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Karas
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Volume 1 (Edition collector)
Critique de Algol, le Jeudi 11 Janvier 2007 à 14:26
Staff TechniqueOeuvre orig. : Tatsunoko Pro. Producteur : Tetsuya Kato, Ippei Kuri Directeur : Keiichi Satou Scénario : Shin Yoshida Chara. design : Kenji Hayama Mechanical design : Kenji Ando Décors : Hajime Sato Dir. artistique : Waki Takeshi Dir. photographie : Masahiko Matsuyama, Akira Iribe Musique : Yoshihiro Ike Animation : Tatsunoko Pro. Acteurs : Otoha/Karas: Toshihiro WadaMinoru Sagisaka: Tetsuo GotoNarumi Kure: Hiroto TorihataNue: Keiji FujiwaraEkou: Takahiro SakuraiYurine: Kasumi SuzukiHinaru: Asuka ShibuyaChizuru: Mai Nakahara
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Fiche de l'animéPublic : 14+
Origine : OAV
Titre original : (idem vf)
Type : OAV
Genre : Fantastique
Durée : 3 x 30 minutes
Année de prod. : 2005
Produit par : Karas Committee
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.77
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (05/12/2006) Editeur : Dybex
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Bonus/Goodies : Commentaire audio du staff japonais
Les coulisses du doublage français
Avant-première de Karas
La sortie de Karas
Interviews
Trailers japonais
Création de l'animation par ordinateur
Le Making of
Histoire de Tatsunoko
Clips publicitaires
+ statuette exclusive, cartes illustrées, comic book, livret
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Présentation |
L'histoire
Tokyo est une ville où coexistent deux dimensions : l’une habitée par les humains et l’autre par les esprits, apparitions et autres démons. L’équilibre précaire entre ces deux dimensions est maintenu par Karas, le protecteur de Tokyo. Mais aujourd’hui, un homme menace de faire sombrer la ville dans le chaos. Il s’agit d’Ekou, un ancien Karas qui s’est retourné contre ses maîtres et qui tente de s’emparer du pouvoir en lâchant des démons sur les humains. Pendant que la police s’efforce vainement de résoudre la vague de crimes étranges qui frappe la capitale, Yurine, l’entité qui représente la volonté des habitants de Tokyo, fait face à Ekou et à ses démons avec le nouveau Karas qu’elle vient d’appeler : Otoha, un jeune homme qui vient tout juste de sortir du coma…
Présentation générale
Superproduction destinée à fêter en fanfare les quarante ans du célèbre studio Tatsunoko, créateur entre autres de Soul Taker, Generator Gawl, Gatchaman, Macross, Irresponsible Captain Tylor, Casshern, Samourai Pizza Cats ou encore Demetan, Karas a vu le jour en 2005 sous la forme d’une série d'OAV qui comptera six épisodes. Conçue et réalisée par Keiichi Satou, qui a travaillé en tant que directeur de l’animation sur des séries telles que The Big O, Wolf’s Rain et Mobile Suit Victory Gundam, cette production originale du studio bénéficie d’un excellent scénario écrit par Shin Yoshida (Argento Soma, Speed Grapher, Zone of the Enders, Yu-Gi-Oh ! Duel Monsters) et du character design de Kenji Hayama (Giant Robo, Soul Taker, Getter Robo : Armageddon, Mazinkaiser).
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Episode 01 Overture : Des meurtres mystérieux ont lieu dans les toilettes publiques de la capitale. A chaque fois, la victime est retrouvée vidée de son sang. L'inspecteur Sagisaka, chargé de l'enquête, est persuadé que ces meurtres sont l'oeuvre de monstres, au grand dam de ses supérieurs, qui lui adjoignent un jeune inspecteur du nom de Kure...
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Episode 02 Inferno : D'autres cadavres vidés de leur sang ont été retrouvés, cette fois dans le tunnel de l'autoroute. Les radios parlent bientôt d'une mystérieuse voiture rouge qui cause la perte des automobilistes qui croisent son chemin. L'inspecteur Kure commence à être irrité par toutes ces histoires ainsi que par l'attitude de son collègue Sagisaka...
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Episode 03 Revive : Nue a été sérieusement blessé lors de son combat contre Wanyudo, mais il est épargné par Karas, malgré les ordres de Yurine. Le petit démon Amefurikozo, qui considère Nue comme son grand frère, décide de partir chercher du sang afin de soigner ce dernier. Une fois arrivé à l'hôpital, il tombe sur deux Mikura envoyés par Ekou pour éliminer Otoha...
