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Planetes
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Volume 1/6 

Critique de Algol, le Lundi 26 Septembre 2005 à 05:39

Staff Technique Oeuvre orig. : Makoto Yukimura Directeur : Goro Taniguchi Scénario : Ichiro Ohkouchi Chara. design : Yuriko Chiba Mechanical design : Takeshi Takakura Dir. artistique : Shigemi Ikeda Dir. photographie : Sota Oya Musique : Kotaro Nakagawa Animation : Sunrise Acteurs : Hachimaki: Kazunari TanakaAi Tanabe: Satsuki YukinoFee Charmichael: Ai OrikasaYuri Mikhailokov: Takehito KoyasuPhilip Myers: Aikou OgataArvind Ravy: Tetsuo Goto
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Fiche de l'animéPublic : 12+
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : Série TV
Genre : Science-Fiction
Durée : 5 x 25 minutes
Année de prod. : 2003
Produit par : SunriseBandai VisualNHK Entreprises 21
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.77
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (08/09/2005) Editeur : Beez Entertainment
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Bonus/Goodies : Commentaire audio de l'épisode 1
Fiches personnages
Notes de traduction
Génériques sans crédits
Trailer japonais
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Présentation |
L'histoire
2075. Les voyages dans l’espace sont devenus une réalité quotidienne. Mais la course aux étoiles a laissé des traces sous forme de débris divers qui flottent autour de la Terre et qui constituent une véritable menace pour les vaisseaux spatiaux. C’est ainsi que des compagnies se sont formées avec pour but de débarrasser l’espace des débris qui le polluent. Hachirota « Hachimaki » Hoshino, qui travaille à la Section Débris de la société Technora, est l’un de ces nettoyeurs de l’espace…
Présentation générale
Basée sur le manga original de Makoto Yukimura, paru dans le Weekly Morning de Kodansha (et publié en France chez Génération Comics), la série télévisée Planetes date de 2003 et a été produite au sein du studio Sunrise, auquel on doit un nombre considérable de séries cultes de l’animation japonaise, comme les Mobile Suit Gundam, Crest of the Stars, City Hunter, s-CRY-ed, Escaflowne, Cowboy Bebop ou encore Infinite Ryvius.
Les vingt-six épisodes ont été diffusés pour la première fois au Japon du 4 octobre 2003 au 17 avril 2004, sur la chaîne nationale NHK.
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Phase 01 Dans l'espace infini : Ai Tanabe, jeune recrue fougueuse et pleine d'illusions, vient d'être nommée à la Section Débris de la société Technora. Son enthousiasme retombe cependant assez vite lorsqu'elle fait la connaissance de ses futurs collègues et qu'elle découvre ce en quoi son travail consiste vraiment...
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Phase 02 Comme un rêve : Ai apprend que si Hachimaki s'est engagé à la section débris, c'est dans l'espoir de pouvoir se payer sa propre navette et de devenir un jour pilote. Mais trois ans ont passé et il s'en retrouve au même point, tandis que son ami Chenshin, lui, est sur le point de devenir pilote de ligne...
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Phase 03 Retour : C'est l'époque à laquelle les membres de la section débris doivent rédiger leur testament et, comme chaque année, la station est envahie par des courtiers en assurances en quête de contrats. Cela fait réfléchir Ai, qui se demande ce qu'un défunt peut laisser d'important à ceux qui lui survivent...
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Phase 04 C'est notre travail : Claire Rondo, l'assistante de directeur de la deuxième section, use de son influence pour faire accepter à bord du Toybox le jeune Colin Clifford, le fils du président de la Fédération Mondiale. Celui se comporte en enfant gâté et envoie la Section Débris dans une mission fantaisiste, ce qui irrite Ai...
