimaliste, très peu de scènes sont réellement animées et celles qui le sont, ne sont pas très impressionnantes. Les scènes d’actions sont molles et peu variées, elles se limitent à des fusillades accompagnées de poursuites. Le character design est correct dans l’ensemble, mais je trouve que les nez des personnages sont ratés. Les décors et l’ambiance musicale apportent néanmoins une petite éclaircie dans la grisaille.

La qualité est au rendez-vous pour l’édition DVD, il n’y a pas de reproche à formuler au point de vue de la technique; l’édition bénéficie aussi de quelques suppléments et goodies sympathiques.

Mon avis: Malgré quelques bonnes idées, Phantom the animation ne parvient pas à sortir de la mêlée, principalement à cause de sa réalisation bancale et de son scénario banal. Un achat loin d'être indispensable.