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Image |
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On a affaire à un master dénué d'artefacts, qui présente un bon rendu des couleurs et un contraste bien ajusté. On ne notera ni scintillement ni effets arc-en-ciel. Par contre, on remarquera un peu de postérisation et du bruit vidéo sur les grands aplats sombres. La compression s'en sort assez bien dans l'ensemble mais peine un peu plus sur le DVD 2 avec ses pistes DTS.
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Son |
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La qualité des pistes sonores présentes sur ce coffret va du correct (une piste française stéréo un peu plate) à l'excellent (des pistes DTS amples, dynamiques et très bien spatialisées bien qu'il ne s'agisse que du DTS mi-débit) en passant par le très bon (les pistes en DD5.1 et surtout la formidable piste stéréo japonaise).
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Interactivité |
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Menus
Les menus, accompagnés d'un fond musical et pourvus d'un petit effet d'animation, sont sobres mais bien dans le ton de l'oeuvre. Le menu principal, précédé d'une introduction, permet de lancer la lecture en continu et d'accéder au setup, au chapitrage et aux bandes-annonces. Le passage d'un menu à l'autre s'accompagne d'une transition animée.
Setup
Ce menu permet de choisir l'une des différentes pistes sonores disponibles (quatre sur le DVD 1 et 3 sur le DVD 2) et d'afficher ou non les sous-titres français ou néerlandais. Ces opérations peuvent également s'effectuer en cours de lecture à l'aide de la télécommande.
Chapitrage
Ce menu permet d'accéder à chacune des trois OAV à partir de leur début. Les OAV sont découpées en 4, 5 et 5 chapitres accessibles via la télécommande.
Bandes-annonces
L'éditeur propose les bandes-annonces de Fullmetal Alchemist, Samurai Champloo, Sadamistu, Daydream, Soultaker et Hellsing.
Bonus
On peut dire que l'éditeur nous a gâtés de ce côté-là car il nous propose de nombreux bonus répartis comme suit sur les DVD 2 et 3:
DVD 2:
Un commentaire audio assez intéressant sur les trois épisodes, assuré entre autres par le réalisateur, le scénariste, le directeur des effets spéciaux, le compositeur et le producteur; il est accessible via le menu Setup
La première partie du reportage sur le doublage français, avec interview des acteurs et du chef de plateau
DVD 3:
Reportage réalisé à l'occasion d'une avant-première de l'oeuvre, avec intervention des acteurs, du réalisateur et du producteur
Rencontre événementielle pour la sortie de Karas
Interviews de Yoshihiro Ike (compositeur) en compagnie du chef d'orchestre Mario Klemens, des acteurs Takahiro Sakurai et Kenji Fujiwara, du responsable des bruitages Yasuyuki Konno et du producteur Takaya Ibira
Un teaser, deux trailers et un avant projet de la série
Présentation de diverses scènes en 3D aux différentes étapes de leur création
Un making of avec de nombreuses interventions du staff
Une petite présentation de l'histoire de Tatsunoko
Deux spots publicitaires de NTT East Japan utilisant la toute nouvelle mouture des personnages de Gatchaman
Packaging
Les disques sérigraphiés représentant les trois Karas rencontrés dans ce volume sont logés dans un très beau digipack à trois volets joliment illustré. Ce digipack est logé dans une grande boite à couvercle contenant également une superbe statuette de Karas, 11 cartes postales à la qualité d'impression impeccable, le premier volume du comic de Karas publié par Dark Horse et enfin un livret en couleurs présentant l'univers de la série, des interviews des membres du staff et des croquis de production.
