Encore sous le choc de la mort de Wolfwood, dont il se sent responsable, Vash décide de quitter Meryl et Milly afin d'éviter que d'autres meurent par sa faute. Il se retrouve à LR, une petite ville d'apparence paisible. Mais Legato y est lui aussi, en compagnie du onzième Gung-Ho Gun, Midvalley the Hornfreak...

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Vash a été recueilli par Meryl et Milly, qui le soignent depuis dix jours. Mais si les blessures physiques commencent à cicatriser, les plaies psychologiques, elles, restent béantes et Vash est hanté par toutes ces morts dont il se sent responsable. C'est alors que les villageois apprennent l'identité du blessé qui vit maintenant avec eux...

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Grâce à Meryl, Vash a enfin compris le sens des paroles de Rem et il s'apprête maintenant à s'occuper de Knives, comme Rem le lui avait demandé...

Le dernier épisode du septième volume semblait annoncer un final prometteur, et force est de constater que l'on n'est pas déçu. Le ton général reste toujours aussi sombre, avec un Vash torturé, victime du plan diabolique de son frère. On découvre ici la véritable mesure de ce personnage somme toute exceptionnel, un "homme" de principes qui ne faillit jamais à la ligne de conduite qu'il s'est tracée. Si Milly et Meryl passent un peu au second plan dans ce huitième volume, cette dernière n'en jouera pas moins un rôle essentiel dans le pénultième épisode. Par sa façon d'agir, elle ouvre en effet les yeux de Vash, permettant ainsi à l'animé de se terminer sur une formidable note d'espoir et une leçon de vie. Les acteurs (tant Masaya Onosaka que Bruno Magne, ici dans un double rôle) nous offrent encore une fois une interprétation tout simplement bouleversante et contribuent largement à la grandeur de cette série, qui nous aura décidément étonné jusqu'au bout. Bien sûr, l'animation et le character design restent très inconstants, mais l'on est tellement pris dans l'histoire que l'apect visuel passe finalement au second plan et les petits défauts ne parviennent pas à gâcher le plaisir.

Au niveau du DVD, on reste sur un bon constat général, avec un huitième volume dans la lignée des précédents.

Mon avis: ce final donne à Trigun sa véritable dimension, et cette série qui pouvait au début passer pour une comédie loufoque et légère acquiert ici une véritable profondeur, grâce principalement au personnage de Vash, attachant et plein de surprises. Les derniers épisodes nous montrent un côté bien sombre et dramatique auquel on ne s'attendait pas en ayant vu la première moitié de la série.
Malgré une qualité visuelle très inégale, Trigun est donc une grande série, qui ne détonnera pas dans votre DVDthèque aux côtés de grands classiques tels qu'Evangelion, Cowboy Bebop ou Escaflowne. Je la recommande chaudement, d'autant que l'édition est fort honnête (malgré un nombre élevé de DVD est des bonus assez maigres) et que la VF proposée, dominée par un génial Bruno Magne, est excellente.