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Hare+Guu
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Volume 1/6
Critique de Algol, le Mardi 31 Mai 2005 à 03:32
Staff TechniqueOeuvre orig. : Renjuro Kindaichi Producteur : Tomoko Gushima (TV Tokyo), Hidenori Itabashi, Hitoshi Mogi, Atsushi Saitou Directeur : Tsutomo Mizushima Scénario : Michiko Yokote Chara. design : Hiroshi Kugimiya Dir. artistique : Ayumi Takasaki Dir. animation : Hiroshi Kugimiya Musique : Akifumi Tada Animation : Shin-Ei Animation Acteurs : Hare: Rikako AikawaGuu: Naoko WatanabeWeda: Kaoru MorotaMarie: Yuki MatsuokaRegy: Kazuhiko InoueWadi: Daisuke Kishio
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Fiche de l'animéPublic : 12+
Origine : Japon
Titre original : Jungle wa itsumo hare nochi Guu
Type : Série TV
Genre : Comédie
Durée : 4 x 24 minutes
Année de prod. : 2001
Produit par : TV TokyoSotsu FilmsShin-Ei Animation
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3 Couleur : PAL Vidéo : 8.50 Mbps Audio : 192 Kbps Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (19/05/2005) Editeur : Beez Entertainment
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Bonus/Goodies : Bandes-annonces japonaises
Générique de début sans crédits
Fiches personnages
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Présentation |
L'histoire
Hare est un jeune garçon qui mène une vie paisible dans un petit village enfoui au fin fond de la jungle en compagnie de sa mère Weda. Mais la tranquillité de Hare est sérieusement mise à mal le jour où sa mère ramène au village une petite fille du nom de Guu, qu’elle a recueillie dans la jungle et adoptée alors qu’elle était une fois de plus complètement ivre. Il faut dire que Guu n’est pas vraiment une petite fille comme les autres : elle est fantasque, dotée d’un appétit phénoménal… et elle a une sérieuse tendance à avaler tout ce qui se trouve sur son passage. Hare aura bien du mal à l’empêcher de faire des bêtises…
Présentation générale
Basée sur le manga de Renjuro Kindaichi, publié dans le magazine Monthly Shonen GANGAN de Square Enix, Hare+Guu (ou de son nom complet Jungle wa itsumo hare nochi Guu) est une série TV de vingt-six épisodes produite par le studio Shin’ei doga, connu pour avoir produit la série la plus longue de l’animation japonaise, Doraemon, ainsi que le très humoristique Crayon Shin-chan.
Après avoir été diffusée sur TV Tokyo du 3 avril au 25 septembre 2001, Hare+Guu s’est vu adjoindre une suite sous la forme de deux séries d’OAV, Jungle wa itsumo hare nochi Guu Deluxe, composée de 12 épisodes de 12 minutes et produite en 2002, et Jungle wa itsumo hare nochi Guu Final, composée elle de 14 épisodes de 12 minutes.
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Illusion 01 Ca commence! : La vie calme et simple du petit Haré bascule le jour où sa mère ramène à la maisom une jolie petite fille du nom de Guu. Celle-ci, qui semble très normale à première vue, est en fait dotée d'une double personnalité, d'un appétit insatiable et d'un estomac très particulier dans lequel ce qu'elle avale continue à vivre...
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Illusion 02 Une étrange sieste : Weda a décidé que Guu allait accompagner Haré à l'école, et ce dernier commence déjà à paniquer à l'idée de ce qui pourrait bien se passer. De fait, ses pires craintes sont bien en déça de la réalité, et le petit Haré va avoir bien du mal à contrôler les changements d'humeur et les fringales de sa camarade...
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Illusion 03 En avant, les poils de torse! : Aujourd'hui, la classe de Haré a cours de cuisine et leur professeur n'est autre que le doyen du village, qui va tout leur apprendre sur le pokute sauté aux petits légumes et évidemment en profiter pour exiber les poils de torse dont il est si fier. Peu de temps après la fin de cours, le doyen se fait attaquer par une ombre gigantesque qui lui arrache ses poils de torse...
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Illusion 04 Le bisou du matin : Marie, camarade classe de Haré qui en pince pour ce dernier, est persuadée qu'il est amoureux de Guu. Haré essaie de la démentir, mais plus il s'efforce de lui faire voir la vérité et plus les événements tournent en sa défaveur, surtout lorsque Guu décide de lui jouer la grande scène de l'amoureuse éconduite...
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Image |
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On jouit ici d'un master excellent, dénué d'artefacts, qui nous offre une image nette et lumineuse, aux contours précis et aux couleurs vives. On ne notera aucun effet arc-en-ciel et le scintillement reste assez limité. Par contre, on pourra remarquer du bruit vidéo sur les aplats sombres (surtout les ciels nocturnes) et une compression pas toujours parfaitement maîtrisée.
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Son |
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Les deux pistes sonores sont d'un niveau sensiblement égal. Il s'agit dans les deux cas d'une stéréo dynamique et bien équilibrée, avec des voix très claires et intelligibles et une bonne spatialisation.
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Interactivité |
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Menus
Les menus, accompagnés d'un fond sonore, ont un design très sympathique. Le menu principal, sur lequel défilent des images de la série, permet de lancer la lecture en continu et d'accéder au chapitrage, aux versions et au bonus.
