(Shissou! Automail - 疾走！機械鎧（オートメイル))

Ed et Al prennent le train pour Central afin d'aller passer l'examen d'Alchimiste d'Etat. Mais en route, les passagers sont pris en otage par une bande menée par Bald, un ancien Alchimiste qui compte bien se venger de l'armée. Pour cela, il veut s'emparer du général Haruko, qui voyage à bord du train...

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(Kokka renkin jutsushi shikaku shiken - 国家錬金術師資格試験)

Ed et Al arrivent finalement à Central et commencent à étudier pour l'examen. Mustang s'est arrangé pour qu'ils résident chez Shou Tucker, un Alchimiste d'Etat qui a passé son examen en créant une Chimère capable de comprendre et de parler le langage humain...

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(Kimera ga naku yoru - 合成獣(キメラ)が哭く夜)

Ed a finalement gagné son titre d'Alchimiste d'Etat et Mustang lui a remis la montre qui prouve son rang. Tucker, lui, est plongé dans le tourment. En effet, son évaluation annuelle approche à grands pas et les militaires placent de grands espoirs en lui...

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(Kenja no ishi - 賢者の石)

Encore sous le coup de ce qui est arrivé à Nina, Ed doit maintenant faire face à un nouveau problème, celui d'un tueur en série qui a déjà sauvagement massacré plusieurs femmes dans la ville et qui reste introuvable. Mais cette fois, la prochaine victime pourrait bien être Winry...

Après des premiers épisodes quelque peu en demi-teinte, ce deuxième volume nous montre le véritable potentiel de la série, avec notamment une deuxième moitié très forte par son contenu dramatique et émotionnel. L'épisode de la Chimère est un parfait exemple du côté sombre que les auteurs souhaitent donner à la série, en montrant les extrémités auxquelles un homme peut se livrer lorsqu'il est dévoré par l'ambition. Le dernier épisode du disque, lui, nous montre le côté humain des personnages. On y découvrira ainsi un Ed terriblement fragile, un garçon de seize ans terrorisé et paralysé par la peur de mourir, bien loin de l'image du héros sans peur et sans reproche que l'on aime accoler aux personnages de shonen.
Face à ces deux sommets, les deux autres épisodes font évidemment pâle figure par comparaison et semblent servir avant tout à présenter un personnage éminemment sympathique, le major Maes Hughes, ainsi que sa petite famille. Voilà encore un personnage plus complexe qu'il n'y parait à première vue et qui cache derrière une attitude quelque peu boufonne un véritable talent pour les enquêtes et le combat.

Au niveau de l'édition, FUNimation poursuit son bon travail. Il n'y a rien à reprocher à ce deuxième volume, qui est bien dans la lignée du premier.

Mon avis: ce deuxième disque des aventures de notre Fullmetal Alchemist (qui soit dit en passant, reçoit officiellement son titre dans l'épisode 8) confirme et renforce les bonnes impressions que j'avais eues à la fin du premier volume. La série a un potentiel dramatique très fort et n'hésite pas à plonger au plus profond de l'âme humaine pour en exposer ses défauts et sa noirceur. Vivement la suite!!