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Phase 05 Emmène-moi sur la lune : Hachimaki et Fee profitent de vacances bien méritées pour emmener Ai dans son premier voyage sur la lune. A bord de la navette, Ai perd son portefeuille. Alors qu'il est à sa recherche, Hachimaki fait la connaissance d'une petite fille qui fait le voyage avec ses parents et qui partage le même rêve que lui: avoir sa propre navette...
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Image |
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On a droit à un master impeccable, aux contours précis et aux couleurs vives, et dénué d'artefacts. On ne remarquera pas d'effets arc-en-ciel et le bruit vidéo résultant du transcodage se montre très discret. Par contre, les problèmes de compression sont toujours présent et on pourra noter un peu de scintillement ça et là.
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Son |
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Seules les pistes japonaise et française ont été écoutées et elles n'ont révélé aucun problème particulier. Dans les deux cas il s'agit d'une excellente stéréo ample et dynamique. La piste française met cependant les voix un peu plus en avant.
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Interactivité |
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Menus
Les menus, accompagnés d'un fond sonore, sont bien dans le ton de la série. Le menu principal, animé, et précédé d'un menu offrant le choix de la langue, permet de lancer la lecture en continu et d'accéder au chapitrage, aux versions et au bonus.
Chapitrage
Ce menu présente les cinq épisodes sous forme de vignettes animées. Lorsque l'on sélectionne l'un d'entre eux, on arrive à un sous-menu permettant d'accéder aux différents chapîtres découpant l'épisode: intoduction, générique de début, première partie, deuxième partie, générique de fin, preview de l'épisode suivant.
Versions
Ce menu permet de sélectionner l'une des trois pistes sonores et d'activer ou non les sous-titres français ou anglais.
Bonus
On retrouve en bonus sur ce DVD:
un commentaire audio du premier épisode réalisé par Kazunari Tanaka (Hachimaki), Satsuki Yukino (Tanabe) et Goro taniguchi (réalisateur);
des fiches de présentation des personnages (Ai Tanabe, Hachirota Hoshino, Fee Charmichael, Philip Myers);
des notes de traduction;
les deux génériques sans crédits;
une trailer japonais.
Bandes-annonces
L'éditeur nous propose les bandes-annonces de Midori Days, Haré+Guu, s-CRY-ed, Stratos 4 et Mobile Suit Gundam SEED.
Packaging
Le disque sérigraphié à l'effigie d'Ai Tanabe est logé dans un boîtier transparent orné d'une jaquette dont la face avant reprend une illustration d'Ai avec la Section Debris au travail en fond. L'intérieur présente les fiches de Hachimaki et d'Ai, tandis que le dos propose un bref synopsis de la série ainsi qu'une liste des épisodes du DVD, accompagnés de quelques captures d'écran.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
Présents |
Présents |
Japonais |
Japonais |
Français |
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L'adaptation |
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Pour ce nouveau titre à gros potentiel, Beez propose un doublage français réalisé une nouvelle fois par Chinkel. A la direction artistique, on retrouve Thierry Kazazian, qui également dirigé - entre autres - les doublages de RahXephon et de Gundam SEED et que l'on a pu entendre dans les rôles de Yue Katou ( Angel Sanctuary), Tetsu Hayami ( Blue Submarine No. 6), Gaddes ( Escaflowne), Gluttony ( Fullmetal Alchemist) ou encore Peter Ferguson ( Hellsing). Il s'attribue ici le double rôle de Hachimaki et d'Arvind Ravy. Au premier il offre des accents bougons et un côté rugueux qui dissimule aussi bien son bon coeur que son cynisme quelque peu désabusé. Pour le second, il retrouve un timbre très proche de celui de son homologue japonais er restitue à merveille le côté veule du personnage. A ses côtés, on retrouve la délicieuse Frédérique Marlot (Victoria Célas dans Hellsing, Midori dans Midori Days ou encore Shinobu dans Love Hina), dont la voix juvénile convient très bien à la naïveté, à l'enthousiasme et à l'idéalisme de Tanabe. Les rôles secondaires sont bien servis également, avec une Pascale Chemin (Excel dans Excel Saga, Chloe dans Noir, Yuko Miyabe dans Strange Dawn) très énergique et autoritaire dans le rôle de Fee et un Bruno Magne (Orphen, Vash dans Trigun, Bear dans .hack//SIGN) imperturbable dans celui de Yuri Mikhailokov. L'équipe est complétée par un Yann Pichon (Spike dans Cowboy Bebop, Nabeshin dans Excel Saga, Togusa dans Ghost in the Shell - SAC ou encore Kuwabara dans YuYu Hakusho) plus mou et incompétent que nature dans le rôle de Philip Myers. Une très bonne distribution donc, avec de plus une interprétation ressentie et convaincante.
