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Le Roi et l'Oiseau

Film

Critique de Gersende Bollut, le Lundi 08 Décembre 2003 à 00:20

Staff Technique
Oeuvre orig. : Hans-Christian Andersen, d'après La Bergère et le Ramoneur
Réalisation : Paul Grimault
Scénario : Paul Grimault et Jacques Prévert
Décors : Paul Grimault
Musique : Wojcieh Kilar
Acteurs : Jean Martin, Pascal Mazzotti, Renaud Marx, Agnès Viala, Raymond Brussière, Roger Blin, Claude Piéplu, Hubert Deschamps, Albert Médina, Philippe Devez...
Fiche de l'animé
Public : Tous
Origine : France
Titre original : (idem vf)
Type : Film
Genre : Fantastique
Durée : 1 h 21 mn
Année de prod. : 1980
Produit par : Les Films Paul Grimault, Gibé Films, Antenne 2

Fiche du DVD
Zone : 2 (Europe) 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3
Support : DVD-9 (1 face/2 couches)
Boitier :
Disponibilité : Disponible (25/11/2003)
Editeur : StudioCanal Vidéo
Format sonore
Français
Dolby Digital Stéréo dolby surround
Français Stéréo dolby surround

Sous-titre(s) : Aucun
Sons Annexes : Néerlandais Mono.
Bonus/Goodies :
  • Bande-annonce
  • Documentaire Paul Grimault : "image par image"
  • Long métrage La Table Tournante (+ film-annonce)
  • Interview de Paul Grimault - Drôle d'oiseau
  • Court-métrage : Les passagers de la Grande Ourse
  • Sélection de films publicitaires de Jean Aurenche et Paul Grimault
  • Edition Prestige numérotée

  • 4 : Très bon !
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    Le Roi Charles V et Trois font Huit et Huit font Seize règne en tyran sur le royaume de Takicardie. Seul un Oiseau, enjoué et bavard, qui a construit son nid en haut du gigantesque palais, tout près des appartements secrets de Sa Majesté, ose le narguer. Le Roi aime les arts. Ainsi qu'une jolie Bergère qui figure auprès d'un jeune Ramoneur sur un tableau qui orne sa chambre royale. Ils sont épris l'un de l'autre et ils doivent s'enfuir pour échapper au Roi, qui les poursuit accompagné de ses sbires moustachus...
    Un récit déjà assez original en soi, magnifié par une multitude d'infimes détails extrêmement poétiques.



     Image
    5 : Parfait !
    C'est sans doute là l'un des atouts forts de cette édition : restauré plan par plan durant deux années consécutives d'un travail de fourmi, le master est absolument parfait, net, propre, sans le moindre accroc. Le léger grain cinéma a même été conservé et donne encore plus de charme et d'intensité aux émotions véhiculées par chaque image de ce chef-d'œuvre du cinéma.
    C'est simple, on redécouvre littérallement le Roi et l'Oiseau avec des yeux d'enfant ébahi. Ça ne frôle pas la perfection, ça l'atteint. Tout simplement.

    Techniquement, sachez que le film a fait l'objet d'une restauration photochimique et numérique de janvier 2001 à juillet 03. Le négatif est composé d'éléments provenant de deux sources : une pellicule CRI tirée en 77 (fortement dégradée), issue des trois sélections monochromatiques pour les séquences et plans anciens repris du film la Bergère et le Ramoneur tournés dans les années 50 ; et le négatif image des séquences nouvelles tournées en 78-79 sur Eastmancolor 5247 pour le Roi et l'Oiseau.
     Son
    5 : Parfait !
    Là aussi, comme l'image, le son a bénéficié d'une restauration complète.
    Donc autant être franc : trouver aussi quelque chose à redire à ce niveau-là relève de l'incongru, sinon du franchement déplacé. La magnifique musique de Wojciech Kilar, absolument grandiose, est bien mise en valeur, et les dialogues parfaitement clairs et cristallins. Même les personnes de mauvaise foi n'oseront piper mot devant une si fidèle restauration à l'œuvre d'origine.
    Pas de 5.1 mais la piste Stéréo est très suffisante et reste du même coup fidèle à la vision d'origine de l'œuvre (trop souvent de vaines spatialisations, Arkamys par exemple, n'apportent rien et dénaturent même la version de l'auteur).