Versions
Ce menu permet de sélectionner l'une des deux pistes sonores (japonaise ou française) et d'activer ou non les sous-titres. Cette opération peut également s'effectuer à l'aide de la télécommande. A noter qu'il existe deux flux de sous-titres, l'un pour les dialogues et les textes à l'écran et l'autre pour les textes uniquement, qui s'active automatiquement lorsque l'on choisit la piste française.
Chapitrage
Ce menu se présente sous forme de deux pages, avec deux épisodes par page. Ceux-ci sont découpés en cinq ou six chapitres, accessibles individuellement: (intro), générique de début, première partie, deuxième partie, générique de fin, preview de l'épisode suivant.
Bonus
On retrouve en bonus sur ce DVD:
la bande annonce japonaise de l'épisode 1;
des fiches de présentation des personnages (Haré, Guu et Weda);
le générique de début sans crédits.
Cela reste donc assez léger.
Bandes-annonces
L'éditeur nous propose les bandes-annonces de Ghost in the Shell - Sand Alone Complex, CLAMP School Detectives, Midori Days, Stratos 4, Mibile Suit Gundam SEED, s-CRY-ed et Nicky Larson.
Packaging
Le disque sérigraphié est logé dans un boîtier vert fluo orné d'une jaquette biface. La face avant, tout comme la sérigraphie, présente une illustration de Haré et de Guu tandis que le dos nous offre un bref synopsis de l'histoire ainsi qu'un résumé des épisodes, avec en prime quelques captures d'écran. L'intérieur de la jaquette propose une illustration humoristique en noir et blanc de Renjuro Kindaichi.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
Présents |
Présents |
Japonais |
Japonais |
Français |
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L'adaptation |
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Tout comme pour Midori Days, l'éditeur nous offre un doublage français, réalisé ici par Chinkel. Et une fois de plus, le studio s'en sort plutôt bien, avec une série à première vue pas facile et avec un nombre d'acteurs limité. Le choix des voix, s'il peut paraître surprenant de premier abord, s'avère convainquant. Nathalie Bleynie (à gauche), que l'on a pu entendre intrpréter Katsumi Liqueur ( Silent Möbius), Miss Emi ( City Hunter - Goodbye my Sweetheart), Katia Moreau ( Sakura) ou encore June ( Sol Bianca), offre - avec une vocalité très différente de ses autres rôles - une prestation très énergique dans le rôle de Haré, dont elle restitue parfaitement le côté quasi-hystérique. De son côté, Christelle Reboul (à droite) (Kuu dans Ailes Grises, Komugi dans The SoulTaker) est une Guu quasi-parfaite, tour à tour adorablement mignonne et monstrueusement atone, avec des changements de ton abrupts et une nonchalance parfaitement exaspérante. Les acteurs de soutien ne sont pas en reste, à commencer par Cyrille Monge, dans le double rôle de Regy et du Doyen, qu'il différencie très bien vocalement. Lucille Boulanger est excellente dans le rôle de Toposte et Vincent de Bouard est tellement convainquant dans son interprétation de Wadji que, comme Guu, on a envie de l'assommer au bout de deux minutes.
La qualité de l'adaptation à proprement parler s'avère excellente elle aussi, tant pour les sous-titres que pour le doublage, et la fidélité à l'original me semble préservée.
Personnage | Acteur |
Haré | Nathalie Beynie |
Guu | Christelle Reboul |
Marie | Sabrina Leurquin |
Regy | Cyrille Monge |
Toposte | Lucille Boulanger |
Wadji | Vincent de Bouard |
Gupta | Adrien Solis |
Le doyen | Cyrille Monge |
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Bilan artistique |
Si la toute première minute de l'anime, durant laquelle on voit une jeune femme enceinte s'éloigner d'une maison, une valise à la main, peut donner l'impression que Hare+Guu (à prononcer "Haré notchi Guu") est une série dramatique et sérieuse, le générique de début dément immédiatement cette première impression, avec ses images colorées, son rythme brésilien et ses paroles particulières. Le design de la série est également là pour le confirmer: le character design simple et très rond et les décors très colorés semblent destiner la série avant tout aux enfants. Mais ne vous y trompez pas: Hare+Guu n'est pas vraiment une série à mettre entre toutes les mains. En plus d'histoires assez loufoques (un estomac interdimensionnel, une perruque en poils de torse, un bisou vampirisant), on a droit à une galerie de personnages plus dérangés les uns que les autres: un petit garçon en apparence normale mais qui a une sérieuse tendance à l'hystérie, une petite fille façon Dr Jelyll et Mr. Hyde qui dévore tout sur son passage, une mère paresseuse, alcoolique et volontiers brutale, un instituteur capable de dormir debout, un doyen à la pilosité impressonnante... le tout dans une jungle aux créatures étranges (mandas et pokutes notamment) et aux changements de climat aussi soudains que radicaux. Voilà qui résume bien l'univers et l'atmosphère d'une série aussi trompeuse que le calme apparent de la jungle qui lui sert de décor...
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD Atex DVD-2700
Téléviseur 29" Hitachi
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0
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© Renjuro Kindaichi / SQUARE ENIX, Sotsu Agency, Shin-Ei Doga, TV Tokyo
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Packaging |
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