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Space Symphony Maetel
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Intégrale
Critique de Algol, le Mardi 03 Janvier 2006 à 07:07
Staff TechniqueOeuvre orig. : Leiji Matsumoto Directeur : Shinichi Masaki Scénario : Mugi Kamio Chara. design : Keisuke Masunaga Mechanical design : Katsumi Itabashi, Katsuyuki Tamura Dir. artistique : Mitsuharu Miyamae Musique : Taro Hakase Acteurs : Maetel: Satsuki YukinoNzaca: Mitsuki SaigaPromethium: Keiko HanLeopard: Yasunori MatsumotoBurnbarrel: Takashi NagasakoLarehla: Mika KanaiLa narratrice: Masako Ikeda
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Fiche de l'animéPublic : 12+
Origine : Japon
Titre original : Uchuu Koukyoushi Maetel
Type : Série TV
Genre : Science-Fiction
Durée : 13 x 24 minutes
Année de prod. : 2004
Produit par : avexTsuburaya EntertainmentJoy Square
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.77
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Audio : 224 Kbps Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (30/11/2005) Editeur : Kaze
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Bonus/Goodies : Bande originale de la série
Livret
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Présentation |
L'histoire
Suite à un énorme bouleversement cosmique, la planète Lametalle quitte son orbite et sombre dans un hiver éternel. Afin de sauver son peuple, la reine Promethium ordonne la mécanisation de tous les habitants, suscitant la révolte de ses filles Maetel et Emeraldas, qui finissent par quitter Lametalle.
Quelques années plus tard, Maetel revient sur sa planète natale afin de prendre la succession de sa mère et d'ainsi espérer arrêter le conflit qui oppose les humains aux mécanoïdes...
Présentation générale
Faisant suite à Maetel Legend, la série TV Space Symphony Maetel a vu le jour en 2004. Elle est produite par la société Tsuburaya, qui avait déjà produit d'autres séries de Leiji Matsumoto telles que Gun Frontier et Cosmowarrior Zero. On retrouve d'ailleurs dans le staff des habitués des séries de Matsumoto, comme le scénariste Mugi Kamio ( Maetel Legend, Gun Frontier), le character designer Keisuke Masunaga ( Gun Frontier, Queen Emeraldas, Cosmowarrior Zero) ou encore le mechanical designer Katsumi Itabashi ( Gun Frontier, Harlock Saga, Cosmowarrior Zero, DNA Sights 999.9).
Les trize épisodes de la série ont été diffusés en pay-per-view sur la chaîne Animax du 6 août au 5 novembre 2004.
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DVD 1 Episodes 1 à 5 : Alors que Matel se trouve à bord du Galaxy Express 999 à destination de Lametalle, sa planète natale, le train est attaqué par des vaisseaux inconnus. Au cours de l'attaque, Maetel fait la connaissance d'un jeune garçon du nom de Nazca, qui semble troublé lorsqu'il apprend la destination finale de sa compagne de voyage. A peine le train est-il arrivé que Nazca tente de s'en prendre à la reine Promethium. Intriguée par le comportement du jeune homme, Maetel décide de l'épargner afin de l'interroger sur ses motifs...
Liste des épisodes:
01. Les Chemins du Destin
02. La Détermination de Nazca
03. Maetel proclamée reine
04. Rhapsodie dorée
05. Les Murmures de Promethium
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DVD 2 Episodes 6 à 9 : Maetel est sur le point de se faire abattre par Leopard lorsqu'elle est sauvée par l'intervention de Promethium, qui se livre à sa place. Au cours de l'émeute qui suit, l'estrade sur laquelle se trouve la reine est détruite. Pendant ce temps, Maetel va demander conseil à Larehla, l'ancienne souveraine de Lametalle, qui lui apprend que Promethium est morte. Elle est prête à dévoiler ses secrets à Maetel à condition que cette dernière se batte en duel avec elle et lui prouve qu'elle a l'étoffe d'une future reine...
Liste des épisodes:
06. Requiem pour Larehla
07. Le Chemin vers ma patrie
08. Marche funèbre pour maman
09. Le Printemps de Lametalle
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DVD 3 Episodes 10 à 13 : Emeraldas découvre le Galaxy Express 999 à la dérive et décide d'aller y voir de plus près... Un peu plus tard, l'observatoire spatial de la planète Parula détecte une énorme masse de distorsion espace-temps... Pendant ce temps, Maetel et Harlock tentent vainement de convaincre Leopard que Promethium est toujours en vie. Le militaire leur enjoint de quitter Lametalle au plus tôt. Cependant, à peine sont-ils partis qu'il ordonne à Burnbarrel de préparer la flotte de défense...
