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Neo Ranga
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Episodes 1 à 24
Critique de Algol, le Mardi 07 Février 2006 à 21:28
Staff Technique
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Fiche de l'animéPublic : 12+
Origine : Japon
Titre original : Nankai Kio Neoranga
Type : Série TV
Genre : Inclassable
Durée : 24 x 15 minutes
Année de prod. : 1998
Produit par : Pony CanyonPierrotMarubeni
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3 Couleur : PAL Audio : 384 Kbps Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (13/10/2005) Editeur : Dybex
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Bonus/Goodies : Génériques sans crédits
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Présentation |
L'histoire
Minami, Ushio et Yuhi Shimabara mènent une petite vie paisible dans le quartier de Musashino. Un jour, elles reçoivent une lettre de leur frère Masaru les invitant à Balou, une petite île près de l'équateur. Là, elles apprennent que leur frère est mort et qu'elles ont été désignées souveraines de l'île. Après avoir refusé cet honneur, elles rentrent au Japon, mais peu de temps après, Neoranga, l'immense créature qui sert de dieu protecteur à Balou, débarque à Tokyo pour retrouver les trois soeurs, dont l'existence va être irrémédiablement bouleversée...
Présentation générale
Neo Ranga est basé sur une histoire originale de Sho Aikawa, qui a également travaillé comme scénariste sur Martian Successor Nadesico, Yoma, Shinzo Ningen Kyashan et très récemment sur Juni Kokuki. La production de la série animée débute en 1998 et est confiée au Studio Pierrot, à qui l'on doit notamment Key the Metal Idol, Hyper Police, Fancy Lala et Fushigi Yûgi. Le directeur n'est autre que Jun Kamiya, qui a également réalisé Blue Seed et Gasaraki. Le chara design est quant à lui confié à Hiroto Tanaka (Juni Kokuki, Metal Angel Marie, Tanjô, Clamp School Detectives...)
La série est composée de deux parties constituées de 24 épisodes chacune et a été diffusée au Japon sur WOWOW entre le 6 avril 1998 et le 28 septembre 1999.
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DVD 1 Episodes 01 à 08 :Une étrange créature gigantesque se dirige vers Tokyo. La police et l'armée essayent de l'arrêter, mais rien n'y fait. Le monstre continue à avancer inexorablement, semblant chercher quelque chose de bien précis. Les soeurs Shimabara, habitantes du quartier de Musashinao, ont vite fait de reconnaître la créature: il s'agit de Neoranga, la divinité protectrice d'une petite île perdue près de l'équateur nommée Balou, dont elles sont malgré elles devenues les souveraines...
Liste des épisodes :
01. La ligne de défense de Tennozu | 05. Carnaval dans le désert | 02. Le paradis où vit la divinité | 06. Un palanquin sacré hors saison | 03. Le crépuscule du mensonge | 07. La fête de Musashino | 04. Enveloppée par un éclair | 08. Le monde selon Yuhi |
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DVD 2 Episodes 09 à 16 :Trois personnages à l'allure pour le moins étrange débarquent à Musashino, accompagnés d'une jeune fille. Il s'agit des trois Touris, ministres de Balou et serviteurs de Neoranga et de Lavré, la gardienne des danses sacrées. Ils indisposent M. Ando, dont l'humeur est déjà mise à mal en raison de l'ouverture par les yakuzas d'un supérette qui lui fait concurrence. Afin de dédommager M. Ando des victuailles dévorées par les Touris, Ushio accepte de travailler dans son magasin...
Liste des épisodes :
09. Le magasin où travaille Ushio | 13. Beau temps à Banana City | 10. Le rêve d'hier | 14. Naufragés dans une mer de néon | 11. Nord et sud | 15. Voyage de plaisance | 12. La voie de Minami | 16. Le temple des trois coeurs |
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DVD 3 Episodes 17 à 24 :A l'occasion d'un festival organisé en son honneur sur l'île de Reiha, dont les Shimabara sont originaires, Neoranga met à jour des vestiges archéologiques lorsqu'il détruit le temple de Myojin, le dieu local. Cependant, quand les trois soeurs, qui ont trouvé une statuette, tentent d'explorer le temple de Reiha, elles sont arrêtées par leur oncle et leur tante, qui sont les gardiens actuels du temple. Mais il en faut plus pour dissuader Yuhi, qui entraîne M. Fujiwara dans l'aventure...
