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Violence Jack
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OAV
Critique de Mazinga, le Samedi 12 Avril 2003 à 01:25
Staff TechniqueOeuvre orig. : Go Nagai Producteur : Kazufumi Nomura Directeur : Ichirô Itano Scénario : Noboru Aikawa Chara. design : Takuya Wada Dir. artistique : Mitsuharu Myamae Dir. animation : Takuya Wada Dir. photographie : Norihide Kubota Acteurs : Maya Okamoto : Mary Hiromi Tsuru : Yumi Kappei Yamaguchi : Inuma Saurou
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Fiche de l'animéPublic : 16+
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : OAV
Genre : Horreur
Durée : 3x 50
Année de prod. : 1986
Produit par : Soeishinsha/Japan Home Video
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3 Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Boitier : Digipack Disponibilité : Disponible Editeur : Manga Video / Pathé
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Bonus/Goodies : Filmographie, fiches personnages.
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Présentation |
Attention : Titre interdit aux moins de 18 ans
Après qu'un cataclysme ait dévasté la terre et réduit Tokyo à néant, de rares rescapés tentent de survivre dans les profondeurs de la ville. Dans ce monde souterrain, une seule règle existe : tuer ou se faire tuer. Dans ce contexte, trois groupes se sont formés avec des aspirations différentes. La section A regroupe des notables corrompus, la section B dirigée par Mad Saulus regroupe la pire racaille des bas-fonds et enfin la section C, constituée exclusivement de femmes, est l'objet de toutes les convoitises.
Les 3 OAV de Violence Jack sont adaptées des mangas créés par l'illustre Go Nagai. Si en France ce nom est associé à une série grand public telle Goldorak, il est surtout connu par les animefans comme celui qui a enfanté les oeuvres les plus violentes et les plus immorales. Violence Jack est le plus long travail du manga-ka. On dénombre pas moins de 9 volumes de 900 pages environs chacun.
C'est également son oeuvre le plus controversée. Ses éditeurs le prièrent de stopper son travail sous la pression des familles en colères. Et on les comprend. Ce titre est assurément le plus gore qui soit.
Bienvenue en enfer, bienvenue dans le monde de Violence Jack !
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Episode 1 - Evil Town : Alors qu'ils tentent de trouver une issue vers la surface, les hommes de la section A découvrent un colosse gigantesque à l'intérieur d'une cavité. Impressionnés par sa taille et la puissance qu'il dégage, ils le prient de se joindre à eux et de les protèger du gang des Bikers de la zone B dirigée par le non moins monumental Mad Saulus. Jack n'aura pas longtemps à attendre avant de se mettre à l'oeuvre et broyer quelques os par la puissance de ses horions.
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Episode 2 - Hell's Wind : Voilà plus d'un an que le cataclysme qui a ravagé la surface de la planète a eu lieu. De petits villages sont sortis des décombres de l'ancienne civilisation mais sont régulièrement pillés par le puissant gang des Hell's Wind. Une femme qui a vu son ami se faire entièrement découper à la tronçonneuse s'est jurée d'anéantir ces motards. Sa rencontre fortuite avec Violence Jack va-t-elle lui permettre d'arriver à ses fins ?
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Episode 3 - Slumking : Le mal a trouvé en SlumKing sa plus parfaite incarnation. Depuis le sommet de sa tour il règne sans partage sur la région. Il s'est créé un véritable empire gràce au trafic d'esclaves sexuels. Alors qu'un convoi de prisonnières fait route, il est soudain mis en déroute par Violence Jack qui va devoir affronter l'empire du mal...
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Image |
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Compte tenu de l'âge de l'animé, les masters des deux premiers épisodes sont plutot bien conservés. La profondeur du noir est très satisfaisante et il n'y a pratiquement pas de poussières. La définition est moyenne et crée une légère impression de flou.
Le dernier épisode, qui est aussi le plus récent, est étonnament le moins bien conservé. La poussière s'y fait plus présente et l'image n'est pas stable un instant.
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Son |
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Des trois pistes audio présentes, seule la version originale a été écoutée car le doublage français ne m'a pas semblé satisfaisant. Elle est d'un niveau correct et il n'y a pas grand chose à lui reprocher. Le doublage est satisfaisant et les voix se distinguent suffisament du fond sonore pour apprécier le jeu des acteurs. Les musiques ont dans l'ensemble mal vieilli mais la bande-son très metal du premier épisode colle parfaitement aux images.
