Le festival de sport de l'école approche à grands pas. Impliqués dans les préparatifs, Yukino et Arima n'ont pas de temps pour eux et passent leur temps à se chercher dans les couloirs. Une fois le festival terminé, Yukino fait la connaissance d'Hideaki Asaba, un garçon qui fréquente Arima. Leur relation ne démarre pas au mieux...

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Arima et Yukino passent de plus en plus en temps ensemble. Si Yukino se sent complètement libre avec son nouvel ami, celui-ci ne peut s'empêcher de se sentir inférieur à elle. Pourtant, au fur et à mesure que leur relation s'intensifie, il se rend compte de l'importance qu'elle a pris dans sa vie...

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Les sorties répétées de Yukino et d'Arima finissent par avoir des répercussions sur leurs résultats scolaires: Arima se retrouve à la troisième place des examens, tandis que Yukino dégringole elle à la treizième. Alors qu'elle imagine déjà qu'Arima a triché et étudié seul de son côté, ils se retrouvent appelés devant le conseil de discipline...

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Yukino s'est remise aux études et elle doit passer l'après-midi chez Arima pour étudier. Sachant qu'il est censé être seul à la maison, elle s'imagine déjà des choses... avant de découvrir qu'Asaba est sur place. Arima ayant vite éjecté son ami, Yukino se retrouve seule avec lui dans sa chambre...

Ce deuxième volume renforce toutes les bonnes impressions du premier: la forme est toujours aussi originale et maîtrisée, avec une mise en scène dynamique et inventive, tandis que le fond, lui, se montre tout aussi riche et subtil. Anno continue d'explorer les sentiments de deux êtres qui ont passé tellement de temps derrière un masque qu'ils ont du mal à exprimer à l'autre ce qu'ils ressentent. Mais peu à peu, leur relation s'appronfondit et les rapproche, comme montré de façon géniale dans l'épisode 6, où les dissonances du début de l'épisode finissent par se transformer en parfait unisson. Les sentiments des deux protagonistes sont montrés de façon très pertinente et intelligente, sans voyeurisme et sans excès. Dans l'épisode 7, nos deux héros expriment le rejet par Anno d'une société japonaise trop conformiste et oppressante qui bride l'individu et l'empêche de réaliser ses rêves.

Au niveau de l'édition, rien n'a changé: on retrouve toujours les deux disques, l'un avec overlays et l'autre sans, une image assez moyenne et surtout un manque total de bonus.

Mon avis: KareKano est une série tout simplement géniale (peut-être même la dernière oeuvre de qualité à être sortie de chez Gainax) qu'il faut découvrir à tout prix. Les tourments amoureux de ces deux Number One qu'apparemment rien ne rapprochait ne laisseront personne indifférent. A consommer donc sans modération, malgré une édition trop légère.