Fullmetal Alchemist- Original Soundtrack 1

01. The Way Back	18. Pity
02. Equivalent Exchange	19. Atonement
03. Melissa (TV size)	20. Setting Sun
04. Title	21. The Philisopher's Stone
05. Sky-high Pure Spirit	22. Ishbal
06. Road	23. Heaven
07. Memories	24. Scar
08. Favorite Daughter	25. Dark Clouds
09. The Speck Alchemist	26. Taboo
10. Sunny Hamony	27. Amestris
11. Unrest	28. Reunion
12. Infiltration	29. Warmth
13. Maneuvering	30. Heart of Steel
14. Lockdown	31. Ambitious Undertaking
15. Invasion	32. Brothers (vocal)
16. Destiny	33. Indelible Sin (TV size)
17. Parting

Je dois bien avouer qu'au visionnage des deux premiers épisodes, il y a de cela plus d'un an, je n'avais pas été particulièrement impressionné par Fullmetal Alchemist. D'un côté strictement visuel, rien ne différencie la série des nombreuses autres productions japonaises actuelles: le character design est assez banal (et parfois un peu trop simplifié), les décors assez quelconques et la mise en scène très traditionnelle. Il ne restait donc qe le scénario pour sauver la mise. Mais encore une fois, là non plus, je n'avais pas été particulièrement marqué par les deux premiers épisodes, malgré une idée de base ma foi plutôt originale.
La sortie de ce premier volume de l'édition Zone 1 m'a donc permis de revenir sur la série un an après et m'a donné l'occasion de revoir mon jugement. Je passerai sur l'aspect visuel, qui m'impressionne toujours aussi peu (on est loin de RahXephon) pour me concentrer sur l'histoire, que j'ai pu suivre dans de bien meilleures conditions que celles du premier visionnage. Et là, avec deux épisodes de plus pour me conforter dans mon jugement, j'ai été frappé par un élément assez inhabituel dans les productions du genre: le côté sérieux, sombre, voire même noir de certaines scènes. Ed et Al sont deux enfants marqués à jamais par leur tentative de résurrection et par les conséquences de cette tentative. Cela les a endurcis et les a rendus plus mûrs. De ce fait, ils portent un regard lucide sur les personnes et les événements qu'ils rencontrent sur leur route et leur réactions sont très atypiques: ils soulèvent des questions pertinentes qui élèvent le débat, ils forcent les gens à réfléchir. Ce côté sombre et tragique se retrouve également chez les autres protagonistes. L'épisode 4 est un parfait exemple, avec un homme qui a tant idéalisé la femme qu'il aimait qu'il est tombé amoureux non pas de la femme elle-même, mais de son image.
Malheureusement, cette volonté d'approfondissement se trouve par moment contrecarrée par certains tics dont les auteurs n'ont pas pu (ou voulu) se débarrasser, comme par exemple les réactions parfaitement stupides d'Ed à chaque fois que l'on parle de sa petite taille (à ce moment-là, son degré de maturité est en chute libre). Cela crée une rupture de ton pas toujours souhaitable et cela n'apporte rien à l'histoire tout simplement parce que c'est bien trop caricatural.
Pourtant, malgré ces petits défauts, la série m'a bien plus captivé cette fois-ci, et certains éléments habilement disséminés dans le scénario (on reconnaît là l'art de Sho Aikawa) m'ont tout simplement donné envie d'en voir plus. N'est-ce pas là finalement la marque d'une bonne série ?