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Interactivité |
| | Packaging |
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Après une courte introduction en 3D qui nous mène au coeur d'un tunnel, nous accédons au menu principal. Le design là encore en 3D est loin d'être réussi et fait un peu brouillon par la juxtaposition d'extraits de l'anime et d'éléments du décor modélisés. Le fond sonore reprend l'anecdotique générique de fin. Les autres menus sont pour la plupart sonorisés mais ne sont pas pour autant plus séduisants.
Episodes : Ce menu lance les OAV à la suite sans supprimer les génériques.
Chapitres : Un premier volet nous permet de choisir un des trois épisodes proposés. Apparait ensuite un nouveau menu qui propose un chapitrage détaillé et illustré par des vignettes animées et judicieusement sous-titrées. De petites flèches nous permettent de naviguer parmi les dix points d'entrée proposés.
Versions : Ce menu propose le choix entre trois pistes sonores, à savoir deux pistes françaises (5.1 et 2.0) et la piste originale japonaise qui est offerte avec ou sans sous-titres.
Bonus : Pas grand chose à se mettre sous la dent. La filmographie de Go Nagai, l'auteur original de Violence Jack, semble très complète mais voir défiler un nombre inquantifiable de titres sans aucun effort de présentation devient rapidement rébarbatif.
A cela viennent s'ajouter les 13 fiches de présentation des personnages.
Packaging : Notons un effort dans le choix de la couleur violette du boitier qui est assortie à la teinte générale de la jaquette. Cette dernière est, au même titre que la grande majorité des titres de l'éditeur, très discutable. La faible résolution de l'image source rend son impression papier désastreusement floue.
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Bilan artistique |
Ces trois OAV sont de niveau inégal et malheureusement la première est d'une telle intensité qu'elle écrase littéralement les deux suivantes.
Evil Town est une véritable apologie de l'horreur et de la folie humaine. Un monument dans le genre. Son ambiance claustrophobique et sa violence acharnée ne laissent au spectateur aucun répit. L'horreur est présente de la première à la dernière minute. Entre les scènes d'éviscération, de viol collectif, de démembrement, de décapitation ou encore de nécrophilie, tout y passe. Le second épisode, s'il contient encore de nombreuses séquences gore, est largement inférieur. Son traitement est beaucoup plus classique et la violence est purement gratuite et non fonctionnelle. Le développement de l'intrigue proche d'oeuvres aussi connues que Mad Max ou encore Hokuto no Ken nous permet de trouver des repères qui nous autorisent à reprendre notre souffle et de mieux encaisser les images. Le dernier épisode quant à lui ne vaut strictement rien.
L'animation est globalement moyenne mais pèche lamentablement dans le dernier épisode. Les décors ne sont pas très travaillés et manquent de détails. Cependant ils contribuent à rendre l'atmosphère de l'anime tendue et dans l'ensemble cela fonctionne pas mal. Le chara-design du premier épisode est brut de décoffrage. Les traits sont plus grossiers et dessinent des formes monolithiques qui collent parfaitement à l'ambiance. Par la suite les visages apparaitront plus fins et plus conventionnels.
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© Go Nagai/Dynamic Productions Inc
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Joe Gillian (31 Octobre 2003 à 17:43) : Très honnêtement ? Pas terrible... A la rigueur regardez quelques épisodes de Ken, ça sera pas plus mal. Certes, Violence Jack est plus gore dans le 1er épisode, et c'est rare de voir une telle débauche d'horreur, mais finalement, je m'attendais à bien pire, ou tout du moins, à mieux exploité : animation quelconque, histoires inexistantes, et j'en passe. En fait, contrairement à Mazinga, j'ai presque préféré le 2nd opus, car au moins la bande sonore est assez excellente, malgré effectivement un Jack moins violent. C'est pour ca d'ailleurs que je préfère un bon épisode de Ken : au moins on a une ambiance musicale qui déménage. Je ne parlerai pas du 3ème épisode qui mérite sa note de 0/5 tant c'est ridicule. Du côté du dvd, c'est du light de qualité moyenne, ce qui n'est helàs plus très surprenant de la part de Pathé. Au final, à découvrir si vous avez 2h30 à perdre, mais sinon c'est presque sans intérêt.
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Packaging |
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Mazinga |
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