Il existe très peu d'informations concernant la production de ce titre. Sachez simplement qu'avant de réaliser ces OAV, Shioyama Norio a oeuvré de longues années en tant que chara-designer au sein du studio Sunrise. Son premier travail notable remonte à 1978 lorsqu'il participe à la série mêlant SF et gros robots : Muteki Kojin Daitarn 3. En 1984, il dessine les personnages de Panzer World Galient, une autre petite série de SF. Il devra attendre l'année 1988 pour oeuvrer sur une série possédant plus d'envergure et qui rencontra un beau succès : Yoroiden Samurai Troopers (plus connue chez nous sous le titre : Les Samourais de l'Eternel).

Mozaïka est une planète dont l'histoire est entourée de mystère. Le puissant monarque Sazara, ensorcelé par Karmahal, un prêtre maléfique, règne sans partage sur l'ensemble des provinces. U-dante, autrefois fidèle ami de Sazara, décide de rallier la résistance mais est aussitôt repris et éxécuté. Douze ans plus tard, le pouvoir de Sazara a encore grandi. Il s'est fait construire un gigantesque satellite orbital à son effigie qui abrite les troupes royales. Talma, fils d'U-dante, est devenu un brillant combattant et est bien résolu à rétablir la justice et à effacer le parjure fait à son père...

Proposé dans une version DVD honnête, Mozaika n'est pas "LE" titre qui manquait à votre collection et il existe assurément de bien meilleurs titres que celui-ci. Son visionnage n'en demeure pas moins agréable et nous plonge dans un univers fantastique et haletant. Mozaïka se présente comme une grande aventure avec tous les ingrédients qui ont fait le succès du genre : un jeune héros rencontre des compagnons de fortune qui vont l'aider dans l'accomplissement de sa quête.

L'influence de Star Wars est omniprésente comme par exemple le satellite orbital construit à la gloire de l'empereur Sazara qui nous rappelle étrangement la Lune Noire; Molka le fidèle compagnon velu de Talma qui se balade avec son shotgun nous renvoie directement à Chewbaka; Déra l'homme de main de l'empereur n'est autre que le "double" de Dark Vador. On regrettera des qualités artistiques et techniques un peu à la ramasse comme les décors et le chara design qui font un peu datés et une animation peu convaincante. Reste que le souffle épique qui émane de cette oeuvre, appuyé par un musique orchestrale visant au grandiose, ne se dément jamais et nous tient en haleine tout du long.