Alors que les habitants d'Hinamizawa protestent de plus en plus fort contre le projet de construction d'un barrage près de leur village, le petit-fils du Ministre de l'Equipement est enlevé. Soupçonnant les activistes, la police de Tokyo envoie l'inspecteur Akasaka enquêter à Hinamizawa. L'inpsecteur y fait la connaissance de Rika...

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Grâce aux indices découverts par un passant, Akasaka et Ôishi retrouvent le petit garçon enlevé à Takatsudo. Mais l'opération ne se passe pas sans mal et Akasaka est blessé à l'épaule. Alors qu'il se remet à la clinique du docteur Irie, il tente de téléphoner à sa femme et découvre que les fils du téléphone ont été coupés...

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La jeune Shion Sonozaki parvient à s'échapper du pensionnat où elle a été enfermée plusieurs années par sa famille. Elle reprend contact avec Mion, sa soeur jumelle, qui est restée 0 Hinamizawa, son village natal, et qui est l'héritière de la famille. En rentrant à Okinomiya, Shion fait la connaissance d'un jeune homme du nom de Satoshi...

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Mion apprend à sa soeur que Satoshi lui a téléphoné. Il souhaite s'excuser pour son comportement de la veille, et l'affection que Shion éprouve le jeune homme est de plus en plus forte. Aussi n'hésite-t-elle pas à lui fournir un alibi lorsqu'il est accusé du meurtre de sa tante. Mais cela provoque aussi la colère de sa propre famille...

De nouvelles pièces s'ajoutent au puzzle dans ce quatrième volume de Higurashi no naku koro ni.

Les épisodes de ce disque se montrent particulièrement intéressants puisqu'ils nous amènent pour la première fois dans le passé. Par l'intermédiaire de l'inspecteur Akasaka, on se retrouve à l'origine de la malédiction d'Oyashiro et l'on découvre le personnage de Rika et ses dons de prophétie. Ensuite, on fait la connaissance de Satoshi, le fameux frère de Satoko dont on parlait beaucoup précédemment, dans deux épisodes qui nous permettent d'établir un étonnant parallèles entre les histoires de Keiichi et de Satoshi, et grâce auxquels ont peut également approfondir les relations qui existent entre les deux soeurs Sonozaki. Petit à petit, l'histoire se met en place, de façon très ingénieuse.

Côté DVD, on remarquera une amélioration du côté de l'authoring: les épisodes sont mieux chapitrés et surtout, on peut changer de configuration en cours de lecture. Si les sous-titres présentent quelques fautes, le doublage est toujours aussi convaincant, avec une mention spéciale pour la prestation exceptionnelle de Geneviève Doang dans le double rôle des soeurs Sonozaki.

Mon avis: l'histoire du village d'Hinamizawa et de la malédiction d'Oyashiro se montre de plus en plus passionnante au fil des épisodes. L'alternance parfois saisissante entre moments de comédie pure, moments de réflexion et moment de violence absolue contribue à faire de cette série un chef d'oeuvre hors norme qu'il serait dommage de ne pas connaître.