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Jubei Chan - The Ninja Girl
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Le secret du Lovely Bandeau Vol. 1/3
Critique de Algol, le Samedi 23 Octobre 2004 à 08:07
Staff TechniqueOeuvre orig. : Akitaroh Daichi, Mad House Producteur : Kazuhiko Ikeguchi, Masao Maruyama Directeur : Akitaroh Daichi Scénario : Akitaroh Daichi Chara. Design original : Muttri Moony Chara. design : Takahiro Yoshimatsu Dir. artistique : Hidetoshi Kaneko Dir. animation : Takahiro Yoshimatsu Dir. photographie : Hitoshi Yamaguchi Musique : Toshiro Masuda Animation : Mad House Acteurs : Jiyu: Hiroko KonishiSai: Keiji FujiwaraKoinosuke: Ryotaro OkiayuShiro/Hajime: Tatsuya NakazakiBantaro: Yuji Ueda
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Fiche de l'animéPublic : 12+
Origine : Japon
Titre original : Jubei Chan - Lovely Gantai no Himitsu
Type : Série TV
Genre : Action
Durée : 4 x 24 minutes
Année de prod. : 1999
Produit par : Bandai Visual
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3 Couleur : PAL Vidéo : 6.92 Mbps Audio : 192 Kbps Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (29/09/2004) Editeur : Beez Entertainment
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Bonus/Goodies : Fiches personnages
Générique de fin sans crédits
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Présentation |
L'histoire
Jubei Yagyu était le plus grand samouraï du Japon et son habileté au sabre était inégalée. Mais malgré tout son talent, son dernier combat face à son plus grand ennemi, Daigo Ryujoji, lui fut fatal. Cependant, au moment de mourir, il confia à son disciple la tâche de retrouver son successeur, l’élu qui hériterait de ses pouvoirs.
Et aujourd’hui, 300 plus tard, une jeune fille du nom de Jiyu Nanohana va se voir confier une lourde tâche : déjouer les plans maléfiques du clan Ryujoji grâce aux pouvoirs contenus dans le Lovely Bandeau en forme de cœur légué par Jubei…
Présentation générale
Jubei-chan est une série animée basée sur une idée originale d’Akitaroh Daichi (Tsukikage Ran, L’Autre Monde, Fruits Basket, Kodomo no Omocha), qui en est également le réalisateur et le scénariste. Avec cette série, produite par le célèbre studio Madhouse (Tsukikage Ran, Galaxy Angel, Cardcaptor Sakura, X, Ninja Scroll, Memories, Trigun, Texhnolyze, Chobits…), Akitaroh Daichi rend hommage de façon détournée à ces séries de samouraïs qu’il apprécie tant.
Les 13 épisodes ont été diffusés au Japon du 5 avril au 28 juin 1999, sur TV Tokyo. Il existe également une deuxième saison, de 13 épisodes également, qui a vu le jour cette année au Japon.
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Episode 01 La naissance de Yagyu Jubei II : C'est une nouvelle vie qui commence pour la jeune Jiyu Nanohana qui vient d’arriver de Tokyo en compagnie de son père. Mais cette nouvelle risque d’être assez agitée. En effet, dès son premier jour, elle s’attire les faveurs de plusieurs garçons, se retrouve embrigadée dans un groupe de filles et tombe sur un samouraï qui voit en elle la réincarnation du grand Jubei Yagyu…
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Episode 02 Rivalités amoureuses : Koinosuke habite maintenant chez Jiyu pour la servir et la protéger… ainsi que pour s’assurer qu’elle emporte le bandeau en forme de cœur partout où elle va. Mais celle-ci n’en a cure. D’ailleurs, elle a jeté le bandeau à la poubelle et s’en va à l’école le cœur léger, poursuivie par Koinosuke. La croyant attaquée, Shiro intervient et chasse le samouraï…
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Episode 03 Les coeurs des garçons chavirent : Shiro est plongé dans la confusion. A chaque fois qu’il pense à Jiyu, l’image de Jubei Yagyu s’impose à lui et il finit par se demander s’il ne s’agirait pas d’une seule et même personne. Jiyu, elle, ne se pose pas de questions et décide de se séparer de Koinosuke. Lorsqu’elle arrive à l’école, elle découvre que sa classe a deux nouveaux professeurs…
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Episode 04 Chemins sans retour : Alors que Bantaro se remet de ses blessures au domicile de Shiro, celui-ci fait la rencontre de son frère jumeau, dont il a été séparé à la naissance, et qui lui demande de prendre la tête du clan Ryujoji. De son côté, Jiyu est toujours déterminée à se débarrasser du bandeau et à mener une vie normale. Mais de nouveaux ennemis continuent d’apparaître…
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Image |
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Le master n'est pas parfait et l'on notera taches et points blancs à plus d'une reprise. En dehors de cela, l'image est nette, avec des contours bien définis et des couleurs vives. On remarquera un peu de bruit vidéo sur les aplats sombres et - une fois de plus, ça devient une sale habitude - une compression bien mal maîtrisée sur les passages avec beaucoup de mouvement.
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Son |
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Pas grand-chose à dire du côté du son. Il s'agit d'une stéréo claire et bien équilibrée, qui n'a révélé aucun défaut particulier durant l'écoute.