    > Pour en savoir davantage sur cette importante restauration, n'hésitez pas à lire l'interview de Lionel Charpy dans la Gazette du Loup.
     Interactivité 5 : Parfait ! Packaging 5 : Parfait !
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    A film majeur, édition DVD anthologique. Avant de commenter les suppléments dans le détail, il convient tout d'abord de saluer l'exceptionnel travail éditorial de l'éditeur Studio Canal, qui a réalisé là un Collector qui n'usurpe pas sa dénomination. Mieux, qui pousse encore plus loin l'interactivité en terme de bonus conçus autour d'une production animée, instaurant de nouvelles règles en la matière, et imposant même une nouvelle référence dans le monde du marché DVD.
    Les menus sont très bien faits, les transitions parfaites, et d'ailleurs le soin de la customisation est apporté jusqu'au tout premier écran où les dispositions légales incontournables sont décrites de manière franchement insolite.
    Et outre les suppléments à proprement parler, fouillez bien partout ici et là, comme par exemple dans le chapitrage du film, où une surprise clownesque vous attend en dernière page !
    Les suppléments, venons-y justement. Répartis sur deux DVD, ils témoignent eux aussi d'un travail bien fait, bien pensé, intelligent. Sur le premier DVD, outre la bande-annonce originale du Roi et l'Oiseau, un documentaire de près d'une heure s'intéresse à l'histoire du film et sur la méthode de travail de Paul Grimault plus spécifiquement. Avec entre autres interventions celles du compositeur Wojciech Kilar, du décorateur Lionel Charpy, de l'animateur Philippe Leclerc (réalisateur depuis des Enfants de la Pluie), ou du cinéaste Isao Takahata (le Tombeau des Lucioles). Passionnant, nourri d'anecdotes précieuses et d'images rarissimes, ce documentaire est un régal qui satisfera jusqu'au fan le plus exigeant d'en savoir davantage sur les coulisses du cinéma...

    Passons à présent au deuxième disque. Et là, l'hallucination continue. Présenté comme un supplément au Roi et l'Oiseau, la Table Tournante est pourtant un vrai long métrage d'1 h 15 d'excellente facture. On peut le voir certes comme un making of, mais haut de gamme alors, si l'on considère sa structure très ordonnée et la présence constante de Paul Grimault présentant ses travaux passés, le cinéaste étant filmé par Jacques Demy (excusez du peu) et incorporé à des éléments animés... avec pour fil directeur une conversation à bâtons rompus entre Grimault et le sympathique petit clown-accordéon créé à l'occasion du Roi et l'Oiseau. Le réalisateur propose au personnage (et par-là même au spectateur bien sûr) de visionner quelques-uns de ses plus fameux courts-métrages, sur une période s'étalant de 1931 à 1980. Là, l'insignifiant (l'Epouvantail, longuet) côtoie le désopilant (la Flûte magique, surprenant), avec quelques jolies trouvailles narratives. La musique adoucit les mœurs dit-on ? Le Chien mélomane vous prouvera le contraire ! D'autre part, quelques références sont notables, avec par exemple la séquence d'ouverture intitulée la Séance de spiritisme qui fait furieusement penser aux travaux encore antérieurs de Charley Bowers... Globalement, l'ensemble conserve un vrai charme toutefois sacrément désuet, entérinant le fait que l'univers de Paul Grimault est unique en son genre, particulier, typique d'une certaine exception culturelle française. Ses productions sont faites d'histoires cousues de fil blanc la plupart du temps invraisemblables voire incohérentes, mais où un graphisme rond et chaleureux et une forte connotation poétique prévalent avant tout.