Liste des épisodes :
17. Un dieu importé | 21. Le lieu où est gardée la loi | 18. Pastèques et bikinis | 22. Rupture annoncée | 19. La fin des grandes vacances | 23. La divinité vide | 20. Le premier souffle de vent | 24. Mer blanche au soleil couchant |
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Image |
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Le master n'est pas dénué de défauts et on pourra remarquer quelques artefacts tout au long de la série. En dehors de cela, l'image bénéficie d'une bonne définition et d'un rendu des couleurs tout-à-fait honorable, et on ne notera ni scintillement ni effets arc-en-ciel. En revanche, on pourra remarquer du bruit vidéo, parfois assez présent, sur les aplats sombres et la compression montre quelques faiblesses sur certains passages.
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Son |
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Les deux pistes n'ont révélé aucun problème particulier durant l'écoute. La piste japonaise est très claire, avec des voix bien audibles, mais elle est assez étroite. Face à elle, la piste française se montre plus dynamique et mieux spatialisée.
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Interactivité |
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Menus
Les menus, accompagnés d'un fond musical, respectent à merveille la charte graphique de la série. Le menu principal, introduit par une petite animation que l'on peut sauter, permet de lancer la lecture en continu et d'accéder au setup et au chapitrage (ainsi qu'aux bonus pour le troisième DVD). Le passage d'un menu à l'autre s'accompagne d'une petite transition animée.
Langues et sous-titres
Ce menu permet de choisir entre la piste originale japonaise en DD 2.0 et la piste française en DD 2.0, et d'activer ou non les sous-titres français. Ces paramètres sont modifiables en cours de lecture à l'aide de la télécommande. Les textes à l'écran sont traduits au moyen de sous-titres imposés.
Chapitrage
Ce menu permet d'accéder à chacun des épisodes du disque, représentés par une petite vignette animée, à partir de leur générique de début. Les épisodes sont découpés en quatre parties: introduction/générique de début, début de l'épisode, générique de fin, teaser.
Bonus
Les seuls bonus présents sur ce DVD sont les deux génériques sans crédits.
Bandes-annonces
L'éditeur propose les bandes-annonces de Arjuna, Orphen, Daiguard, Ailes Grises et KareKano.
Packaging
Les disques sérigraphiés aux effigies des trois soeurs Shimabara sont logés dans un digipack à trois volets reprenant les mêmes illustrations que les sérigraphies. Le digipack est lui-même logé dans un fourreau présentant une autre illustration des trois soeurs. Les titres sont en incrustation dorée du plus bel effet. L'ensemble est très réussi et bien dans le ton de la série.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
Présents |
N/A |
Français |
Français |
Absent |
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L'adaptation |
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Pour cette série, Dybex nous propose un doublage réalisé par le studio Chinkel, sous la direction artistique d' Eric Chevallier. En tête de distribution, nous retrouvons Suzanne Sindberg (Integra dans Hellsing, Kana et Reki dans Ailes Grises, Emeraldas dans Queen Emeraldas, Harlock Saga, Cosmowarrior Zero et Space Symphony Maetel, Elvi dans RahXephon, Cher dans Wolf's Rain...) dans le double rôle de Minami Shimabara et de Joel. Elle se montre très à l'aise dans le personnage très terre-à-terre (et qui ne manque jamais une occasion) de Minami, avec en plus un petit côté maternel bienvenu, et les quelques répliques de Joel ne lui posent aucun problème. Il faut dire qu'elle n'en est pas à son premier rôle de jeune garçon. A ses côtés, Céline Brunelle (Mani dans Strange Dawn) peut au départ paraître un peu trop appliquée dans le rôle d'Ushio Shimabara mais elle trouve vite ses marques et parvient à exprimer avec beaucoup de justesse le côté idéaliste de la jeune fille. Le trio des soeurs est complété par Léa Gabrièle (Tiffany dans Cardcaptor Sakura, Kagura Soma dans Fruits Basket, Amelia dans Slayers) qui interprète Yuhi Shimabara. Cette dernière restitue parfaitement l'ambiguïté du personnage, à la fois lolita séductrice et manipulatrice et déesse vengeresse implacable. Les seconds rôles sont plus irréguliers mais on appréciera néanmoins Emmanuel Fouquet dans le double rôle d'Haseoka et de Fujiwara, Cyrille Monge comme à son habitude impeccable dans celui de Tetsu ou encore Bernard Demory, qui en plus d'interpréter un Takesue retors en diable, se montre un narrateur sensible et convainquant. Mais on regrettera par contre que certaines voix reviennent trop souvent et que d'autres soient mal employées (Marie-Annick Mahé dans le rôle de Tsubasa). Quoi qu'il en soit, sans être à la hateur de l'original, ce doublage se montre cependant agréable et on l'écoutera sans déplaisir.