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Interactivité |
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Menus
Beez a fait du bon boulot de ce côté-là. Les menus sont très sympas et bien en accord avec le packaging. On a droit à un fond sonore pour le chapitrage et le menu pricipal, qui bénéficie également d'une petite animation et qui permet de lancer la lecture en continu et d'accéder au chapitrage, aux sous-titres et aux bonus. Le passage d'un menu à l'autre se fait instantanément.
Versions
Ce menu permet d'activer ou non les sous-titres, opération qui peut également se faire à l'aide de la télécommande.
Chapitrage
Ce menu présente les quatre épisodes, identifiés par une petite vignette animée. Lorsque l'on sélectionne l'un d'entre eux, on arrive à un second menu qui permet lui de choisir l'un des cinq chapitres découpant l'épisode: introduction, première partie, deuxième partie, générique de fin, preview de l'épisode suivant.
Bonus
Rien de bien transcendant de ce côté puisqu'on a droit en tout et pour tout:
aux brèves fiches de présentation de quatre personnages (Jiyu/Jubei, Sai, Koinosuke, Osaki sensei);
au générique de fin sans crédits.
Bandes-annonces
L'éditeur propose les bandes-annonces de .hack//SIGN, Yukikaze, Wolf's Rain, Ghost in the Shell - Stand Alone Complex, Witch Hunter Robin et Saber Marionnette J.
Packaging
Tout comme les menus, le packaging est dans les tons orange et est très réussi. La sérigraphie est sobre mais efficace et la jaquette biface présente en face avant une illustration de Jiyu et de Jubei, tandis que le dos, comme d'habitude, nous donne un bref synopsis de l'histoire et le résumé de chacun des épisodes du DVD, avec une capture d'écran pour chacun d'eux. L'intérieur, lui, reprend les fiches de Jiyu et de Jubei que l'on retrouve en bonus.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
Présents |
Présents |
Japonais |
Japonais |
Français |
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Voilà une série bien réjouissante, dans laquelle Akitaroh Daichi nous montre une fois de plus l'étendue de son talent. On saluera d'abord le character design, assez simple mais éminemment sympathique et très expressif. Les personnages sont bien croqués et tous les artifices possibles et imaginables sont utilisés pour refléter leurs émotions. Les décors sont très appréciables pour une série TV et sont assez réalistes. Mais, d'un point de vue visuel, les deux grands atouts de Jubei-chan sont l'animation virtuose et sans faille et, surtout, une réalisation virevoltante et très originale qui ne nous laisse pas une seule seconde de répit, une caractéristique que l'on a pu également apprécier dans Fruits Basket.
Mais si la patte de Daichi est visible au niveau technique, elle se retrouve également dans le scénario, qui mélange avec bonheur les genres et les ambiances les plus divers. Ainsi, on pourra remarquer notamment le clin d'oeil aux magical girls, avec la scène de transformation de Jubei et la façon dont elle change le coeur de ses adversaires. Au niveau de l'atmosphère, si le ton général est à l'humour loufoque et déjanté, on remarquera ça et là des passages beaucoup plus sérieux qui donnent une autre dimension à la série. La galerie de personnages, elle, est tout simplement fabuleuse. Ils sont tous plus torchés les uns que les autres mais en même temps, ils ont également ce petit côté plus sombre qui en font des personnages attachants et capables d'évoluer.
Au niveau de l'édition, c'est un peu le chaud et le froid. Si cela commence très bien, avec un packaging et des menus réussis, on commence à déchanter au visionnage. J'ai déjà parlé plus haut de la qualité de l'image, loin d'être parfaite, mais ce n'est encore rien en comparaison de la qualité de l'adaptation française, qui est sans conteste le point le plus décevant de ce DVD. En plus des imprécisions et des erreurs de traduction (sans compter les fautes d'orthographe), on pourra remarquer que la traductrice a une fâcheuse tendance à contourner certaines difficultés en laissant de nombreux mots en japonais au lieu de les traduire (comme par exemple les "oyabun", "bancho" ou "taicho" qu'utilisent Ozaru et Kozaru pour appeler Bantaro, ou encore le "pocha pocha, purin purin, bon bon" de Jubei au début de l'histoire que, bien sûr, tous les spectateurs francophones comprendront aisément, cela va de soi...) De plus, on pourra regretter l'absence de traduction de certains textes à l'écran, comme les idéogrammes qui ornent la veste et le T-shirt de Bantaro, et qui changent en fonction de son humeur. Bref, cela sent nettement le travail bâclé et cela fait un peu trop amateur à mon goût pour un DVD officiel. De ce côté-là, l'édition Zone 1 de Bandai faisait tout de même bien meilleure figure.
Mon avis: avec Jubei-chan, Akitaro Daichi nous offre une série hautement divertissante, voire même jubilatoire par moments, avec d'excellents personnages et une histoire bien moins enfantine qu'il n'y paraît de premier abord. Dommage que tout cela soit gâché par une qualité d'image loin d'être au top et une traduction française assez médiocre...
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD Atex DVD-2700
Téléviseur 29" Hitachi
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0 |
© 1999 Akitaroh Daichi · Madhouse / Bandai Visual
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Packaging |
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