    Sitôt digéré ce copieux plat de résistance, un documentaire baptisé Drôle d'oiseau s'offre alors à nous. Il s'agit concrètement d'une interview de Paul Grimault, dans laquelle le journaliste revient sur les débuts du cinéaste dans le métier (avec la période ô combien difficile de la Seconde Guerre Mondiale), puis sur l'histoire mouvementée du Roi et l'Oiseau. On découvre alors un grand monsieur de l'animation, humble et généreux, ce dont témoignent ses collaborateurs de l'époque dans des extraits entrecoupant l'entretien. Quelques idées reçues sont même abordées par le réalisateur, comme le temps passé sur l'écriture du film, soit cinq ans à temps plein en tout et pour tout, le reste étant dévolu à la recherche de financement. Une featurette passionnante qui expose de manière claire et concise les dessous d'un film qui a décidément droit à une édition qui met les petits plats dans les grands.
    Et l'on termine avec l'intégralité du court-métrage Les passagers de la Grande Ourse, entr'aperçu dans le film la Table Tournante et dont l'on sortait frustré. Qu'à cela ne tienne, vous pouvez donc le regarder à part en toute tranquillité, et surtout en entier avec générique de début et de fin.
    Ultime bonus pour sustenter le DVDphile pas tout à fait rassasié, une sélection de films publicitaires de Jean Aurenche est proposée dans un reportage où l'intéressé et Paul Grimault reviennent sur le pourquoi du comment de la création de ces pépites promotionnelles. Ce sujet inclus trois publicités en prises de vues réelles au bruitage insensé, aux dialogues navrants et à la mise en scène bancale : autrement dit un vrai régal pour un summum de kitsch. Et même chose pour Paul Grimault, avec de son côté quatre courtes publicités purement animées que l'on peut sélectionner une par une. Celle intitulée Sain et sauf est notamment hilarante pour l'ancienne prononciation de yaourt en "yoghourt" ! Et pour être totalement exhaustif sur l'interactivité de cette édition DVD, signalons la présence d'un bonus caché (avec les crédits), nommé La machine à créer les personnages. Oubliable, mais amusant.

  • DVD 1
    - Bande-annonce originale du Roi et l'Oiseau
    - Paul Grimault : "image par image" (doc. de 56')

  • DVD 2
    - La Table Tournante (film de 1 h 15')
    -> Ce long métrage mi-live mi-animé compile quelques-uns des travaux de Paul Grimault, dans l'ordre d'apparition : la Séance de spiritisme (1931), le Marchand de notes (42), les Passagers de la Grande Ourse (41), l'Epouvantail (43), le Voleur de paratonnerres (44), la Flûte magique (46), le Dimant (70), le Chien mélomane (73), le Petit soldat (47) et un court extrait du Roi et l'Oiseau (80).
    - Son film-annonce
    - Drôle d'oiseau
    (interview de Paul Grimault -21'30)
    - Les passagers de la Grande Ourse (court-métrage -9')
    - Sélection de films publicitaires de Jean Aurenche (7'20)
    - Sélection de films publicitaires de Paul Grimault
    -> le Messager de la lumière (2')
    -> la Légende de la soie (1'45)
    -> Sain et sauf (1'10)
    -> Terre ! (0'35)
    + Bonus caché (avec les crédits)
    -> La machine à créer les personnages
    (1'35)

    Au niveau du packaging, il s'agit d'un digipack fort bien conçu, avec surimpression sur le recto de la jaquette du Roi et de l'Oiseau. A l'intérieur, sur le verso du digipack, le visuel reprenant le somptueux château du Roi est à couper le souffle, et permet d'adimirer un dessin qui à lui seul force le respect.

  •  Deux éditions DVD 
    Le film de Paul Grimault est proposé dans deux splendides éditions à la hauteur du culte voué à ce long métrage 100 % français. D'une part une version Collector proposant dans un fourreau les deux DVD décortiqués ci-dessus, et d'autre part une version Prestige numérotée.
    La boîte est très belle avec un couvercle transparent sous lequel est renfermé un livret relié contenant de superbes images de travail (et notamment un cello de l'Oiseau, qui permet d'admirer la finesse du trait et des contours). Sont jointes cinq lithographies sur papier luxueux, idéales une fois mises sous verre pour décorer les murs de votre salon par exemple...
    Cerise sur le gâteau, un CD contenant quatre pistes extraites de la bande originale prolonge encore davantage la vision du long métrage. La moindre note des mélodies tour à tour mélancoliques et enjouées du compositeur Wojciech Kilar est irrésistiblement liée à chaque séquence, à chaque plan, à chaque image du film. Si Hayao Miyazaki a été inspiré par le travail de Grimault, nul doute que Joe Hisaishi a fait de même avec celui de Kilar. C'est l'évidence-même, puisque le réalisateur français avait déjà réussi l'osmose parfaite entre l'image et le son... son homologue japonais ne pouvait en faire que de même.
    Petite chose à noter au sujet du CD, les pistes 3 et 4 sont inversées par rapport à ce qui est indiqué sur la pochette. Le récapitulatif ci-dessous tient compte de cette erreur et note l'ordre exact.