A noter que l'oeuvre ressort ce mois-ci en édition simple, qui contiendra le premier DVD de ce coffret et le comic.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
N/A |
N/A |
Japonais et anglais (fin) |
Japonais |
Absent |
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L'adaptation |
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Pour cette édition, Dybex nous propose un doublage français réalisé par Chinkel qui mélange valeurs sûres et jeunes talents. D'un côté, on retrouve des habitués tels que Thierry Kazazian (directeur de plateau sur Cowboy Bebop, Escaflowne, Fullmetal Alchemist, RahXephon, Planetes, Gundam mais aussi Hachimaki et Ravy dans Planetes, Rikudo dans RahXephon, Greed dans Fullmetal Alchemist), qui en plus d'officier en tant que directeur de plateau, s'octroie ici le rôle d'Otoha, qu'il interprète avec beaucoup de retenue et d'intériorité. A ses côtés, Bruno Magne (Vash dans Trigun, Orphen, Rupan III, Pedro dans Excel Saga, Allen Schezar dans Escaflowne - Le film, Shou Tucker dans FMA) se montre comme à son habitude parfaitement à son aise dans le rôle décalé de Nue, tandis que Constantin Pappas (Wolfwood dans Trigun, Yusuke dans YuYu Hakusho, Goemon et Zenigata dans Rupan III, Mu La Fraga dans Gundam SEED) habite de sa chaleur et de son humanité le personnage de Kure. N'oublions pas non plus le grand Daniel Beretta (voix françsaise de Schwarzy, Batou dans Ghost in the Shell), guest star de luxe qui s'amuse avec Sagisaka (entre autres), une Patricia Legrand (Sakura dans Card captor Sakura, Ed dans Cowboy Bebop, Merle dans Escaflowne) craquante dans le rôle d'Amefurikozo, une Sybille Tureau (Naomi Armitage dans Armitage III, Fuyutsuki dans GTO, Flay Alstar dans Gundam SEED) énigmatique dans celui de Yurine et un Martial Le Minoux (Crim dans .hack//SIGN, Roy Mustang dans FMA, Kisaragi et Torigai dans RahXephon) qui campe un Ekou à la fois intense et glacial. Les seconds rôles, assurétés notamment par les "vétérans" Susan Sindberg, Marie Chevalot ou encore Bernard Demory sont eux aussi parfaitement en situation. Le seul point d'interrogation de ce doublage concernait le rôle de Hinaru, que Dybex a souhaité confier à Mylène Jampanoi, jeune actrice montante que l'on a notamment pu voir dans Les filles du botaniste. Il s'agissait en effet de sa première incursion dans le domaine du doublage, et comme elle en convient elle même, c'est un vrai défi. Si le manque d'expérience se fait sentir dans les premières répliques (difficultés pour trouver le ton juste et surtout l'énergie du personnage), elle finit par prendre un peu ses marques et la fin se montre plus convaincante. On peut donc au total considérer que le doublage est une bonne réussite, qui n'a pas à pâlir face à l'original.
En ce qui concerne l'adaptation, tant le doublage que les sous-titres se montrent fidèles à la version japonaise. Les dialogues sont fluides et agréables, et aucune faute particulière n'a été relevée.
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Bilan artistique |
Que l'on aime ou non l'animation digitale, il faut bien reconnaître que Tatsunoko nous assène ici une véritable claque visuelle. Jamais le souci d'intégration entre 3D et animation traditionnelle n'avait été poussé aussi loin, et pour un résultat aussi convaincant. On ne sait ce que l'on doit admirer le plus: la fluidité des mouvements, la subtilité des couleurs et des éclairages ou la richesse des textures, tant tout est fait pour nous assurer un plaisir visuel constant. Pour cela, le studio a utilisé des techniques encore inédites, n'hésitant pas à pousser ses artistes dans leurs derniers retranchements. A côté de cet aspect technique, il faut aussi souligner la recherche artistique, Tatsunoko nous proposant un univers pensé et travaillé jusque dans les moindres détails, un Tokyo à la fois familier et étranger, à l'ambiance résolument asiatique.
Tout ceci est mis au service d'une histoire sombre et complexe tournant autour de l'éternel combat entre le bien et le mal et mettant en scène un héros solitaire qui doit faire face à un ancien défenseur du bien maintenant corrompu et luttant contre les humains. Rien de bien original, me direz-vous, et pourtant le scénario parvient à retenir l'attention malgré une mise en place un peu confuse au début (on a du mal à savoir qui est qui). On retrouve tous les les ingrédients du genre (la scène de transformation - assez remarquable au demeurant - du héros, les méchants très méchants et très laids, les techniques de combat secrètes), avec parfois des inspirations inattendues (il y a quelque chose de "batmanien" chez Karas), mais le tout possède néanmoins une certaine cohérence. On a droit à quelques scènes d'action mémorables, des poursuites haletantes et même un peu d'humour, notamment grâce à Nue.
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD JVC XV-N410B
Téléviseur 30" Sony Wega KV-30HS420
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0
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© 2005 TATSUNOKO Pro / KARAS Committee
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Packaging |
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