Liste des épisodes:
10. Le Géant de lumière
11. Leopard, le héros
12. Mélodie d'adieu aux héros
13. Un nouveau monde lointain
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Image |
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Le master impeccable nous offre une image nette et bien définie, dépourvue d'artefacts, avec des couleurs vives et un contraste bien ajusté. On ne remarquera pas de cross-coloration et le bruit vidéo reste assez discret. Par contre, on pourra noter un peu de postérisation et surtout, la compression n'est pas idéalement maîtrisée, ce qui se remarque notamment par du fourmillement sur les scènes rapides ou à brusque changement de luminosité, et des scrollings et travellings pas très propres.
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Son |
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Les deux bandes sonores présentes sur ces DVD sont de qualité sensiblement équivalente. Elle sont toutes deux claires et bien équilibrées, sans la moindre distorsion. On notera cependant un peu plus de dynamisme et de spatialisation sur la piste japonaise.
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Interactivité |
| | Packaging |
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Menus
Les menus, pas foncièrement extraordinaires, reprennent des images de l'animé et sont accompagnés d'un fond musical. Le menu principal permet de lancer la lecture et d'accéder au setup, au chapitrage et aux bandes annonces. Le passage d'un menu à l'autre s'effectue immédiatement.
Langues et sous-titres
Ce menu permet de choisir entre les deux pistes sonores présentes sur ce DVD, et d'activer ou non les sous-titres français. Ces paramètres peuvent être changés en cours de lecture à l'aide de la télécommande.
Chapitrage
Ce menu permet d'accéder à chacun des épisodes du DVD à partir de leur générique de début. Une fois l'épisode terminé, on revient au menu. Chaque épisode est découpé en quatre chapitres: Intro et générique de début, première partie, deuxième partie, générique de fin et preview de l'épisode suivant. On regrettera que cette dernière de dispose pas de son chapitre à part.
Bonus
Il n'y a hélas pas le moindre bonus sur ces DVD.
Bandes-annonces
L'éditeur propose sur les 3 DVD les bandes-annonces de Mermaid Forest, Le bahut des Tordus, Genshiken, Space Symphony Maetel, Enfer et Paradis, Kimagure Orange Road - Le flm, Initial D et Chobits.
Packaging
Les trois DVD et les deux CD sont logés dans un digipack à six volets joliment illustré qui contient également un livret en couleurs réalisé par les membres du Webring Leiji Francophone et comme d'habitude très bien documenté. Le digipack est lui-même rangé dans un boitier en carton s'ouvrant vers le haut orné d'une superbe illustration de Maetel et d'Emeraldas avec le GE999 en fond. Les titres en incrustation argentée ajoutent une touche d'élégance supplémentaire à un packaging très réussi.
L'OST
01. Partir en voyage | 08. Requiem |
02. Soulagement | 09. Souffrances |
03. Amoureux | 10. Sincérité |
04. Décision | 11. Affection |
05. Nouvelle vie | 12. Volonté |
06. Détermination | 13. Everlasting Dream (Vers. originale) |
07. Assistance | 14. Galaxy Legend |
01. Everlasting Dream (TV size) | 15. Face à face |
02. Lobération | 16. Tristesse |
03. Inébranlable | 17. Menace |
04. Séparation | 18. Attaque |
05. Difficultés | 19. Machines |
06. Courage | 20. Infini |
07. Expédition | 21. Approche |
08. Divertissement (1) | 22. Infiltration |
09. Divertissement (2) | 23. Désolation |
10. Fanatisme | 24. Sanglots |
11. Foyer | 25. Tragédie |
12. Ténèbres | 26. Souvenirs |
13. Enchevêtrement | 27. Everlasting Dream (Enreg. Japon) |
14. Sanctuaire | |
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecran-titre |
Sous-titrage génériques |
N/A |
N/A |
Français |
Japonais |
Absent |
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L'adaptation |
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Pour cette édition collector, Kaze nous gratifie d'un doublage réalisé par le studio MidiSync, sous la direction artistique de Cyrille Artaux, qui a dirigé de nombreux doublages pour Déclic Images et Kaze, et qui s'octroie ici le petit rôle de Ranpa. En tête de distribution, on retrouve Dominique Vallée (photo de gauche), qui après avoir doublé Cassandra dans Alexander, Simunora dans Gun Frontier, Miyabi dans GTO ou encore Emi dans Enfer & Paradis, reprend le rôle de Maetel qu'elle avait déjà interprété dans Cosmowarrior Zero. Son timbre superbe convient particulièrements bien à ce magnifique personnage de l'éternel féminin selon Matsumoto et elle campe une jeune femme à la fois sensible et volontaire. A ses côtés, le jeune et talentueux comédien belge Aurélien Ringelheim (photo de droite), interprète de Sacha dans Pokemon, de Raffin dans Franklin ou encore de Kurt Wagner/Diablo dans X-Men: Evolution, se montre ardent, engagé, passionné et incroyablement sympathique dans le rôle de Nazca. Les seconds rôles sont tout aussi bien tenus: à défaut d'avoir une voix royale, Brigitte Guedj trouve le ton autoritaire et maternel qui convient à Prométhium, tandis que Martial Leminoux est lui impeccable dans le rôle de Léopard, tant par le timbre, somptueux, que par l'interprétation, qui restitue bien la volonté presque fanatique du personnage. Sylvain Lemarié et Nathalie Bienaimé se montrent tout aussi convaincants dans les rôles de Burnbarrel et de Larehla.