  • L'édition Prestige numérotée contient :
    - 1 livret exclusif d'images de travail
    - 5 lithographies inédites
    - 1 CD d'extraits de la BO

    -> Quatre titres en version originale : le Roi et l'Oiseau (2'35), Prélude au mariage (1'39), La bergère et le ramoneur (5'50) et L'escalier aux cent-mille marches (1'41).

  •  Bilan artistique   
    4.5 : Excellent !
    Le cinéma d'animation est jalonné de dates majeures et de cinéastes-clefs. Je ne vais pas me lancer ici dans un développement qui consisterait à une exposition complète de son Histoire, ce n'est ni le lieu ni le moment, et à plus forte raison parce que l'exercice se révélerait fastidieux. Toutefois quelques rappels me semblent nécessaires : en 1937 Walt Disney réalise Blanche-Neige et les sept nains et crée ainsi le tout premier long métrage d'animation. En 1978 Youri Norstein livre son Conte des Contes, ou l'Art de l'animation à son apogée. En 1987 Frédéric Back signe l'Homme qui plantait des arbres et offre à notre domaine de prédilection une œuvre au message écologique fort. Dernière date : 1995, année où Mamoru Oshii met en scène Ghost in the Shell, sommet de la science-fiction cyberpunk et chef-d'œuvre instantané. Pourquoi tous ces titres livrés ainsi, à brûle-pourpoint, sans rapports apparents ? Tout simplement pour montrer que quelle que soit l'origine ou l'époque, qu'ils viennent des Etats-Unis, de Russie, du Canada ou du Japon, qu'ils datent du début du siècle dernier ou de celui-ci, ces films d'animation ont tous en dénominateur commun la faculté d'émouvoir en déclenchant rires ou larmes, de rassembler les peuples autour d'un langage universel, et de repousser toujours plus loin l'Art de l'Animation. Un privilège rare et de fait éminemment précieux.
    Et dans ce cercle très fermé des productions animées incontournables, il y a bien sûr beaucoup d'appellés pour peu d'élus. Pourtant le Roi et l'Oiseau a instantanément intégré le Saint des saints, par la perfection graphique de ses décors et l'infinie poésie constamment en filigrane.
    Etonnamment, il ne s'agit pourtant pas du film ultime, divers défauts étant décelables. Il manque tout d'abord singulièrement de rythme -ceci étant directement lié à l'histoire chaotique de la production du long métrage, entamé dans les années 50 pour finalement sortir sur les écrans en 1980 ! En second lieu, le personnage de l'Oiseau est particulièrement agaçant avec son côté emphatique et envahissant, le doublage n'étant globalement pas très heureux et manquant réellement de pêche. Et enfin, à travers la caricature du Roi (imbu de lui-même, maladroit et au physique disgracieux), le régime monarchique est tourné en ridicule, décrit comme un système dictatorial (la critique est d'autant plus martelée à la fin avec la destruction concrète des symboles qui y sont rattachés, l'anarchie étant quasiment prônée). Mais ne nous arrêtons pas à ce dernier détail, puisque l'idée centrale reste la quête éternelle de liberté de tout un chacun. Un thème universel généreux mais ici maladroitement formulé par l'aspect évoqué ci-dessus.
    Alors ? Oui, alors que justifie la présence du Roi et l'Oiseau dans ce cercle des énarques cinématographiques ? Un élément capital : toutes les faiblesses inhérentes à la structure narrative ou au doublage s'estompent rapidement, le long métrage étant compensé par une infinie poésie -laquelle est principalement due à l'implication de Jacques Prévert. Poésie à laquelle contribuent des décors et un chara design bénéficiant d'un soin particulièrement délicat, des angles de prises de vues audacieux, un travail étonnant sur la profondeur de champ, quelques belles trouvailles visuelles devenues anthologiques... et enfin une bande originale magnifique.
    Et le film touche au sublime lorsque l'on constate que la fiction toute entière se joue des règles spatiales. Les décors du palais trouvent un mimétisme confondant avec l'architecture de Venise ou de la Tour de Babel, les objets changent d'aspect comme par enchantement (le trône devient hors-bord puis tour télescopique !). Tout n'est que vaste trompe-l'œil dans le royaume de Takicardie. Et la séquence dans la ville basse n'est qu'un des multiples paradigmes de ce long métrage : à mesure que la bergère et le ramoneur prennent la fuite, des policiers fins limiers surgissent des murs et disparaissent aussitôt dans les parois, encerclant et étouffant peu à peu la soif intempérée de liberté de nos deux tourtereaux ! Leur seul quête est de trouver une sortie, mais précisément il n'y a aucune issue. Seule la destruction du palais, offrant un spectacle de néant et de désolation, libérera tous les habitants opprimés (la cage où l'oiseau est emprisonnée étant le tout dernier symbole détruit). Le paysage est désertique, dépourvu d'horizon. La narration semble alors revenir à l'origine du dessin, avec une page vierge, où rien n’est encore animé.
    Les vrais fans d'animation ont forcément déjà vu ce film au moins une fois dans leur jeunesse, et si ce n'est le cas cette sortie DVD est l'occasion inespérée de réparer cette lacune regrettable. Paul Grimault était une grande figure de l'animation française, sans doute la plus importante aux côtés de René Laloux, et ses descendants spirituels sont nombreux. Parmi eux les nippons Takahata et Miyazaki, ce dernier lui ayant clairement rendu hommage dans le Château de Cagliostro ou le Château dans le Ciel.
    Un monument du cinéma d'animation, un film-somme, une œuvre juste incontournable.

