A la tête d'une troupe de policiers, Villefort tente de faire arrêter Monte-Cristo. Mais le Comte a tout prévu et annonce qu'il dispose d'un témoin pour discréditer publiquement Villefort: Héloïse! Dans le même temps, Danglars décide de mettre un terme à son soutien financier à la campagne présidentielle de Morcerf. Franz, de son côté, tente de percer le mystère entourant le nom de "Gankutsuou", tandis qu'Albert en apprend davantage sur Haydée...

Liste des épisodes:
Chapitre 13. Haydée
Chapitre 14. Un coeur errant
Chapitre 15. Fin du bonheur, début de la vérité
Chapitre 16. Scandale

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Albert confronte le Comte de Monte-Cristo et tente de le contraindre à révéler la vérité. Lorsque le Comte lui annonce qu'il n'a cessé de le manipuler, Albert, en colère et meurtri, le provoque en duel. Mercédès, désormais convaincue que le Comte n'est autre qu'Edmond Dantès, se rend à la demeure de Monte-Cristo. Celui-ci ne daigne pas la recevoir mais il lui donne néanmoins rendez-vous au Bois de Boulogne le lendemain pour lui prouver qu'Edmond n'est plus...

Liste des épisodes:
Chapitre 17. Révélations
Chapitre 18. Duel
Chapitre 19. Même si je n'étais plus moi-même
Chapitre 20. Adieu, Eugénie

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La vengeance du Comte touche à sa fin et la plus terrible des vérités s'apprête à éclater au grand jour. Alors que le couperet vengeur est sur le point de s'abattre sur Danglars, qui tente de s'enfuir avec sa fortune, Villefort est empoisonné par Cavalcanti, qui révèle alors sa véritable identité. Albert, qui a retrouvé la trace du Comte, se voit enfin révéler les secrets d'un bien sombre passé, celui de sa propre famille...

Liste des épisodes:
Chapitre 21. L'identité du Marquis
Chapitre 22. Riposte
Chapitre 23. Edmond Dantès
Chapitre 24. Sur le rivage

La vengeance du Comte éclate au grand jour dans ce deuxième tome du Comte de Monte-Cristo.

Rien ne semble plus pouvoir arrêter la machine que le Comte a mise en marche dans l'ombre et qui va nous emporter dans un crescendo menant à l'épisode vingt-trois. Ses anciens ennemis vont y succomber l'un après l'autre, chacun victime de son propre péché: Villefort trahi par cette justice qu'il faisait régner avec tant de rigidité, Danglars noyé dans cet argent qu'il aimait d'un amour presque pervers et Morcerf (ou plutôt Mondégo) perdu dans ses rêves de grandeur. On assiste ainsi à la lente déchéance de trois familles, détruite par la jalousie, la rancoeur, l'envie, l'avarice... Mais le Comte lui-même n'est pas épargné par ses propres actions. Qu'est-ce que Gankutsuou, si ce n'est l'expression très imagée de ce désir de vengeance absolu qui le maintient en vie malgré les épreuves et qui en même temps le ronge de l'intérieur, lui arrachant son humanité lambeau par lambeau. Il y a pourtant des moments où cette humanité refait surface, comme à la fin de l'épisode 15 où, le temps d'un regard, il nous fait partager son désespoir d'avoir entraîné Albert dans toute cette histoire. Un Albert qui va une fois de plus être l'élément déterminant dans un final à la fois grandiose et émouvant...

S'il est vrai que Maeda a pris quelques libertés avec l'oeuvre originale, l'amputant de quelques personnages et de quelques fragments de l'histoire, son adaptation n'en est pas moins remarquable d'intelligence et de cohérence. C'est une véritable relecture moderne d'un mythe, à l'image de ce que Peter Jackson a fait pour Le Seigneur des Anneaux, et un hommage vibrant à l'oeuvre de Dumas. Oeuvre grandiloquente, certes, parfois trop dramatique, parfois trop emphatique, mais en même temps incroyablement sincère, une histoire d'amour intemporelle avec des héros humains, trop humains...

Voilà pour moi ce que Gonzo a fait de mieux jusqu'à présent avec Last Exile, et l'on peut remercier Kero de lui avoir donné une édition à la hauteur, tant par le contenant que par le contenu. Et mes remerciement vont également à Messieurs Creton, Tomé, Gradi, Cerdal, Souterelle et Mesdames Collomb, Manoury, Escobar, pour m'avoir fait vibrer, frémir et pleurer le temps de vingt-quatre épisodes inoubliables...