Au niveau de l'adaptation elle-même, pas grand-chose à redire: que ce soit pour les sous-titres ou la VF, elle se montre excellente et fidèle à l'original.
Personnage | Acteur |
Minami Shimabara | Suzanne Sindberg |
Ushio Shimabara | Céline Brunelle |
Yuhi Shimabara | Léa Gabrièle |
Joel | Suzanne Sindberg |
Shogo Haseoka | Emmanuel Fouquet |
Hayato Tetsu | Cyrille Monge |
Le narrateur | Bernard Demory |
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Bilan artistique |
Datant de 1998, Neoranga est une série entièrement réalisée en animation traditionnelle, avec les bons et les mauvais aspects de la chose. D'un côté, on a droit à un character design plutôt agréable et diversifié, chaque personnage ayant son caractère propre. Le mecha design, très réussi lui aussi, se veut détaillé et réaliste. Mention spéciale au design de Ranga, habile mélange entre un mecha, un alien, et une créature d'un autre âge. Du côté des décors, par contre, c'est plus mitigé: si on a droit par moments à grand niveau de détail, à d'autres on a juste l'impression d'avoir des esquisses de décors. C'est d'ailleurs cette irrégularité dans la réalisation générale que l'on reprochera au final à la série: alors que certains épisodes ont été manifestement produits avec beaucoup de soin, d'autres ont en revance été manifestement bâclés (je pense notamment aux épisodes 15 et 16, vraiment en-dessous d'un point de vue technique.)
Côté scénario, on pouvait se douter en voyant le nom de Shô Aikawa ( RahXephon, Fullmetal Alchemist) que l'on aurait droit à quelque chose de plus compliqué qu'il n'y paraît de premier abord. Et, de fait, Neoranga est tout sauf une série de robot géant typique. Si Ranga joue un rôle important dans l'histoire, c'est plus comme catalyseur que comme héros. En effet, son arrivée à Tokyo va déclencher toute une série d'événements dans lesquels on va découvrir l'être humain dans ce qu'il peut avoir de pire: haine, jalousie, corruption, machinations politiques... Au coeur même de cette tourmente, on retrouve les soeurs Shimabara, trois jeunes filles aux caractères très différents (l'aînée très pragmatique, la cadette idéaliste et doté d'un grand sens de la justice et la benjamine rebelle) qui vont se retrouver plongées bien malgré elles dans une histoire dont les enjeux les dépassent complètement. Comment souvent avec Aikawa, c'est le côté humain de l'histoire qui prime et l'on voit comment chacune des soeurs réagit à l'arrivée de Ranga en fonction de sa personnalité: Minami y voit l'occasion de sortir sa famille de son marasme économique, Ushio souhaite utiliser Ranga pour faire le bien et rendre les gens heureux tandis que Yuhi, elle, quelque peu grisée par la puissance que lui procure Ranga, veut s'ériger en justicière de droit divin. Ajoutez à cela un brin de mysticisme et une ancienne société secrète japonaise cehrchant à faire renaître un dieu défunt, et vous obtenez un histoire joliment ficelée et riche en surprises...
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD JVC XV-N410B
Téléviseur 30" Wega Sony KV-30HS420
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0
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© 1998 Sho Aikawa / Pony Canyon · Pierrot · Marubeni
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