L'adaptation à proprement parler s'avère de bonne qualité elle aussi, du moins pour ce qui concerne les sous-titres, bien fidèles à l'original. La traduction du doublage, elle, s'écarte parfois de l'original. Cependant, si la lettre est parfois oubliée, l'esprit est lui préservé et ne trahit pas le sens de l'histoire.
Personnage | Acteur |
Hachimaki | Thierry Kazazian |
Ai Tanabe | Frédérique Marlot |
Fee Charmichael | Pascale Chemin |
Yuri Mikhailokov | Bruno Magne |
Philip Myers | Yann Pichon |
Arvind Ravy | Thierry Kazazian |
Dolf Azaria | Pascal Germain |
Claire Rondo | Brigitte Aubry |
Le narrateur | Eric Peter |
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Problèmes rencontrés |
Les sous-titres néerlandais annoncés sur la jaquette sont absents.
Il est impossible de changer la piste sonore à la volée.
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Bilan artistique |
 D'un point de vue visuel, Planetes est un vrai régal. Le character design simple mais réussi et les décors précis et détaillés sont magnifiquement servis par une animation d'excellent niveau qui intègre parfaitement l'animation digitale. Le tout dégage une impression de réalisme qui est en quelque sorte la marque de fabrique de la série. En effet, à la différence de nombreuses séries de science-fiction, Planetes est un anime qui peut se targuer d’un véritable réalisme scientifique. En plus de faire preuve d’un travail de documentation énorme au niveau des divers appareils spatiaux, magnifiquement dessinés avec force détails, la série décrit aussi avec beaucoup de justesse les conditions de vie dans l’espace, telles que le silence absolu qui règne dans le vide intersidéral, les impacts psychologiques d’un séjour solitaire prolongé dans une station spatiale (comme on a pu les observer sur les astronautes de la station Mir) ou encore les conséquences physiques trop long en apesanteur (fragilisation des os, empoisonnement par radiation etc.) De nombreux concepts scientifiques (relatifs à la physique principalement) sont également abordés et expliqués au cours de la série. Cette volonté d’ancrer la série dans un univers réaliste se retrouve dès le générique de début qui, en l’espace de 90 secondes, présente une histoire de l’aventure spatiale avec ses faits marquants, depuis les dessins des anciennes civilisations jusqu’à la station spatiale Mir, en passant par le Sputnik, Leica et évidemment la fameuse mission Apollo 11, au cours de laquelle Neil Armstrong fit le premier pas de l’humanité sur la Lune…
L'autre point fort de la série, c'est son côté profondément humain, qui se marque au travers du conflit entre deux personnalités très différentes: d'un côté l'idéalisme un peu naïf de Tanabe et de l'autre le cynisme désabusé de Hachimaki. De l'opposition de ces deux caractères nait une alchimie très particulière qui fait mûrir les deux personnages et leur permet d'affronter au mieux les diverses circonstances auxquelles ils sont confrontés au cours de leur mission.
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD JVC XV-N410B
Téléviseur 29" Hitachi
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
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Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0
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© Makoto Yukimura · Kodansha / SUNRISE · BV · NEP
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Packaging |

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