Comme pour ses autres titres, Asian Star nous propose un doublage français réalisé par NDE Production. Je n'ai guère envie de m'attarder sur cette VF, dans laquelle on retrouve une partie de l'équipe qui a travaillé sur le doublage de Gantz (Stanislas Forlani, Vincent Cappello, Julien Lucas) et qui ne s'avère pas plus enthousiasmant que ce dernier. Jeu souvent médiocre ou hors propos, voix mal choisies (et trop peu nombreuses), intonations maladroites, les défauts sont nombreux et l'ensemble manque cruellement de vie et de conviction. A sa décharge, Stanislas Forlani, qui double le personnage principal, tente de s'approprier le personnage et de s'amuser avec (même s'il en fait parfois des tonnes), mais il n'articule pas assez et semble marmonner tout seul devant son micro, ce qui enlève tout punch à son jeu. Si on ajoute en plus une adaptation à nouveau plus que douteuse, avec des phrases qui n'ont aucun sens (comme par exemple "Le triomphe de la justice était du côté de la victoire", allez m'expliquer ce que cela veut dire...) et dialogues qui n'ont parfois pas le moindre rapport avec l'original, voire qui le contredisent, et vous obtenez un produit de qualité plutôt médiocre qu'il vaut mieux éviter.
Heureusement, les sous-titres sont eux de bien meilleure qualité, et en-dehors de quelques fautes de grammaire, il n'y a pas grand-chose à leur reprocher.

Personnage	Acteur
Kanta Mizuno/Desert Punk	Stanislas Forlani
Junko Asagiri	Pauline de Meurville
Taeko Kozuna	Canis Clervillen
Fuyo Kawaguchi	Julien Lucas
Haruo Kawaguchi	Vincent Cappello
Akio Kawaguchi	Julien Chatelet
Le narrateur	Philippe Sollier

Avec Desert Punk, Gonzo nous propose une oeuvre visuellement très réussie. A côté du character design tout en rondeur, on a droit à des décors riches et détaillés (même si la situation de l'action en plein désert ne permet pas une immense variété de ce côté) et à une animation d'excellent niveau, qui intègre habilement les effets digitaux. On saluera également l'excellente utilisation de la lumière et des couleurs, qui retransmettent parfaitement l'ambiance surexposée et l'aspect "brûlé" des photos prises en plein soleil, sans parler de l'intensité du bleu du ciel. La réalisation est assez dymanique et offre quelques jolis effets de caméra.
Côté scénario, on a droit à des histoires assez légères, axées sur l'humour et contenant une généreuse dose de fan service et un brin de parodie (il est difficile de na pas faire un rapprochement avec l'univers de Ken le Survivant, surtout dans l'épisode 1 avec le boss des Kawazu). Ca ne vole pas très haut mais c'est malgré tout assez divertissant, et il y a une certaine logique dans le suivi des épisodes. Côté musiques, Kohei Tanaka nous offre une bande sonore dynamique et plaisante, mais qui cependant ne contient pas vraiment de thèmes inoubliables.