    Film récompensé du Prix Louis Delluc en 1979.

     Note du disque 5 : Parfait !  Note de l'animé 4.5 : Excellent !
    Les superlatifs font défaut pour qualifier l'extraordinaire travail éditorial réalisé pour une édition Collector qui mérite largement sa désignation comme telle.
    Tout, de la conception des menus à la pertinence des suppléments proposés, de la restauration de l'image et du son du film lui-même au magnifique coffret fignolé de cette version Prestige numérotée, force le respect. Mieux encore, malgré la profusion d'éléments inédits en bonus et l'évidente présence d'un second DVD pour tout faire tenir, l'éditeur Studio Canal a intelligemment pensé l'interactivité, simplifiant au maximum l'arborescence pour ne pas être noyé dans la masse.
    A film royal, DVD royal. Un cadeau parfait pour ce Noël 2003.

    > Et pour les curieux de l'univers de Paul Grimault, une adresse incontournable : PaultGrimault.com.


    Points Forts Points Faibles
    Film
    + Un film majeur du cinéma d'animation...
    du cinéma tout court.
    + Perfection à presque tous les niveaux : incroyable poésie de l'histoire, fabuleuse richesse des décors, incomparable charisme des personnages...

    DVD
    + Restauration image/son exceptionnelle
    + Les suppléments ont un intérêt équivalent sinon supérieur au film lui-même !
    + Le coffret est magnifique
    Film
    - Certains aspects du film ont vieilli :
    rythme peu soutenu, doublage parfois crispant (l'Oiseau trop exubérant), quelques idées maladroitement formulées...

    DVD
    - L'absence inacceptable de sous-titres (et les sourds et les malentendants alors ?)

    Note Globale
    4.5 : Excellent ! Ca frise la perfection !
    Matériel utilisé pour le test :
  • Lecteur DVD Toshiba SD-210EE
  • Téléviseur Philips
  • + Lecteur DVD-Rom Power DVD XP
  • © Les Films Paul Grimault, Gibé Films, Antenne 2
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