Par une chaude après-midi d'été, Alice se laisse aller à la rêverie... Lorsqu'elle voit passer en courant un Lapin Blanc, elle n'est pas surprise de l'entendre dire: "Je suis en retard! Je suis en retard!". Se lançant à sa poursuite, Alice se retrouve dans un pays peuplé d'étranges et amusants personnages...

Une très jolie histoire qu'on prendra plaisir à revoir. On se laisse très facilement emporter dans ce pays des merveilles guidé par Alice. Chaque personnage, de par sa folie, apporte son propre humour et c'est un vrai régal.

Gersende Bollut (13 Novembre 2003 à 13:18) : Métaphore sous-jacente du trip (sous l'état de stupéfiants plus ou moins légaux) ou récit initiatique qui tend à prouver corps et biens que la curiosité est un vilain défaut, Alice au Pays des Merveilles est avant tout l'un des classiques Disney les plus charmants et poétiques de toute la filmographie du studio yankee.
Après une longue première partie prétexte à de savoureuses saynètes animées et de chansons cocasses devenues cultes (Un Joyeux Non-Anniversaire, La Danse Saugrenue...), la jeune fille tirera les leçons de son caractère impétueux dans un mea culpa tardif (l'occasion d'offrir aux spectateurs une séquence d'émotion pure, au statut quasi-unique dans l'Histoire du cinéma d'animation), après avoir oscillé au gré de ses rencontres entre la quête du merveilleux et l'expérience cauchemardesque...
Malgré des décors peu fouillés et un scénario bancal car trop compartimenté en une succession de sketches indépendants les uns des autres, Alice au Pays des Merveilles représente la quintessence de l'art disneyen, entre maîtrise rythmique et poésie visuelle.

Le DVD pour sa part contient le minimum syndical (galerie d'images, karaoké, etc.), mais il convient de souligner l'extrême intérêt suscité par le court-métrage avec Mickey présenté entre autres suppléments. Encore plus surréaliste que le long métrage d'Alice, ce programme est un petit bijou d'extravagance et d'inventivité qui mérite toute votre attention.