Au niveau de l'adaptation, si le doublage prend quelques légères libertés textuelles par rapport à l'original, l'histoire est elle bien respectée et les dialogues sonnent avec beaucoup de naturel. A notre que la VF utilise les noms "Albator" et "Ombre de la Mort", tandis que le sous-titrage garde lui les noms japonais et colle plus à la lettre de la version japonaise. Par contre on pourra remarquer quelques fautes d'orthographe. Dans l'ensemble l'adaptation est très réussie et le doublage s'écoute avec beaucoup de plaisir.
Personnage | Acteur |
Maetel | Dominique Vallée |
Nazca | Aurélien Ringelheim |
Promethium | Brigitte Guedj |
Leopard | Martial Leminoux |
Burnbarrel | Sylvain Lemarié |
Albator | Eric Peter |
Tochiro | Eric Chevallier |
Emeraldas | Suzanne Sindberg |
Larehla | Nathalie Bienaimé |
Le narrateur | Bruno Magne |
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Problèmes rencontrés |
Il y a un petit défaut de numérisation à 4'46 dans l'épisode 10.
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Bilan artistique |
D'un simple point de vue visuel, Space Symphony Maetel ne dépaysera pas ceux qui sont familiers des dernières adaptations des oeuvres de Matsumoto, en particulier Gun Frontier, Cosmowarrior Zero ou encore Maetel Legend. On retrouve de nombreuses similitudes au niveau du character design, des décors et des vaisseaux. Cependant, il faut bien avouer que si les premiers épisodes se montrent très réussis, avec des personnages superbement dessinés, on remarquera une certaine dégradation de la qualité au fil de la série et certaines scènes semblent avoir été réalisées à la va-vite, sans beaucoup de soin. C'est dommage, car la mise en scène de Shinichi Masaki, qui sait se faire lyrique et poétique par moment, méritait assurément un meilleur traitement visuel.
Tout comme le scénario de Mugi Kamio d'ailleurs. Après les deux OAV de Maetel Legend, qui m'avaient un peu laissé sur ma faim, Space Symphony Maetel reprend le récit du combat de Maetel et de sa soeur Emeraldas pour la survie de l'humanité face aux mécanoïdes dont le pouvoir est incarné par leur mère Promethium, reine déchue et déshumanisée. C'est une partie essentielle de la saga Maetel qui nous est contée ici, dans le sens où elle nous permet de bien mieux comprendre le personnage secret et empreint d'une infinie tristesse que l'on retrouve dans Galaxy Express 999.
Il est d'ailleurs assez intéressant de noter l'opposition entre le couple Nazca-Maetel et le couple Tetsuro-Maetel de GE999. Là où Tetsuro rêve de se faire mécaniser afin de venger un être cher abattu par les mécanoïdes, et reçoit le soutien de Maetel , qui va devenir son mentor, Nazca refuse lui le processus de mécanisation pour exactement les mêmes raisons et c'est lui qui va servir de soutien à une Maetel hésitante et troublée, et l'aider à affronter son destin afin qu'elle bâtisse un monde meilleur. Ce jeune garçon entier et idéaliste est un superbe personnage, tout comme l'est d'ailleurs Leopard, ce militaire intraitable qui est prêt à tout sacrifier pour atteindre son objectif. En cela, il n'est pas tellement éloigné de Herlock, et il n'est donc guère étonnant que ces deux hommes se vouent un respect inavoué mais bien réel...
Cet épique affrontement de personnages aux caractères bien trempés est magnifié par les superbes compositions de Taro Hakase, à commencer par le générique de début, à mon sens très réussi. Les diverses atmosphères de la série sont parfaitement restituées et la musique devient presque un acteur à part entière. C'est dès lors un véritable plaisir que de retrouver l'intégralité de la bande sonore en accompagnement de cette édition.
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD JVC XV-N410B
Téléviseur 30" Sony Wega KV-30HS420
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0
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© 2004 Leiji Matsumoto / Shogakukan / Tsuburaya Entertainment / avex / Joy Square
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Packaging |
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